Grave découverte : le Makhzen passait la drogue en Algérie par un tunnel secret
Par Nabil D. – De grandes quantités de dogue ont continué à être saisies par les services de sécurité algériens malgré la fermeture hermétique de la frontière terrestre ouest. Ce qui a poussé ces derniers à chercher d’autres voies possibles par lesquelles transitaient les tonnes de kif traité qui entraient par le Maroc, jusqu’à découvrir un tunnel qui servait de canal secret creusé par les services secrets du tandem Hammouchi-Mansouri, l’Etat voyou marocain étant le principal parrain du trafic des stupéfiants, avec la bienveillante protection de la France.
Selon le Télévision publique algérienne, en effet, le tunnel découvert part du Maroc et aboutit à Bab El-Assa, dans la wilaya de Tlemcen, à l’extrême-ouest de l’Algérie. Il a été creusé profondément et serait entré en fonction récemment. Cette découverte, précise le média officiel algérien qui se réfère à des sources autorisées, intervient au lendemain de la découverte d’un passage souterrain similaire dans l’enclave espagnole de Ceuta, destiné au trafic de drogue et à l’émigration clandestine, sous l’œil complice des services secrets marocains.
Des tonnes de drogue sont interceptées quotidiennement par l’armée, la gendarmerie, la police et la douane algériennes. Des quantités qui, bien qu’ayant baissé après le verrouillage de la frontière terrestre, indiquait que d’autres voies étaient empruntées par les trafiquants pour continuer de faire parvenir le cannabis jusqu’en Algérie, où le Parlement s’apprête à voter une loi rétablissant la peine de mort à l’encontre des narcotrafiquants.
Ce trafic transfrontalier concerne également l’Europe, où des quartiers entiers sont livrés à des cartels face auxquels la police est devenue impuissante. Si, en Espagne, l’Etat mène une guerre véritable contre ce fléau, en France, par contre, le pouvoir est complice avec le Makhzen qu’il autorise à inonder le pays en haschich en provenance du Maroc, en focalisant sur les petits dealers, tout en couvrant avec préméditation les requins que sont la famille royale prédatrice marocaine et leurs services secrets qui dirigent ce trafic international et en gèrent les bénéfices partagés entre ses différents protagonistes.
Par la découverte de ce tunnel, le Makhzen reçoit un nouveau coup dur, après ses cuisants échecs sur de nombreux autres plans, dans la guerre sournoise qu’il livre à l’Algérie.
N. D.
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