France : pourquoi l’Algérie est «oubliée» dans la «lutte» contre l’islamisme

Macron Retailleau Darmanin
Macron avec ses ministres de l'Intérieur et de la Justice. D. R.

Par Idir Abedrabbou – Dans l’émission «Face à Philippe de Villiers» du 23 mai dernier sur CNews, l’ancien député souverainiste livre une charge virulente contre le projet politique des Frères musulmans, qu’il accuse de menacer l’identité française par un prosélytisme insidieux. Fidèle à son style, De Villiers dénonce une «soumission» des élites à l’islamisme, pointant du doigt une «République des juges» qui, selon lui, recycle les outils de la loi de 1905 – conçue pour limiter l’influence catholique – pour affaiblir un «islam fédérateur» capable de promouvoir le vivre-ensemble. Pourtant, dans ce réquisitoire, un acteur majeur brille par son absence : l’Algérie, un pays dont l’expérience unique dans la lutte contre l’islamisme politique et le terrorisme pourrait être un atout stratégique pour la France. Cet oubli, conjugué à la fermeté de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur et président des Républicains (LR), envers Alger, soulève une question cruciale : à qui profite de la distance franco-algérienne ? Et, surtout, qui tient la «boussole» de Retailleau, dont le mentor, De Villiers, partage pourtant des convergences idéologiques avec l’Algérie contre l’islamisme ? De ces paradoxes, quelles sont les influences occultes qui brouillent la vision de l’opinion publique française par le «déboussolement» de Retailleau ?

Philippe de Villiers et les Frères musulmans

Dans l’émission du 23 mai 2025, Philippe de Villiers s’attaque avec véhémence au projet des Frères musulmans, qu’il décrit comme une «guerre de basse intensité» visant à imposer une société «charia-compatible». Reprenant ses thèses développées dans Mémoricide (2024), il fustige le «frérisme» comme une menace culturelle et politique, ciblant l’école comme terrain de prosélytisme. Son diagnostic, partagé par des figures conservatrices comme Eric Zemmour, repose sur une lecture alarmiste : les Frères musulmans infiltreraient les institutions françaises, profitant d’une «double censure» islamiste et woke. Cette analyse, bien que controversée, s’appuie sur des faits documentés, comme les réseaux d’influence de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères, ou les débats sur le voile à l’école depuis Creil (1989).

Cependant, De Villiers omet un allié potentiel de taille : l’Algérie. Ce pays, confronté dès les années 1990 à une tragédie sanglante contre le Front islamique du salut (FIS) et ses ramifications terroristes (GIA, GSPC), dispose d’une expertise opérationnelle inégalée dans la lutte contre l’islamisme. Sur le plan politique, Alger a dissous le FIS en 1992, marginalisant les mouvements fréristes. Socialement, des campagnes de déradicalisation et une promotion de l’islam malékite traditionnel ont limité l’influence des idéologies importées. Sécuritairement, l’Armée nationale populaire (ANP) a démantelé des réseaux terroristes, réduisant la menace du GIA et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en Algérie et dans le monde. Cette expérience, saluée par des experts hors des plateaux des grands médias, fait de l’Algérie un modèle de résilience face à l’islamisme politique, un fléau que De Villiers qualifie de «mal du siècle» (CNews, 23 mai 2025). En ignorant cet atout, De Villiers prive son discours d’une perspective stratégique, préférant une rhétorique nationaliste centrée sur la France seule.

L’Algérie : un rempart méconnu contre l’islamisme 

L’Algérie n’est pas seulement un voisin géopolitique ; elle est un acteur-clé dans la lutte contre l’islamisme, un domaine où ses intérêts convergent avec ceux de la France. Depuis la «décennie noire» (1991-2002), qui a coûté environ 50 000 vies, Alger a développé une approche multidimensionnelle : 1) Politique, avec l’interdiction – renforcée par la Constitution de 1996 – de l’argument religieux comme base politique et des partis islamistes comme le FIS. 2) Sociale, à travers la promotion d’un islam modéré via des institutions comme le ministère des Affaires religieuses, qui veille à la conformité canonique des prêches et forme les imams. 3) Sécuritaire, avec des opérations antiterroristes continues ayant permis de neutraliser plus de 1 500 membres d’Al-Qaïda entre 2008 et 2020 en Algérie et dans le monde, selon le ministère de la Défense algérien.

Cette expertise est pertinente pour la France, confrontée à des défis similaires (attentats de 2015, radicalisation dans les banlieues). Pourtant, De Villiers, dans son émission, ne mentionne jamais l’Algérie comme partenaire potentiel, se concentrant sur des critiques internes (Europe1.fr). Cette omission est d’autant plus surprenante que l’Algérie combat activement des mouvements comme Rachad, une organisation islamiste exilée, classée comme terroriste et accusée par Alger de relayer l’idéologie des Frères musulmans. Des figures comme Mourad Dhina, ancien cadre du FIS, et Amir DZ, disciple de Larbi Zitout (leader de Rachad basé à Londres), sont dans le viseur des autorités algériennes, mais protégées par des décisions judiciaires en Europe, notamment en France.

