400 Algériens à la Silicon Valley : comment faire entrer l’Algérie dans la 5e révolution technologique

Silicon Valley
Université de Silicon Valley. D. R.

Une contribution de M. Boumaza – Bien qu’il n’existe aucun recensement connu à ce jour, on estime à pas moins de 400 Algériens exerçant dans la célèbre Silicon Valley, sans compter les milliers de chercheurs et ingénieurs enseignant ou ayant obtenu leur diplôme dans les universités et instituts prestigieux des Etats-Unis et du reste du monde, Algérie comprise.

Ces hommes et femmes, disséminés aux quatre coins du globe et unis dans un même but et par le même lien : l’Algérie, constituent une véritable force de construction massive, capable de propulser, à court ou moyen terme, le plus grand pays d’Afrique au rang de puissance majeure, qui compte dans le concert des nations.

Or, à l’heure de l’internet, de la 5G, et autres progrès des TIC, ces talents ont la possibilité de contribuer au développement de leur patrie sans avoir à se déplacer. A distance, ils peuvent promouvoir ou créer des ventures en Algérie, notamment au Cyberparc de Sidi Abdallah, dans la wilaya d’Alger, destiné à devenir la Silicon Valley algérienne.

Ainsi, à l’instar de la Chine et de l’Inde, les Algériens de la fameuse baie de San Francisco gagneraient à encourager, dans un premier temps, la délocalisation  de certains services et solutions informatiques et numériques en Algérie, si nécessaire après une formation ou une mise à jour des connaissances et des compétences à l’adresse de leurs compatriotes algériens.

Bien entendu, ils peuvent s’installer dans leur pays d’origine, où on leur réserverait un terrain pour construire la villa de leurs rêves dans cette localité prévue pour constituer la pointe de la technologie régionale, et dont le climat méditerranéen fait pendant à celui de sa sœur jumelle californienne.

Pour faire entrer l’Algérie de plain-pied dans l’ère de la 4e révolution industrielle et amorcer la 5e révolution technologique, rien n’est laissé au hasard. Le président Tebboune, dans sa vision d’une Algérie au diapason et à la pointe des progrès techniques et dans son désir de la voir rattraper le plus rapidement possible son retard technologique, a mobilisé tous les moyens nécessaires, notamment à travers la création d’Ecoles supérieures spécialisées en mathématiques, intelligence artificielle, nanotechnologie et systèmes embarqués au Pôle universitaire des sciences et technologies de Sidi Abdellah.

D’autre part, des initiatives et des projets essaiment çà et là pour réunir nos experts et compétences de tous les horizons, tant géostratégiques qu’intellectuels. Ceux-ci seraient, du reste, bien inspirés de créer par ailleurs une plate-forme ou un réseau professionnel dédié à la communauté scientifique algérienne, à l’instar de LinkedIn.

Car, en définitive, les pionniers et les héros de cette ère technologique sont les chercheurs et les ingénieurs. Ceux-là sont véritablement les artisans de la souveraineté et de la puissance de leur patrie. Or, l’on ne se décrète pas et l’on ne devient pas héros ou pionnier sans rencontrer de grandes difficultés et de multiples entraves et sans les surmonter avec conviction et détermination. C’est cela qui en fait des êtres d’exception.

M. B.

Comment (10)

    icialG
    14 juin 2025 - 10 h 24 min

    Y a la liberté d’expression et y a la censure
    Ou alors demander ce qu’il faut écrire pour plaire même si cela n engage que ma responsabilité
    Bien a vous

    Abou Stroff
    14 juin 2025 - 7 h 14 min

    « 400 Algériens à la Silicon Valley : comment faire entrer l’Algérie dans la 5e révolution technologique » titre M. B..

    je pense que l’Algérie entrera dans la 5ème révolution dès que les algériens aurons compris, entre autres « comprenettes », que:

    – la religion n’a pas vocation à gérer la « cité » (« la critique de la religion est la condition préliminaire de toute critique »)
    – la derwacha à laquelle croit une majorité d’algériens est l’ennemi de la science et du savoir.
    – ils ont besoin de dirigeants capables de leur proposer, au lieu du bricolage que nous observons chaque jour que Dieu fait, une « odyssée » qui nous mobilisera en tant que peuple et Nation et qui nous extirpera de l’arriération, à tous les niveaux, dans laquelle nous pataugeons.
    – avant de penser aux cerveaux expatriés, ils faut, d’abord, mettre en valeur les cerveaux locaux en les mettant pas sous la coupe de brosseurs incompétents dont la seule caractéristique est de savoir ……………….. brosser dans le sens du poil, les dirigeants du moment.
    – etc.

    moralité de l’histoire : il n’y en a aucune, à part que la logique de renouvellement du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui domine, objectivement et subjectivement, la formation sociale algérienne est, tout à fait incompatible avec les conditions pré-citées, d’où la conclusion incontournable :

    « la création d’Ecoles supérieures spécialisées en mathématiques, intelligence artificielle, nanotechnologie et systèmes embarqués au Pôle universitaire des sciences et technologies de Sidi Abdellah » fera …….pschitt au même titre que les « écoles supérieures de n’importe quoi » qui ont vu le jour depuis une quinzaine d’années et qui ont fini par s’aligner sur les facultés en termes de médiocrité.

    Wa el fahem yefhem.

