Vers l’expulsion du faux ambassadeur des Emirats arabes unis par l’Algérie ?
Par Nabil D. – Inconnu du grand public, l’ambassadeur des Emirats arabes unis était visible sur les images de la rencontre des émissaires de Mohamed Ben Zayed avec les dirigeants putschistes du Mali, du Niger et du Burkina Faso, lors de la tournée de la délégation émiratie dans ces trois Etats du Sahel, le 20 mai dernier. Une source autorisée a indiqué à nos confrères d’El-Khabar et d’Ennahar que le diplomate émirati a déserté son poste et se trouve dans son pays depuis longtemps, en prétextant des raisons de santé, mais les autorités algériennes ne croient pas à cette justification qu’elles qualifient de farfelue.
Cette source nous apprend également que cet ambassadeur est un ancien militaire et que son rôle, dès lors, ne consiste pas à remplir des tâches liées à la diplomatie, mais confirment la mission secrète que les Al-Nahyane, suppôts de l’entité sioniste, ont confiée à cet officier : mener des actions visant à déstabiliser l’Algérie de l’intérieur. La même source explique que la présence de l’ambassadeur émirati parmi la délégation dépêchée par Abou Dhabi à Bamako, Niamey et Ouagadougou est une violation flagrante des usages diplomatiques régis par les conventions internationales.
La source qui s’est exprimée dans les colonnes d’El-Khabar et d’Ennahar a qualifié l’ambassadeur en question de «faux diplomate» qui «représente une menace pour l’Algérie et l’ensemble de la région», en ajoutant qu’il a toujours été dans le collimateur des autorités algériennes qui ne l’ont que très rarement reçu en audience.
Ces révélations portées à la connaissance de l’opinion publique pourraient signifier que l’Algérie refusera le retour de cet ambassadeur suspect à son poste à Alger et qu’une sérieuse crise diplomatique couve entre l’Algérie et les Emirats arabes unis, deux pays aux politiques étrangères diamétralement opposées. Le premier défend bec et ongles les causes justes palestinienne et sahraouie, le second se vautre devant Israël et son régime achète sa légitimité à coup de milliards de dollars payés à l’establishment américain qui le rackette pour lui garantir sa survie.
N. D.
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