La «République des juges» au service des islamistes

Un argument central de De Villiers dans l’émission du 23 mai 2025 attire l’attention : les outils utilisés en 1905 pour limiter l’influence du christianisme, notamment la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, seraient aujourd’hui utilisés pour favoriser la prolifération des idées fréristes. Il évoque une «République des juges» qui, par des décisions judiciaires, freine les efforts contre l’islamisme tout en affaiblissant les valeurs unificatrices de l’islam modéré. Cet argument, provocateur, trouve un écho dans le contexte franco-algérien, où la mosquée de Paris est en ligne de mire, prise sous les feux des disciples de De Villiers parce que proche d’Alger. Pire, elle risque d’être trompeusement ciblée dans le contexte du rapport «Frères musulmans et islamisme politique» pour forcer un changement de gouvernance qui, jusque-là prônant un «islam fédérateur» inspiré du ministère des Affaires religieuses algérien – favorisant le vivre-ensemble –, fera basculer inéluctablement cette organisation séculaire dans le giron du Rassemblement des musulmans de France (RMF), qui défend un islam malékite, aligné sur la doctrine officielle du Maroc et qui contrôle l’Union des mosquées de France (UMF) (nous y reviendrons).

En France, la loi de 1905 a servi à laïciser l’espace public, mais son application stricte (ex. : interdiction du voile dans les écoles en 2004) est critiquée par certains comme une entrave à un islam compatible avec la République. En Algérie, la gestion de l’islam est plus dirigiste : l’Etat contrôle les mosquées et promeut un islam traditionaliste pour contrer les Frères musulmans. De Villiers, en dénonçant une justice française trop permissive, rejoint involontairement la position algérienne, qui reproche à Paris de protéger des islamistes comme Mourad Dhina. Arrêté en France en 2012, Dhina, ex-responsable du FIS (élu responsable par intérim du Bureau exécutif du FIS en octobre 2012), n’a pas été extradé vers l’Algérie, une décision perçue par Alger comme un soutien implicite à Rachad. De même, Amir DZ, influent sur les réseaux sociaux, bénéficie de la liberté d’expression en Europe, malgré ses liens avec Larbi Zitout, accusé par l’Algérie de coordonner les activités subversives de groupuscules qui, lovés derrière le mouvement Hirak, montrent à ce jour des liens concrets avec des organisations islamistes radicales connues, financées par la Turquie et le Qatar.

Pire, certains affidés-partisans de Rachad, comme Amir DZ et Chawki Benzahra, dissimulés derrière un écran et une naïve apparence de réfugiés, sont utilisés par la République des juges et les médias «en continu» pour cibler l’Algérie alors qu’ils n’ont jamais caché leur allégeance au mouvement frériste Rachad qui, comme le prouvent les centaines de photos et prises de parole publiques sur les espaces – physique et virtuel – que la République française leur offre aujourd’hui, en fait des vecteurs de propagande au sein de la population diasporique musulmane.

Ce parallèle suggère une convergence idéologique entre De Villiers et l’Algérie : tous deux critiquent une justice occidentale qui, sous couvert de droits humains, freine la lutte contre l’islamisme. Pourtant, De Villiers, focalisé sur une vision souverainiste, ne capitalise pas sur cette proximité, et son silence sur l’Algérie renforce à la fois l’isolement stratégique de la France et, par son action politique anti-algérienne du moment, l’idée d’incohérence de sa ligne directrice.

Dans ce chapitre, le cas de la Suisse est édifiant pour illustrer les dissonances de la politique française à l’aune du contexte actuel de la relation algéro-française. En effet, la Suisse, qui est pourtant citée comme modèle pour l’application des droits de l’Homme, a pris des mesures fermes et spécifiques contre ce mouvement et ses cadres dirigeants. Son Conseil fédéral a limité les activités politiques de Mourad Dhina en Suisse – à la suite de son élection à la tête du Bureau exécutif du FIS –, en décrétant que «le Conseil fédéral ne saurait tolérer que le conflit opposant le gouvernement algérien au Front islamique du salut (FIS) soit attisé par des figures de proue du FIS vivant en Suisse. Aussi, a-t-il décidé, mercredi (octobre 2012, ndlr) d’interdire au chef du Bureau exécutif du FIS, Mourad Dhina, de faire de la propagande depuis le territoire suisse et de justifier, prôner ou soutenir l’usage de la violence». Mieux encore, «il a également été défendu à Mourad Dhina de justifier, d’encourager ou de soutenir matériellement des actes relevant du terrorisme et de l’extrémisme violent qui visent essentiellement à troubler l’ordre en Algérie», ajoutant : «Pour éviter que cette interdiction ne puisse être contournée, Mourad Dhina a également l’interdiction de confier de telles activités à des tiers. S’il ne respecte pas la mesure prise à son encontre, il s’expose à une expulsion.» Envers Larbi Zitout, la Suisse a été encore plus radicale en lui refusant l’accueil.

Bruno Retailleau : un «déboussolement» stratégique ?

Bruno Retailleau, mentoré par De Villiers dans les années 1980-2000, partage avec lui une méfiance envers l’islamisme politique. En tant que ministre de l’Intérieur, il a proposé des mesures contre la «mouvance frériste» (Le Figaro) et adopté une ligne dure envers l’Algérie, sous prétexte de son refus de reprendre les ressortissants sous OQTF (Franceinfo). Pourtant, cette fermeté contraste avec l’absence de reconnaissance de l’expérience algérienne, un paradoxe que l’émission de De Villiers met en lumière.

