Interview – Karima Khatim : «Nous ne plierons jamais face à l’extrême-droite !»

Karima Khatim
Karima Khatim, vent debout contre la fachosphère française. D. R.

Mohsen Abdelmoumen : En tant que membre de la communauté algérienne installée en France, comment faites-vous pour supporter l’algérophobie ambiante qui sévit depuis quelques mois ?

Karima Khatim : La situation que vous décrivez soulève des enjeux profonds et interconnectés, propres à un contexte politique et social français marqué par des tensions historiques, des clivages idéologiques et des défis structurels au sein de la Ve République. Il faut faire une analyse profonde structurée des points que vous abordez.

La campagne de dénigrement et de propagande contre l’Algérie et l’Algérien est la marque de fabrique de l’extrême-droite historiquement fondée sur des superstitions et des mythes où le mensonge est l’acteur principal. La communauté algérienne établie en France dans sa globalité de nos jours paye le prix pleinement, juste parce qu’elle réclame que le tissu social a changé en France et que sa présence sur le territoire français date depuis six générations. C’est une vérité qu’on ne peut pas ignorer, et elle est le cordon ombilical qui garantit cette passerelle souhaitée. La diaspora algérienne montrée du doigt est en train de vivre l’enfer sur le territoire français d’une manière directe ou indirecte, et l’instrumentalisation des Algériens est devenue le levier de leur politique.

L’Algérien est quotidiennement sur le banc des accusés et un bouc émissaire victime du populisme autocrate politico-médiatique où l’extrême-droite en quête de vrais projets nourris avec une campagne haineuse envers l’identité algérienne dans sa profondeur historique. Et quand on donne notre vision globale sur le sujet, on devient des ennemis de la République.

A votre avis, la communauté algérienne installée en France ne sert-elle pas de bouc émissaire à des manœuvres politiques sournoises, que ce soit de la part du ministre de l’Intérieur ou de la famille Le Pen qui éprouvent une haine viscérale vis-à-vis de l’Algérie et des Algériens ?

L’extrême-droite et la fachosphère n’ont jamais accepté que l’Algérie ait arraché son indépendance et que celle-ci ne lui ait pas été octroyée par la France coloniale qui n’a jamais pu admettre que le peuple algérien ait fait une révolution en 1954, arrachant ainsi son indépendance et disant «non» à la France coloniale

L’instrumentalisation des Algériens a toujours été un levier de leur politique. A nos jours, l’Algérien est quotidiennement mis sur le banc des accusés et est utilisé comme bouc émissaire, victime du populisme autocrate politico-médiatique, où se mélangent faits divers, passé colonial et crise migratoire. L’extrême-droite, en quête de vrais projets, se nourrit d’une campagne haineuse envers l’identité algérienne dans sa profondeur historique. Et lorsque l’on donne sa vision globale sur le sujet, on devient des ennemis de la République.

La montée des discours de l’extrême-droite française ciblant spécifiquement la communauté algérienne a créé un climat anxiogène. Cette stigmatisation s’inscrit dans une histoire plus longue d’utilisation politique de l’«algérophobie» comme carburant électoral et d’instrumentalisation d’affaires criminelles isolées pour cibler toute une communauté.

Pensez-vous que l’Algérien a encore un avenir en France ?

Nous le disons et le répétons : nous sommes 100% français et 100% algériens. Cette position est d’autant plus justifiable avec la montée de l’extrême-droite. Je dirais même que cette position doit justement être exprimée à cause de la montée de l’extrême-droite. Si tout allait normalement, nous n’aurions en principe pas à asséner cette évidence. Mais en période de défiance, en cette période où l’extrême-droite veut remettre en cause notre double identité et double culture, nous lui faisons comprendre dans les termes les plus limpides qui soient que son projet de division est voué à l’échec.

Etre 100% algérienne et 100% française n’est pas une contradiction, mais une richesse. C’est une question de loyauté, et j’ai grandi avec cette valeur que j’ai héritée de mes origines, de mes racines.

C’est une position qu’on assume pleinement, car elle reflète une réalité vécue par des millions de personnes issues de la double culture. Cette identité plurielle est un pont entre deux nations, un témoignage de ce que la diversité peut apporter de meilleur. Mon père, paix à son âme, m’a toujours enseigné qu’il a combattu le colonialisme, pas la France. En fidèle descendante de moudjahid, je continue de combattre le colonialisme dans toutes ses formes, avec le soutien de nombreux compatriotes français et/ou algériens, tout en continuant à plaider mon amour pour la France et pour l’Algérie.

Certes, la montée de l’extrême-droite en France complique les choses. Ces courants cherchent à enfermer les gens dans des cases, à imposer des choix simplistes : être l’un ou l’autre, jamais les deux. Mais refuser cette injonction, c’est déjà un acte de résistance. Cette double identité, c’est aussi notre double nationalité. A titre d’exemple, je citerai la double nationalité franco-algérienne de l’archevêque Jean-Paul Vesco, élevé au rang de Cardinal par le pape François, et reçu par le président Abdelmadjid Tebboune. Cette élévation est une fierté pour tout le peuple algérien, et un signe supplémentaire, s’il en fallait, de la grande liberté de culte et diversité encouragée en Algérie.

