Plus de 130 concurrents au 2e Festival national culturel de courses de méharis

course Méharis
Un public nombreux, adeptes de ce sport populaire séculaire, était présent. D. R.

Pas moins de 136 concurrents, représentant neuf wilayas, ont pris part à la deuxième édition du festival national culturel de courses de Méharis, organisée à El-Meniaa, a-t-on appris dimanche des organisateurs.

Initiée sous l’égide de l’association algérienne de courses de méharis, en coordination avec le club des courses de méharis de la commune de Hassi El-Gara (El-Meniaa), cette manifestation s’est déroulée les 2 et 3 mai au camélodrome de Reg Témacine’, en présence d’un public nombreux, adeptes de ce sport populaire séculaire, a indiqué le président de l’association, Brahim Telli.

La wilaya d’Adrar s’est distinguée dans cette compétition, suivie de la wilaya d’Ouargla (2ème et 3ème places), après avoir parcouru des distances de 15 et 10 km, a-t-il ajouté en signalant que les quinze premiers méharistes de cette course se sont vus décerner des prix.

Ce festival culturel national de la course de méharis revêt une grande importance dans le développement des sports équestres et la préservation de ce patrimoine populaire ancestral, ainsi que l’encouragement du tourisme saharien, a souligné Telli.

Dans son intervention de clôture de la manifestation, le wali d’El-Meniaa, Mokhtar Benmalek, a mis en avant l’intérêt accordé à cette manifestation culturelle, traduisant l’attachement du peuple algérien à son authenticité, avant de saluer les efforts fournis par les organisateurs pour promouvoir le patrimoine culturel national.

R. S.

Comment (2)

    Dr Kelso
    5 mai 2025 - 9 h 19 min

    Perfect ! Well done !

    LES SAHRAOUIS SONT LA FIERTE ET LES GARDIENS DE LALGERIE LIBRE ET UNIE
    4 mai 2025 - 20 h 18 min

    Il est vrai que le président Tebboune fait l’objet de nombreuses critiques, souvent pour des raisons politiques, économiques et sociales. Mais il faut reconnaître qu’il a réussi à rappeler aux Algériens qui ils sont vraiment, et ce, indépendamment de leurs origines ethniques. Que l’on soit Mozabite, Amazigh, Arabe, ou même issu de tribus anciennes comme les Chambaa, les Hammadites, les Zirides, les Banu Hilal ou les Oulad Nail Sanhaja, Tebboune a fait un effort pour réaffirmer l’unité de notre pays, au-delà de nos différences.

    Un des plus grands accomplissements sous sa présidence, à mes yeux, c’est de voir une plus grande présence des Sahraouis dans l’audiovisuel, la culture, et le sport algérien. Cela participe à l’effacement des stéréotypes racistes et mensongers qui ont trop longtemps terni l’image des habitants du Sud. On les dépeint souvent à tort comme des ‘esclaves’ ou des ‘sub-sahariens’, mais ce sont des Amazighs, des Mozabites et des Arabes installés dans le Sud depuis des siècles, qui ont toujours fait partie intégrante du patrimoine et de l’histoire algérienne.

    Cela fait aussi plaisir de voir cette reconnaissance accrue de la diversité, un patrimoine que certains souhaiteraient effacer, y compris des forces extérieures comme certaines puissances occidentales qui, à travers leurs alliances et manipulations, tentent de déstabiliser cette richesse culturelle. Le cas du Mali, avec la situation des Touaregs et la menace de Goita, ne fait que souligner l’importance de préserver et de protéger cette histoire, que l’Occident, et plus particulièrement les États-Unis, préfèrent effacer afin de masquer la véritable richesse culturelle de la région

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