En effet, l’émission «Face à Philippe de Villiers» du 23 mai 2025 révèle une paradoxale convergence entre le souverainisme de De Villiers et la fermeté algérienne contre l’islamisme, mais aussi une occasion manquée. En occultant l’Algérie, De Villiers prive la France d’un allié stratégique, tandis que Retailleau, influencé par son mentor, adopte une posture qui éloigne Paris d’Alger. Aussi, en laissant croire que Retailleau serait le «président martyre» dont la France a besoin (i.e. celui chargé de la salle besogne), le mentor habile qu’est De Villiers condamne son disciple dans le spectre d’une vision stratégique pour la France qui élude l’Algérie pour le rapprocher davantage de l’extrême droite où d’autres concurrents pullulent.

Et, dans cette arène stratégique, Retailleau est «déboussolé», à l’image de ce qu’inspire De Villiers en décrivant les dirigeants manipulés par des forces invisibles (CNews, 23 mai 2025). Un «déboussolement» qui profite – certainement – à ceux qui prospèrent dans la division, qu’il s’agisse de puissances rivales ou de mouvements islamistes.

En tout état de cause, cette cécité est aujourd’hui exploitée par des acteurs intérieurs et extérieurs – partis radicaux, Etats, lobbies, et puissances régionales – intéressés par une rupture franco-algérienne. Se posent alors des interrogations légitimes qui devraient être mises à la portée de l’opinion publique française : qui tient la «boussole» de Retailleau ? Est-il un «numéro deux» manquant de profondeur ou un pion dans un jeu géopolitique plus large ?

A qui profite la distance France-Algérie ?

La distance croissante entre Paris et Alger, exacerbée par Retailleau, profite à plusieurs acteurs : des Etats comme le Maroc, l’Etat sioniste ou encore les Émirats arabes unis, en rivalité avec l’Algérie sur le Sahara Occidental et les enjeux de puissances régionales, tirent parti d’une France alignée sur leurs intérêts. Rachad, protégé par des décisions judiciaires européennes, gagne en influence en l’absence d’une coopération franco-algérienne renforcée et progresse en consolidant des jurisprudences profitables aux mouvements islamistes exilés. Enfin, les discours anti-algériens de figures comme De Villiers ou Zemmour alimentent un climat de défiance, détournant l’attention des solutions concrètes, favorable à la montée des populismes européens.

En revanche, un rapprochement France-Algérie, basé sur un partage d’expertise contre l’islamisme, renforcerait la sécurité des deux pays. La France bénéficierait des leçons algériennes sur la déradicalisation, tandis qu’Alger gagnerait un partenaire dans sa lutte contre Rachad et ses relais étatiques.

Vers un partenariat manqué

Pour la majorité lucide des deux rives, la pseudo-affaire du consulat de Créteil a été fuitée et instrumentalisée à dessein pour en faire un point d’achoppement du retour à la normale des relations avec l’Algérie. L’Algérie n’a fait que réagir à des provocations d’une partie de la France officielle, fut-elle judiciaire. La France, par sa déconstruction depuis 1905, n’a fait que suivre un référentiel de textes qui l’immobilise en rempart contre le bon sens et, dans ce contexte précis, contre les règles d’usage propres aux services de sécurité. Et dans cet imbroglio, une solution existe pourtant : la France doit reconnaître l’expérience algérienne contre l’islamisme, voire même pour réparer ses erreurs en Afrique, et bâtir un partenariat fondé sur des intérêts communs. La boussole de Retailleau, si elle existe, doit être recalibrée pour viser une coopération, non une rupture. Ce n’est qu’alors que l’Algérie, déjà prémunie contre la République des juges, tournera la page pour ouvrir le chapitre «l’Avenir et le partenariat gagnant».

I. A.

Comment (27)

    Nasser: On entend et lisons souvent ce genre propos...
    4 juin 2025 - 0 h 21 min

    On entend et lisons souvent ce genre propos :
    « L’Algérie ne fait que rappeler à la France qu’elle n’est ni un département d’outre-mer, ni une province rebelle à ramener à l’ordre — c’est une puissance souveraine avec des lignes rouges claires. »
    —-
    En effet, les dirigeants Français le savent parfaitement; mais nous devons plus tenir, à mon avis, ce genre de propos et utiliser un autre langage plus offensif et humiliant, sans ce genre de narratif qui consiste à penser ce que pense la France de moi!
    Par exemple dire :
    « la France de Macron »,
    « le régime Francais »
    « la France est une puissance de seconde zone »,
    « un pays sans souveraineté qui perd ses valeurs,
    « la France, ne peut pas dicter quoi que ce soit à une puissance régionale »,
    « une France soumise à Israël sans poids dans le monde »;
    « une France incapable de respecter son propre droit » ,
    « une France avec une diplomatie médiocre » ;
    « une France déboussolée qui devrait s’inspirer de la sagesse africaine »,
    « la France colonisé par Israël »,
    « la France serpillière des sionistes » etc. etc
    En somme des expressions qui leur rappellent ce qu’ils sont réellement, leur incompétence et faiblesse et non pas ce que nous, nous sentons qu’ils pensent de nous !
    Évitons SVP les termes « l’ancienne puissance coloniale », « l’Algérie n’est pas un département français » etc qu’ils aiment entendre car ça les rassure que le colonialisme des esprits tient bon !