    Anonyme
    14 juin 2025 - 6 h 52 min

    Le nom de la “nouvelle” ville à une connotation mystique, maraboutique, mythique …bref tout sauf les science ou la technologie
    Commencez donc par changer ce nom qui n’a rien à voir avec les sciences dans le subconscient des algériens

    B-Hadj
    14 juin 2025 - 6 h 35 min

    Bakhta Ben Amor en effet je Vous rejoins , oh combien aussi des Rajels Trop Instruits, Trop Honnêtes, Trop Intégres qui refusaient de Volet car craignaient Allah et ne Voulaient pas trahir les Principes pour lesquels ils s étaient Battus furent rétrogradés , relégués à des postes ne correspondant pas à leurs Niveaux de Compétences, une Humiliation, une Blessures Béante n ayant jamais été refermé
    . la Trahison faisait figure de bonne Vertue des soient disant hommes que l on nomme sous hommes : Arrogants , Voleurs Moutakabour , Hagarine ne savant même pas faire leurs Travails de Dirigeants se prenaient pour ce qu ils n étaient pas , l Algérie d Avant a beaucoup Trahit , Blessé à Vie , Humilié des Grands HOMMES Incroyables, inemaginables …. Inchallah l Algérie d Aujourd’hui ramènera ses Meilleurs Enfants , espérant les Compétences, la Crainte d Allah et les bonnes Vertus soient pris en compte . L Algérie ne se développera qu avec ce genre de Rajels les Grands Hommes et l Armée , la Combinaison si je peux dire magique de ces deux Grands Poids. Ainsi les Algériens Haraga ne pourront plus effectuer la Traversée de la mort, l Algérie prouvera au monde que l Avenir se construit chez elle et non hors de ses frontières

    Chark
    14 juin 2025 - 6 h 31 min

    Esperons que cette élite Algerienne à une conscience et quelle ne travaillent pas dans les technologie de l’armement qui serviraient aux us-sionistes de massacrer des musulmans comme ils le font actuellement en Palestine , au Yémen , et en Iran ?

    Anonyme aussi
    14 juin 2025 - 1 h 44 min

    Malheureusement ils semblaient tout savoir et où exactement frapper pour faire le plus de mal. Les complicités internes semblent avoir bien fonctionnées. Une leçon à méditer pour notre pays.

    Rêvons toujours!
    14 juin 2025 - 1 h 38 min

    Chakhib Khalil était marié à une palestienne. Quelqu’un quelque part a décidé que ces entraves vécues par le reste ne s’appliquaient pas à ces gens là. Je me rappelle du temps (début des années 80) où mon frère et sa femme étrangère tous deux enseignaient la chimie dans une université algérienne dont je tairais le nom pour garder leur anonymat. Un beau jour il la déballe de son poste pour le donner à un Palestinien. C’était une étrangère et lui bien sûr lui il ne l’était pas. Comme c’était l’ainé et notre père n’était plus, il a accusé le coup et finit sa carrière dans la même université. Je ne crois pas qu’il ait jamais été heureux dans le pays de ses ancêtres et pour cause. Le Palestinien avait plus de droit que sa propre épouse pourtant hautement qualifiée et aimée de ces étudiants et surtout ses étudiantes qui voulaient toutes suivre la même carrière.

    Une Promesse Algérienne pour tous
    14 juin 2025 - 0 h 51 min

    Les gens de classe Moyenne cherchent tous a être Successful par la MÉRITOCRATIE et avoir une Bonne Qualité de Vie ( Logement , Esucation, Santé , Sécurité)
    C’est une promesse Algérienne qui doit être réalisable et garanties a tous les Algériens en Algérie 🇩🇿 et pas uniquement pour ceux qui souhaiteraient “revenir” …ou pas.

    Hamma
    13 juin 2025 - 19 h 51 min

    Vous oubliez que l’Inde a déjà sa « Silicon Valley » à Bangalore, et depuis très longtemps. De plus ils sont parfaitement anglophones, ce qui facilite les transferts de savoir et les délocalisations, ce qui n’est pas le cas ici (et ce n’est pas près de l’être malgré les grands discours…).

    Bakhta Ben Amor
    13 juin 2025 - 18 h 21 min

    C’est beau de rêver que ces algériens reviennent, mais ce qu’on a tendance à oublier c’est que les véritables tenants des décisions en Algérie, ne veulent pas d’eux, ne veulent pas que le peuple soit très instruit. La preuve? Le système éducatif offert sur plateau d’argent aux islamistes de tous bords qui font tout pour créer un conflit de génération entre les francisants et arabisants et maintenant ça sera tous ces deux contre les anglicisants. Un ingénieur algérien ayant eu son baccalauréat en Algérie dans les années 70 gagne aujourd’hui 120 milles dollars par année, les décideurs, les vrais, peuvent-ils offrir le même salaire en plus des avantages sociaux aux algériens dont vous parlez? Non! On leur préfère un footballeur SANS NIVEAU d’instruction, n’ayant même pas atteint la terminale, auquel on offre un salaire 4 fois plus que ce 120 milles dollars, mais sans aucun retour sur investissement. Ramener un chercheur algérien ( professeur, chercheur ou ingénieur) pour lui confier un poste administratif ou le mettre sous les ordres d’un administrateur qui lui fait voir de toutes les couleurs, je ne pense pas qu’il y aura un qui va sauter dans l’inconnu. Il faudra prouver qu’on veut de ces algériens en sautant d’abord le verrou de l’article de la constitution qui interdit aux émigrés qui ont épousé des étrangères d’accéder à haut un poste de responsabilité au pays. Pourtant Boumediene, Taleb Ibrahimi, Chakib Khalil ont accédé à des postes stratégiques même.

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