Signature d’un accord de coopération bilatérale entre les polices algérienne et suisse
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a coprésidé lundi à Alger, avec le ministre suisse de la Justice et de la Police, Beat Jans, la cérémonie de signature d’un accord de coopération bilatérale entre les services de police des deux pays.
Cet accord, qui s’inscrit dans la dynamique positive marquant les relations entre l’Algérie et la Suisse, a été cosigné par le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Badaoui, et la directrice de la police suisse, Eva Wildi.
Il vise à renforcer la coopération entre les deux institutions policières pour faire face aux différentes formes de criminalité, notamment la criminalité transnationale, économique et financière, ainsi que les crimes liés à la migration clandestine, à la traite des êtres humains et au trafic de drogues.
L’accord prévoit également de renforcer la coopération dans le domaine de la cybersécurité, l’échange d’expertise et des programmes de formation des polices des deux pays.
A cette occasion, Merad a précisé que la visite du ministre suisse s’inscrivait dans le cadre de «la coopération étroite entre les deux pays dans plusieurs secteurs, notamment la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes», ajoutant que l’accord signé assure «un cadre de travail conjoint pour la lutte contre les diverses formes de criminalité», d’autant plus que l’Algérie a récemment renforcé, a-t-il dit, «son arsenal juridique avec de nouvelles lois adaptées sur la lutte contre la criminalité transnationale, la cybercriminalité, la traite des êtres humains, la migration clandestine et tous types de délinquance».
Pour le ministre, cet accord «renforcera les excellentes opportunités de coopération entre les deux instances et permettra d’aller de l’avant vers une étape plus avancée et opérationnelle dans le domaine de l’action policière, afin de faire face à l’ensemble des défis sécuritaires communs», annonçant la formation prochaine d’un groupe de travail conjoint qui sera chargé de la concrétisation des clauses du présent accord.
Après avoir salué «les bonnes relations historiques» entre les deux pays, Merad a rappelé les positions de la Suisse à l’égard de la glorieuse Révolution de libération, souhaitant «le renforcement de la coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines, notamment l’économie et l’investissement».
A son tour, le ministre suisse de la Justice et de la Police a déclaré que son pays partageait avec l’Algérie «des liens diplomatiques et historiques forts», saluant les efforts de l’Algérie pour faire face aux différents crimes transfrontaliers.
Le responsable suisse s’est également félicité du niveau de la coopération entre les deux pays dans les domaines de la justice, de la police et de la lutte contre la migration clandestine, estimant que sa visite en Algérie «permettra de renforcer la coopération bilatérale, afin de relever les défis communs».
Il a, en outre, mis en exergue «l’apport qualitatif» de la communauté algérienne établie à l’étranger dans plusieurs secteurs, notamment l’économie et la recherche scientifique.
R. N.