    Une citation de Amar Djerrad. (In Dicocitations)
    3 juin 2025 - 19 h 34 min

    Une citation de Amar DJERRAD. (In Dicocitations: https://www.dicocitations.com/citation_internaute_ajout/66666.php)
    —–
    « Déclarer à un ennemi qu’il est dans l’erreur et qu’il devrait faire « ‘‘ceci ou cela’’ pour ne pas perdre ‘‘ceci ou cela’’ » est une attitude d’allégeance due à un abâtardissement de certains esprits africains. On ne donne à un néocolonialiste, en voie de disparaitre, les bonnes solutions pour y demeurer ! Comme en cas de guerre, on ne divulgue pas sa stratégie ou la voie de sortie à l’ennemi ! Dans les deux cas, c’est de la félonie » !

    NASSER: Vraiment dommages ! Un article d'un élève qui rend compte à son maître !
    3 juin 2025 - 13 h 28 min

    Vraiment dommages !
    Un article (…)- qui rend compte, explique, justifie, quémande, attend des satisfactions – (…) !
    Pourtant c’est la France qui doit des excuses, en faisant profile bas, à l’Algérie pour ses saloperies, ses soutiens aux terrorismes, ses complots terroristes, ses mensonges, ses manipulations et ses subversions !
    L’auteur devrait savoir tout cela ! N’est-il pas encore convaincu que le régime français soutien les terrorismes en recevant officiellement le terroriste islamiste “El Joulani”. Il lui faut quoi de plus ? Son apparente résignation aux actions de la France l’aveugle à ce point ?
    La France des «droits de l’homme» n’existe pas! L’Algérie est plus humaine et raisonnable que cette France dégénérée.
    La France s’en fout totalement de ce qu’explique et justifie l’auteur; elle est dans une stratégie néo-coloniale ! Point !
    L’Algérie s’en fout royalement de Macron et sa clique ; elle s’en fout de ce que pense ou vient de cette France dirigée par des aliénés.
    Cette France-là, impénitente, a bien participé à l’assassinat d’un chef d’État ! Elle s’est bien ingérée en étant responsable de ce qui se déroule au Mali ! Elle est bien impliquée dans le martyr du Rwanda ! Elle était active dans l’affaire de l’Arch de Zoé où elle avait fait libérer, par des pressions sur le Tchad, des trafiquants d’enfants ! Sans oublier l’affaire dite des ‘infirmières bulgares’… et le paiement des rançons à des terroristes ! Laurent Fabius a bien dit que Bachar « méritait de mourir » et qu’ Al Nosra faisait du « bon boulot » . Elle a bien livré des armes au même chef Daech quelle reçoit à l’Elysée !
    En Algérie, elle a soutenu les terroristes des Groupes islamiques armée issus de Front islamique du Salut durant 10 ans. Elle a abrité les chefs terroristes après leur déroute. Elle a tenté sans succès d’organiser des attentats terroristes en Algérie, récemment, en manipulant d’ex terroristes algériens ayant combattu en Syrie. Une œuvre de la DGSE avec la complicité de son ambassade à Alger !
    Il n’a rien vu de cela ?
    Une France dépravée en voie de sous-développement !
    C’est aux Français de s’occuper de leur pays ! Ce qui se déroule chez eux, c’est leur problème (ou leur salade) pour ne pas dire autre chose.
    Le lobby sioniste qui les dirige on s’en fiche ! C’est leur gestion, leur gouvernance, le choix des Français !
    Pourquoi cet abaissement (involontaire ?) de l’auteur devant des vauriens ?
    Ne jamais leur faire confiance ! Ce sont des diables ! Ils ne peuvent pas être des anges. S’ils se montrent « anges » c’est pour mieux tromper ! S’ils se montent “abeilles” c’est pour dissimuler qu’ils sont “frelons”!
    C’est le moment de couper toute relation avec ce régime honni même par le peuple français; le temps de leur faire oublier l’Algérie; même dans leurs rêves ou cauchemars!
    L’Algérie et le reste de l’Afrique n’ont aucun intérêt avec cette France!

    Curieux article! L'auteur veut des "bons points" de la France!
    3 juin 2025 - 1 h 21 min

    Curieux article!
    L’auteur veut des « bons points » de la France! Le néo colonialisme n’arrive pas à sortir de certains esprit.
    On a la forte impression que l’auteur est offusqué que la France ne soit pas contente des efforts de l’Algérie contre le terrorisme!

