Le livre «Le couscous, racines et couleurs d’Algérie» rafle le 1er prix du Gourmand World Cookbook awards 2025

Comment (5)

Dr Kelso
23 juin 2025 - 18 h 59 min
Mabrouk and Congratulations !
Perfect ! Well done !
Le couscous est effectivement strictement uniquement et exclusivement Algérien.
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Algérien
23 juin 2025 - 0 h 51 min
Félicitations à notre compatriote Yasmina nous sommes fières de toi !
Même Yasmina est un joli prénom qui sonne typiquement algérien.
« Celui qui veut manger ce que nos anciens mangeaient, qu’il vienne dans mon restaurant. »
Où se trouve ce restaurant s’il vous plait, en Algérie, en France ou je vis depuis des décennies ?
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ANONYMOUSTOP
22 juin 2025 - 22 h 28 min
Mabrouk et Félicitations !
Je viens d’en entendre parler dans le Hebdo Show Algeria sur AL24NEWS.
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Mohamed El Maadi
22 juin 2025 - 17 h 29 min
### **Yasmina Sellam : une femme, un couscous, et la reconquête d’un peuple**
Dans un monde pressé d’oublier, il y a des femmes qui, en silence, restaurent ce que les empires, les voleurs de mémoire et les faussaires d’identité ont tenté d’effacer. Yasmina Sellam est de celles-là.
À Lisbonne, au prestigieux **Gourmand World Cookbook Awards 2025**, son ouvrage *Le couscous, racines et couleurs d’Algérie* a remporté le premier prix dans la catégorie « Culture culinaire ». L’Algérie, une fois n’est pas coutume, a été honorée non pour sa douleur ou son pétrole, mais pour son génie culinaire. Ce prix n’est pas seulement une distinction gastronomique, c’est une **victoire politique et mémorielle**.
Yasmina Sellam, ancienne professeure de mathématiques, passionnée d’histoire vivante, a patiemment recueilli les recettes de nos aïeuls, celles que les livres français n’ont jamais traduites et que certaines cuisines voisines ont honteusement revendiquées. Elle a remonté le fil des époques, des terroirs, des gestes oubliés. Et comme un défi lancé au monde, elle a ouvert un restaurant en disant :
> *« Celui qui veut manger ce que nos anciens mangeaient, qu’il vienne dans mon restaurant. »*
Cette phrase est une insurrection tranquille. Car au moment où certains, à coups de lobbys, de documentaires falsifiés et de campagnes sur mesure, s’acharnent à **dérober à l’Algérie ses emblèmes** — du haïk au couscous, du caftan à la datte — Yasmina Sellam oppose le savoir, la source, l’authenticité.
Tandis que le Maroc tente de breveter le couscous dans un silence complice des institutions internationales, tandis qu’en Israël des chefs “méditerranéens” osent parler de *couscous levantin* dans des palaces de Tel Aviv, une femme algérienne vient rappeler au monde que **la cuisine est aussi un champ de bataille postcolonial**. Elle montre que résister, c’est parfois pétrir, mijoter, infuser, nommer.
Son livre, publié par l’ANEP en 2024, n’est pas un recueil de recettes. C’est un manifeste. Une œuvre de mémoire contre l’amnésie organisée. Une preuve que l’on peut transmettre sans trahir, faire revivre sans folkloriser, aimer son pays sans slogans.
Dans un monde où nos traditions sont pillées puis revendues sous d’autres drapeaux, le travail de Yasmina Sellam est un acte de souveraineté. Une souveraineté douce, mais inaltérable. Celle qui se goûte à la cuillère, se transmet à table, se défend dans les livres.
Yasmina ne parle pas fort. Elle ne crie pas à l’usurpation. Elle **cuisine la preuve**. Elle incarne cette Algérie qui ne mendie pas sa reconnaissance, mais qui **impose son évidence**.
Qu’un prix mondial ait couronné ce travail n’est pas anodin. C’est un signe. Que l’Algérie n’a pas dit son dernier mot. Que nos femmes portent encore la vérité des choses. Et que nos traditions, loin d’être un folklore à vendre sur des stands d’expositions universelles, sont les piliers silencieux de notre dignité.
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Brahms
22 juin 2025 - 4 h 05 min
Bravo et félicitations.
Il faut remettre au gout du jour tout le répertoire algérien en recette de cuisine sinon d’autres pays les piqueront. Les recettes de cuisine sont très importante dans la culture et la vie de tous les jours.
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