Révélation effarante : 48% de Marocains souffrent de troubles psychiatriques
Par Houari A. – Le chiffre effarant a été révélé par un député marocain qui a interpellé le ministre de la Santé sur l’extrême gravité de la situation. Ce dernier a, en effet, indiqué que plus de 48% de Marocains souffraient de pathologies mentales et que le système de santé marocain était incapable de faire face à ce phénomène qui va en s’accentuant. Les structures hospitalières publiques sont insuffisantes et loin de répondre à la forte croissance du nombre de malades qui ne cesse d’augmenter, tandis que le secteur privé est dépourvu de moyens, a-t-il diagnostiqué.
Nous savions la situation sociale et économique au Maroc catastrophique, mais nous étions loin d’imaginer qu’elle était à ce point dégradée. Les rapports mondiaux sur le développement humain dans ce pays pauvre, dont le régime adopte la position de la grenouille qui se prend pour un bœuf, sont sans appel. Le Maroc occupe les dernières places dans les classements en matière de santé, d’éducation, d’accès à l’eau et à l’énergie, etc., mais de là à apprendre que la moitié de la population est atteinte de troubles psychiatriques, cela donne froid dans le dos.
Les données de l’ONU, du PNUD, de l’Unesco, de l’Unicef, du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de nombreuses autres institutions internationales convergent toutes vers le constat d’une misère grandissante parmi une écrasante majorité de la population marocaine livrée à elle-même, pendant que la famille royale et sa clientèle accaparent la rente issue des exportations de phosphate et du trafic de drogue, qui rapporte des milliards de dollars à Mohammed VI et à ses complices au sein du régime voyou de Rabat.
Le taux d’analphabétisme au Maroc est tel que ce pays se place loin derrière le Sahara Occidental dont il occupe pourtant les territoires illégalement. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que le peuple occupé est plus cultivé et plus instruit que celui de la puissance qui le colonise. Mais, dira-t-on, le royaume du cannabis n’en est pas à sa première aberration, la première d’entre elles étant ces pathologies mentales provoquées par plusieurs facteurs : surconsommation de kif, pauvreté extrême, dépravation des mœurs, illettrisme, croyances surnaturelles, etc.
Parmi les troubles recensés et en forte progression dans le pays – selon des médias français se référant à des sources médicales marocaines, le nombre de cas atteignait 40% de la population, il y a dix ans –, la dépression, les addictions, l’anxiété et les psychoses, dont la schizophrénie. Le peuple marocain est maintenu dans cet état d’inconscience sciemment par le régime monarchique moyenâgeux, encouragé dans cet abêtissement par la France qui en tire profit.
H. A.
Comment (11)