    “La France va très mal”
    2 juin 2025 - 20 h 50 min

    Au delà des Fantasmes , et malgré le PSG , J. Attali a peut-être raison

    cf J. Attali
    “…La France va très mal.
    Plus mal que tous les autres pays de l’Union européenne.
    Pour la première fois depuis des siècles, le niveau de vie des Italiens, en parité de pouvoir d’achat, est devenu supérieur à celui des Français.
    Les Espagnols, les Portugais, les Grecs, ont moins de déficits que les Français, qui ne travaillent pas assez…”

    la france, maroc, les émirats et israel sont derrière le terrorisme islamqiue dans le monde
    2 juin 2025 - 19 h 02 min

    il suffit juste de voir qui est derrière tous les groupes terroristes dans le monde comme DAESH, MUJAO, AQMI etc les terroristes qui ont endeuillé les européens : tous des marocains, qui ne croient pas en allah soubhanou, mais en leur dieu le roi du maroc, pour qui ils se prosternent, adorent et vénèrent.
    inviter l’algérie ? ils ne sont pas fous, ils vont se découvrir. l’algérie a toujours dénoncé ces criminels.
    mais les pays frappés par le terrorisme islamique que ces pays impérialistes financent, n’ont pas encore compris que la meilleure réponse c’est justement de frapper durement, mais vraiment durement pour qu’ils ne recommencent plus ces pays !
    l’attaque par les drones en russie par l’ukraine, est un parfait exemple de frappes chirurgicales, à méditer, contre les pays qui pratiquent le terrorisme dans les autres pays !
    l’attaque de drones sur la russie commandité par l’occident se retournera contre l’occident à terme. mauvaise idée !
    par ailleurs, GREENPEACE CONFIRME CE QUE JE DIS DEPUIS LONGTEMPS QUE LA FRANCE ET LA RUSSIE SONT COMPLICES ET ALLIEES HISTORIQUES ET TRAVAILLENT EN SECRET !! L’ALGERIE DEVRAIT SE MÉFIER DE CES RUSSES !!!

    Anonyme
    2 juin 2025 - 14 h 55 min

    Bon pour commencer tout le monde à part les islamistes sait que l islamisme est un outil des colonialistes occidentaux via leur serviles vassaux des roitelets du golfe et du hmarrok. Or, Depuis quand l Algerie anticolonialiste a une place dans les cœurs des colonialistes et leurs esclaves zarabes
    Pourquoi se casser la tête pour des questions évidentes

    algerino
    2 juin 2025 - 14 h 11 min

    Parler d’islamisme c’est déjà reprendre un vocable dûment occidental imprégné de son passé croisé lequel fut forgé par les Templiers qu’on devrait pas nous autres algériens reprendre comme si c’était la Bible. Tout découle de la secte britanique créée par Laurence D’Arabie et financée par les émirats du Golfe persique. Alors de grâce parlons plutôt de « wahhabisme » et de « salafisme » que d’islamisme ne tombons pas dans le piège de ceux-là mêmes qui l’ont planté et arrosé. Soyons vigilants dans le choix des mots..

    Je peux voir que l’ancienne terre des Lumières vacille au bord de l’obscurité et de la débilité de bas niveau.
    Il y a eu des gratte-ciel, des châteaux et des demeures majestueuses qui ont été détruits par leur laideur, ou après une étude approfondie, les fondations sont défectueuses. Ne calculez jamais la valeur de votre maison uniquement sur la base de son design d’intérieur, des idées de votre famille, ou des cris et babillages de vos enfants… sortez et observez-la vraiment et voyez ce que vos voisins et les autres personnes pensent.
    Mais, le probleme qui se pose est, qui diable va croire un politicard ou un homme d’affaires français aujourd’hui? Les français sont braillards, malhonnêtes et ont une trahison de bas niveau. Ils ne sont pas accessibles et ne sont pas assez sociables pour que les gens leur donnent des conseils et un point de vue sincère.
    Les gens intelligents ont dit que les français n’avaient rien dans leur cerveau, ni l’histoire, ni l’économie, ni les sciences sociales, ni la diplomatie; bien sûr, ils n’ont appris que des choses sur l’Algérie = le dénigrement du peuple algérien et de son Etat souverain.
    24h/24, 7j/7, l’Algérie est dans toutes les discussions des hommes politicards du régime parisien et de leur troupeau de moutons ainsi qu’avec les supercheries, les trahisons et les intrigues au sein de leur gouvernement et de leurs racistes partis pour forcer notre pays a appliquer et gerer nos relations politiques selon leurs dispensations!
    Et, parce qu’ils ont colonisé notre pays et d’autres pays en Afrique et dans le monde, ils pensent (rêvent) qu’ils sont encore les grands maîtres de ces États, qui sont aujourd’hui indépendants et démocratiques, alors qu’ils sont inutiles en tous points,… ils sont restés les pires nostalgiques nazis avec leur triste histoire qui les suit et raconte leurs atrocités, et sont aussi devenus les xénophobes et islamophobes les plus racistes que notre terre ait jamais connus.
    Mon dernier mot: il n’y a aucune raison de dissimuler la situation. La menace que représente les putschistes des pays saheliens, ainsi que le roi vicieux M6 et le régime pourri de paris, est réelle. Et ça pourrait être imminente.
    Personnellement, je suis confiant dans la capacité de notre ANP de définir notre politique de défense. Ce n’est pas une blague, ce ne sont pas les médias racistes et les visages vantards que nous allons rencontrer, et pour une bonne raison, notre pays avait investi 25 milliards de dollars supplémentaires dans la défense, juste pour les attaquants.
    Vous êtes prévenus, n’essayez jamais de franchir un centimètre de nos frontières!

    La boucle est bouclée
    1 juin 2025 - 20 h 31 min

    Curieuse comme article puisque c’est exactement ce que l’Algérie attend de la France des terroristes, des emplois fictifs et j’en passe?.

