Les Français bientôt débarrassés de la lobbyiste corrompue du régime de Rabat

Rachida Dati
Rachida Dati passera quelques années à l'ombre. D. R.

Par Nabil D. – La lobbyiste corrompue du régime voyou de Rabat, jusque-là intouchable par la bénédiction de l’Etat profond français, a un pied en prison. La Marocaine infiltrée par André Azoulay dans les rouages de l’Etat français et européen – gouvernement et Parlement – sera bientôt jugée, le tribunal ayant rejeté, en toute logique, son recours, tous les éléments confirmant sa vénalité.

«Selon nos informations, le ministère public avait demandé le rejet de la requête de Rachida Dati lors de l’audience qui s’est tenue à huis clos. Et pour cause : les documents qu’elle évoque dans sa requête ne sont en réalité pas cités dans le réquisitoire définitif», rapporte BFMTV, qui rappelle que «tout au long de la procédure, Rachida Dati a multiplié les recours pour tenter de torpiller le dossier la visant ou, à tout le moins, le ralentir».

L’actuelle ministre de la Culture d’Emmanuel Macron est accusée d’avoir perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d’honoraires signée avec une filiale de la marque au losange, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu’elle était députée européenne. Les investigations ont cherché également à déterminer si cette convention d’honoraires avait pu servir à masquer une activité de lobbying au Parlement européen, interdite à tout élu, précisent les médias français.

Rachida Dati, qui a accompagné Emmanuel Macron lors de sa dernière visite à Rabat, est pratiquement la seule rescapée du gouvernement Attal. Sa longévité dans les rouages de l’Etat français, non seulement intrigue, mais est symptomatique du caractère délétère et déliquescent du pouvoir français, gangréné par les fonctionnaires agents marocains infiltrés. Son parcours la destine moins à d’interminables postes de responsabilité à différents niveaux de l’Etat qu’à un long séjour en prison. A chaque étape de sa carrière politique, elle a symbolisé la corruption, le conflit d’intérêts, la rapine, l’abus d’autorité.

La Marocaine, maternée dès son jeune âge par le théoricien en chef du sionisme en France, Jacques Attali, a été prise en charge par le puissant groupe industriel public Matra pour suivre ses formations qui allaient la propulser sur le devant de la scène politique dès l’arrivée au pouvoir de son mentor, Nicolas Sarkozy, dont elle est le fidèle lieutenant à ce jour.

La carrière professionnelle de Rachida Dati est jalonnée de scandales. Admise à l’Ecole de la magistrature sans passer les épreuves du concours, elle fournit un faux curriculum vitae, selon Le Canard Enchaîné. Elle effectue un stage chez Elf grâce à un ancien ministre de la Justice qu’elle rencontre lors d’une réception à l’ambassade d’Algérie à Paris, puis elle est recrutée par Matra, pistonnée par le milliardaire Jean-Luc Lagardère, ensuite à la BERD sur intervention de Jacques Attali.

La fille d’immigré marocain est dévorée par l’ambition. Pour parvenir à ses fins, elle se fait adouber par de hauts fonctionnaires influents dans le but d’obtenir ce qu’elle veut, au point que, se sentant pousser des ailes, elle reçoit blâme sur blâme pour son comportement de despote. Ainsi, durant sa formation d’auditrice de justice, elle reçoit un avertissement du procureur de Péronne pour avoir manqué de respect à des fonctionnaires et est convoquée par le premier président de la Cour d’appel d’Amiens, qui lui reproche son indiscipline et ses absences répétées, justifiées par ses déplacements fréquents à Paris où elle fréquente le gotha de la politique et des affaires pour obtenir postes, avantages et argent. Sa candidature à un siège au Conseil d’Etat est rejetée malgré les recommandations émanant des gros bonnets avec lesquels elle s’acoquine dans la capitale.

Alliant fonctions officielles et affaires, l’indéboulonnable Rachida Dati est recrutée discrètement par GDF comme consultante, selon Les Echos qui en fait la révélation, suivi par d’autres confrères qui ont dévoilé l’usage abusif de son mandat de députée pour faire modifier des textes à l’avantage de ce groupe industriel. Ne se limitant pas aux entreprises françaises, elle noue des liens avec des Etats riches en hydrocarbures, le Qatar et l’Azerbaïdjan en l’occurrence, pour profiter de la manne pétrolière en se faisant leur lobbyiste. «Une enquête du média en ligne Blast, publiée en 2024, indique que Rachida Dati a travaillé pour le compte de l’homme-clé du scandale de corruption par le Qatar au Parlement européen», signale-t-on.

Pour sa part, Libération révèle qu’elle est devenue avocate du groupe France Télécom pour une rémunération de 800 000 euros en huit ans. Rémunérée officiellement en qualité de conseil par ces différentes entreprises, Rachida Dati «a utilisé la robe noire comme un paravent à des activités de lobbying ou de mise en relation d’affaires, proscrites pour une élue au Parlement européen».

Joli palmarès qui la conduira dans peu de temps au gnouf.

N. D.

Comment (4)

    Dr Kelso
    27 juin 2025 - 10 h 25 min

    Elle ne passera pas par la case prison comme toute personnalité politique franchouillarde. L’ère des Carignon en prison est révolue.
    La prison c’est pour la France d’en bas pas pour les racailles du haut Sarkozy MLP …en sont la preuve.

    Anonyme
    27 juin 2025 - 10 h 15 min

    Comme son mentor elle n’ira pas en prison et n’aura même pas de bracelet électronique.

    Brahms
    27 juin 2025 - 10 h 05 min

    C’est que du toc, elle manipule pour des bijoux, une garde robe et de l’argent.

    Le système des marocaines est connu dans tout Paris, elles s’acoquinent et couchent avec des pointures pour avoir des avantages (escort girl) puis se cachent sur un emploi fictif alors qu’elles sont entremetteuses.

    L’habit ne fait pas le moine.

      Dr Kelso
      27 juin 2025 - 10 h 21 min

      @Brahms
      Excellent commentaire.

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