    Brahms
    1 juin 2025 - 18 h 32 min

    Les bédouins de la bédouinerie ont financé l’islamisme radical de 1979 à 2019 mais maintenant, ils sont dans le football européen et continuent à vendre leurs histoires de TOTO aux musulmans naïfs.

    Il faut donc prendre le train en marche en évitant de se faire salir par ces histoires de bédouins qui prennent les salutations, les remerciements, la notoriété grâce à l’argent et à leurs investissements en Europe.

    A défaut, le DZ sera renvoyé d’Europe pour être rentré dans l’islmisme radical (piège) alors que le bédouin y aura mis des milliards d’euros d’investissement afin d’y être respecté, adoubé et aimé.

    Pour finir, vous ne verrez jamais un bédouin de la bédouinerie travaillait à la Mairie de Paris pour y sortir les poubelles, ramasser des papiers, des cartons ou à bosser dans le bâtiment à se salir.

    Enfin, uUn bédouin n’ira jamais à la CAF pour y demander du RSA, des aides sociales ou une allocation de rentrée scolaire à 150 € pour nourrir ses marmots.

    En clair, le fossé reste trés grans et malheureusement beaucoup de musulman n’y comprennent rien à l’arnaque des religions ou de l’islamisme radical (piège des bédouins)..

    Anonyme
    1 juin 2025 - 18 h 08 min

    La France a torturé les Algériens pendant plus de 132 ans et elle a été sans pitié, et les Algériens veulent apprendre et aider les Français à comment vaincre le terrorisme islamique.

    Les dirigeants algériens sont tombés sur la tête. Pendant que vous y êtes, autant ressusciter l’Algérie française !

    Brahms
    1 juin 2025 - 18 h 03 min

    Ca y est le QATAR a eu sa coupe en aluminium des clubs Champions

    Montant de l’investissement (2.milliards 283 000 000 millions d’euros).

    Vous voyez les bédouins de la bédouineries vident toujours leur tirelire en Europe ou aux ISA mais à l’inverse financent l’islamisme radical dans certains pays musulmans pour tout casser.

    En clair, la joie et le bonheur chez les catholiques mais les pleurs chez les musulmans.

    Résuktat : C’est l’argent qui fait toujours foi et non les religions qui servent à manipuler les masses.

    Sprinkler
    1 juin 2025 - 16 h 38 min

    On pourrait presque voir dans cet article un plaidoyer en faveur du « chevalier De VILLIERS », ce nostalgique des « chansons de Roland » qui se croit « adoubé » par la Chrétienté pour bouter les « sarrasins » hors de France et de Navarre…J’avoue n’avoir pas tout lu, mais assez pour y entrevoir un « panégyrique » pour ce « paladin » du Puy du Fou et des messes « ardentes » de « wC NEWS », avec lequel l’Algérie aurait gagné à communier dans cette « aversion » de l’islamisme qui lui vaut cette « canonisation anthume » de l’auteur de cette « homélie » exaltée ! Personnellement, je n’adhère absolument à ce « récit » fantasmé d’une « hypothétique » convergence d’intérêts entre une France supposément « otage » de « travées politiques nostalgiques, foncièrement algérophobes, et une Algérie qui ne mesurerait pas à leurs justes valeurs les « bienfaits » d’une collaboration plus étroites avec les « services » français dans la lutte contre « l’hydre islamiste »…Faut avoir oublié le rôle de MITTERAND dans la « promotion » des ces « ténors » religieux qui ont mis l’Algérie à feu et à sang de 1992 à 2002…Faut n’avoir rien vu du rôle de « certaines » capitales d’Occident et d’Orient dans « l’avènement » et la « prolifération » de cette « calamité » sanguinaire…Cet article, qui appelle à « investir » dans une relation que l’imprévoyant MACRON – Retailleau et Darmanin aidant – a réduite à sa plus « exécrable » expression, va à rebours de la dynamique de rupture politique, culturelle, économique, etc…que nous impose ces « saltimbanques » du « bras de fer »…

    Un coq en foire
    1 juin 2025 - 13 h 38 min

    De villier le cul de poule .

    Mohamed El Maadi
    1 juin 2025 - 12 h 40 min

    (…)
    Dans les cercles français qui prétendent combattre l’islamisme, un grand absent ne cesse de crier par son silence : l’Algérie. Ni Philippe de Villiers, ni Bruno Retailleau, ni les cercles dits « sécuritaires » de la droite française ne la mentionnent quand il s’agit d’ériger des modèles. À les lire, la lutte contre l’islamisme serait une affaire maroco-émiratie, parfois égyptienne, parfois même israélienne — mais jamais algérienne. C’est une omission volontaire, une opération idéologique. Et c’est une erreur stratégique majeure.

    Car à Washington, personne ne s’y trompe. Là-bas, les responsables sérieux savent. Ils savent que l’Algérie est **le seul pays du Maghreb** à avoir **vaincu l’islamisme armé**, sans bases américaines, sans interventions de l’OTAN, sans pantomime de « modération islamiste ». Un pays qui a **payé de 200 000 morts** une guerre intérieure, pour ensuite imposer une stabilité réelle et une épuration du champ religieux. Le seul à avoir dissous un parti islamiste (le FIS) **et tenu cette ligne sans reculer**, là où d’autres pactisent ou temporisent.

    (…)
    Ce n’est pas une spéculation. C’est un fait confirmé par des fuites, des rapports, des recoupements : **l’Algérie a alerté les services américains avant le 11 septembre 2001.** Le DRS de l’époque avait transmis des informations sur des réseaux liés à Ben Laden. Elles furent ignorées — ou mal comprises. Mais elles existent. Depuis, les sphères de sécurité américaines ont corrigé leur posture. **Langley et le Pentagone savent qu’Alger est un partenaire sérieux**, efficace, silencieux. Et aujourd’hui, Washington renforce sa coopération sécuritaire avec Alger, discrètement mais sûrement. Ce rapprochement aura des conséquences majeures.

    (…)
    À mesure que cette collaboration se renforce, **des noms circulent**. Des connexions apparaissent. Des passerelles entre certains cercles activistes algériens en exil et les puissances du Golfe. Des financements, des liens logistiques, des relais médiatiques.

    Il n’est pas exclu — au contraire, il est **fort probable** — qu’à moyen terme, certains de ces acteurs fassent l’objet de **programmes de neutralisation ciblée**. Il n’y aura pas d’annonces. Il n’y aura pas de communiqués. Mais les dossiers seront transmis. Et **les appareils auront le feu vert**, qu’ils soient algériens, américains, ou coopérants.

    Car ce que certains pensaient être une **impunité européenne** — hébergement d’agitateurs, soutien médiatique à des islamistes « soft », complaisance envers les réseaux Rachad ou FIS — est en train de se retourner. La machine est en marche. Le pardon n’existe pas dans le domaine sécuritaire. Seulement le retard. Et ce retard touche à sa fin.

    (…)
    Pendant que les Américains traitent avec Alger, Paris continue d’ignorer son voisin sud. Pire : elle le **délégitime**. Elle protège certains activistes. Elle tolère que des mosquées algériennes soient accusées d’« ingérence » pendant qu’elle s’entiche de prédicateurs fréristes ou wahhabites. Elle préfère célébrer un axe Rabat-Abou Dhabi-Tel-Aviv, aussi incohérent qu’artificiel, plutôt que d’assumer l’existence d’un pôle algérien anti-islamiste, **cohérent, stable, et souverain**.

    Cette cécité est plus qu’une faute diplomatique. C’est une **erreur historique.

    L’Algérie n’a jamais quémandé son rôle. Elle l’a conquis dans le sang, le silence, et la souveraineté.

    Ceux qui feignent de l’ignorer aujourd’hui devront demain répondre de leurs complicités indirectes avec les ennemis de l’intérieur.

    Anonyme
    1 juin 2025 - 12 h 31 min

    freres daech alquaida boko hram etc tous ces groupes ont été créés par les occidentaux et l’histoire vraie le confirme tjrs. Maintenant ces occidentaux utilisent ces inventions pour d’autres fins !

    Un simple regard comme tant d'autres
    1 juin 2025 - 11 h 47 min

    Je trouve cette article très orienté sous entendu apporter son aide à la France or que l’Algérie n’y a aucun intérêt . Qu’ils se débrouillent et chacun sa m….

    Luca
    1 juin 2025 - 11 h 31 min

    Parce que ALGÉRIA lutte contre la politique extrémiste recouverte d’islamlaic, …et parce que la France est la maison mère de la production de l’islamisme, c’est elle à qui doit revenir tous les droits d’auteur ahahahah. Avec hélas le Maroc qui est un protectorat français, et la lybie, la Syrie, qui n’arrive pas demeurer humble et à avancer, mais ça viendra bien sûr si la france continue encore à mentir , aujourd’hui ce pays de maçon fachistes est complètement nu

    Amin99
    1 juin 2025 - 11 h 16 min

    Ces gens, disciples du néocolonialisme et fourbes sont tombés dans leur propre piège, ils ont contribué à la promotion de l’hydre islamique en l’instrumentalisant afin de renverser des pays tiers comme l’Algérie, sauf que ce dernier a fini par déborder chez eux et se retourner contre eux.

    Peut-être que De Villiers, partage des convergences idéologiques avec l’Algérie mais il partage aussi beaucoup de divergences, c’est le père spirituel de l’actuel ministre de l’intérieur, adepte des idées racialistes et en guerre ouverte avec l’Algérie, celui-ci n’osera jamais s’allier à l’Algérie.
    Pourtant au regard de l’histoire, l’Algérie a toujours fait la promotion d’un islam modéré et aidé la France à le contrôler, c’est même reconnu par beaucoup de spécialistes de la question.
    La promotion de l’islam radical, financé par des cheikh du Moyen-Orient dont les mosquées échappent au contrôle n’ont pas aidé à le contenir. Cela a été voulu par ses promoteurs machiavéliques pour le designer aujourd’hui comme un danger et s’en servir pour diviser les français. La coïncidence n’existe pas, tout est plannifier d’avance.
    A bon entendeur

    Brahms
    1 juin 2025 - 10 h 56 min

    Qu’ils se débrouillent avec le frérisme, l’entrisme, les frères musulmans et la charia.

    Le DZ n’a pas à s’occuper de cette idéologie mortifère. Regardez l’Arabie Saoudite, le Qatar, les EAU achètent des clubs de football européens, investissent dans le sport pour des évènements sportifs en combat de boxe, MMA et l’Arabie Saoudite va organiser la prochaine Coupe du Monde de football en 2034.

    L’Arabie Saoudite va aussi acheter le club de football de Marseille prochainement de sorte que ces pays n’ont rien à craindre de l’islam radical car ce sont des Etats vassaux qui sont protégés par l’Amérique.

    En vérité, ces mouvements d’islamistes radicaux servent juste à enquiquiner certains pays, à semer des troubles à l’ordre public via du prosélithysme, à bloquer la vie des gens, à faire du communautarisme, le but étant de faire des adeptes pour la secte AL SAOUD afin d’alimenter la caisse saoudienne (9 000 €) / pèlerin donnant in fine de l’enrichissement.

    En clair, la finalité de la religion c’est faire de l’argent sous une forme trompeuse.

    VADIM KIRPITCHENKO
    1 juin 2025 - 10 h 39 min

    Cet article d’Idir Abedrabbou est un concentré de naïveté post-coloniale et d’obsession malsaine pour une France en pleine décomposition géopolitique, morale et diplomatique. Qu’un auteur algérien en 2025 en soit encore à s’interroger sur la “reconnaissance” de l’Algérie par la France dans la lutte contre l’islamisme est tout simplement pathétique. C’est là le cœur du problème : cette posture lamentable d’attente, presque suppliante, vis-à-vis d’un État français qui, depuis trente ans, n’a cessé de torpiller l’Algérie en abritant, finançant et médiatisant les courants islamistes les plus virulents issus du FIS et du GIA. Paris n’a jamais été un partenaire dans la lutte contre l’islamisme : elle a été un sanctuaire.

    Faut-il rappeler à l’auteur que la France, dans les années 90, alors que l’Algérie enterrait ses enfants, ouvrait ses plateaux télé aux idéologues du FIS, accordait l’asile à ses cadres, et laissait ses banlieues devenir les laboratoires d’un islamisme politique toléré, voire instrumentalisé ? Faut-il aussi lui rappeler que la fameuse « lutte contre le terrorisme » de la France s’apparente plus à une politique de façade servant ses propres intérêts néocoloniaux en Afrique qu’à une stratégie cohérente ? Que la France ne reconnaît l’effort d’un pays que lorsqu’il est aligné, docile, prêt à jouer le supplétif dans ses opérations d’influence ?

    Ce n’est pas l’Algérie qui est “oubliée”, c’est la France qui n’a plus de boussole. Une France qui, en Afrique, accumule les revers, les humiliations diplomatiques, les départs précipités et les ruptures stratégiques. Une France qui ne voit plus que par Rabat et Tel-Aviv, croyant encore tenir les ficelles d’un monde qui lui échappe chaque jour un peu plus.

    Ce qui est indigne dans ce texte, c’est cette quête d’approbation, cette obsession de reconnaissance de la part d’un pays qui n’est même plus capable de se faire respecter en Afrique subsaharienne. L’Algérie n’a pas à être validée par une puissance néocoloniale sur le déclin. Ce n’est pas à Paris de décider qui est crédible ou pas dans la lutte contre l’islamisme, encore moins lorsqu’elle a été si complaisante avec ces mêmes courants. Que l’auteur cesse de quémander une reconnaissance qui n’a aucune valeur. Que l’Algérie trace sa route, indépendante, cohérente, et tournée vers des partenaires plus fiables et respectueux. Quant à la France, elle ferait bien de balayer devant sa porte.

      Dalila
      1 juin 2025 - 12 h 24 min

      Merci,

      Dr Kelso
      1 juin 2025 - 13 h 29 min

      @VADIM KIRPITCHENKO
      Excellent commentaire.
      La France n’est pas le centre de l’univers !
      Ce ne sont pas les partenariats win win et dans le respect mutuel qui manquent en Algérie.
      Le monde entier c’est parfaitement Qui tue qui !

      Ouchen azguar
      1 juin 2025 - 13 h 46 min

      Excellent commentaire !

      Anonyme
      1 juin 2025 - 16 h 01 min

      Très bonne appréciation de l’entrisme frériste en France. Après tout, ce n’ est que le retour de boomerang de l’instrumentalisation de l’islam prônée et développée par le raciste Mitterand et ses accolytes pour nuire à l’Algérie.
      Qu’ils se dépatouillent à présent avec les fruits de leurs funestes machinations, et qu’ils dégustent à leur tour les délices de l’islamisme terroriste qu’ils ont enfanté et amoureusement nourri en leur sein.
      L’Algérie a des caps plus sains et plus sereins à suivre !

    Anonyme
    1 juin 2025 - 10 h 24 min

    La distance, c est bon pour la distinction.
    Donc, tout ce qui nous distingue l un de l autre est bon, y compris la distance.
    On peut dire, plus la distance est longue, mieux encore est la distinction.
    Moi, j ai pas de fonds en France, en plus, je suis pas « dignitaire ».
    Ma mère m a appris, « * Elli baaek bhabba bassla, biou bgchourha ».
    Le problème., ce n est pas d avoir peu d amis, mais c est d être aimé par tout le monde.

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