Ma double appartenance me permet de plaider pour le dialogue, car je comprends les deux cultures, leurs sensibilités, leurs défis. Ce n’est pas une faiblesse, mais une force pour construire des passerelles là où certains veulent ériger des murs. Nous agissons donc comme un vecteur de dialogue, un vecteur de diplomatie, pour rappeler avec fermeté les principes sur lesquels il n’est pas possible de déroger, et en même temps agir en bonne intelligence, et avec notre cœur, pour ne pas laisser le poison de la division se propager.

Comment comptez-vous résister à ces torrents de boue fascistes, xénophobes et anti-algériens ? Comment faire face et survivre dans cette situation catastrophique que vit la France en ce moment ?

Nous ne plierons pas. Nous sommes ici, et nous sommes chez nous. Nous avons bâti cette nation, nous avons enrichi cette culture, et nous continuerons à nous battre pour elle. On ressent les effets de certaines campagnes de dénigrement et de stigmatisation, souvent portées par des discours populistes ou d’extrême-droite. Ces attaques s’appuient sur des clichés et des contre-vérités, qui visent autant l’Algérie que les Algériens.

Pourtant, il faut rappeler une réalité simple : la diaspora algérienne est une part intégrante du paysage français. Présente depuis plusieurs générations – parfois jusqu’à la sixième –, elle est profondément enracinée dans le tissu social et culturel. Sa présence, loin d’être un sujet de débat, est une évidence, un lien vivant entre les deux rives de la Méditerranée.

Cette diaspora, c’est une richesse. On la retrouve partout : dans les entreprises, dans les universités, dans les métiers de la culture, de la santé ou de la sécurité. Elle contribue au quotidien par son savoir-faire, son énergie et sa diversité. C’est un pont, une passerelle naturelle entre la France et l’Algérie, et un acteur-clé pour bâtir des relations plus apaisées et constructives.

Quand les relations se tendent entre les deux pays, la diaspora le ressent de plein fouet. Elle le ressent d’autant plus que le sujet algérien est le carburant de l’extrême-droite française, baignée dans la nostalgie des heures sombres de la colonisation, qui attise ces questions pour avoir une visibilité médiatique. Cette instrumentalisation populiste nous fait mal, elle a pour but de créer de la division, du ressentiment et de l’exclusion, mais nous sommes pleinement mobilisés pour rendre vaines ces manœuvres écœurantes. Cela démontre d’ailleurs bien une chose, l’extrême-droite n’est pas seulement l’ennemie autoproclamée de l’Algérie et des Algériens, mais c’est aussi l’ennemie de la France qui travaille à la diviser de l’intérieur, à jeter de l’huile sur le feu et à favoriser les clivages, plutôt que d’œuvrer au vivre ensemble, au partage culturel, et à ce qu’on puisse tous tirer le meilleur de la diversité exceptionnelle qui caractérise le peuple français.

La diaspora a aussi un rôle à jouer : elle peut, et doit, alerter, s’exprimer et rappeler que des millions de personnes sont concernées des deux côtés. Cette voix, qui porte les valeurs de dialogue et de partage, est essentielle pour construire un avenir commun dans lequel chacun trouve sa place. Je dis souvent que nous sommes le cordon ombilical qui lie les deux rives. Nous ne demandons qu’à être utiles, et comptons bien l’être dans l’intérêt de nos deux pays et des valeurs universelles de fraternité, d’égalité et de liberté qu’arborent toutes les mairies en France. Nous portons en nous une nouvelle dynamique, dans le respect mutuel, pour consolider les liens. Il y a des turbulences, mais je suis de nature optimiste : après l’orage, suit toujours le beau temps.

On vous voit sur le plateau de télévision CNews appartenant au grand argentier de l’extrême-droite Vincent Bolloré, devant le pédophile condamné par la justice française Jean-Marc Morandini, où vous faites preuve d’un grand courage en défendant l’Algérie, une certaine idée de la justice et la cause palestinienne. Ce courage est tout à votre honneur et on vous apprécie beaucoup pour cela. A chaque fois que vous intervenez sur ce plateau, vous faites l’objet d’un véritable acharnement et vous vous défendez bec et ongles comme une vraie lionne algérienne. Ne croyez-vous pas que leur invitation à participer à leurs débats est un piège ? Quelle est votre stratégie par rapport à la communication et à votre participation à ces débats biaisés dans la chaîne du démocrate-chrétien fasciste Bolloré ?

Nous sommes contre la politique de la chaise vide, au début de la tempête peu de voix de la diaspora se sont exprimées et il faut beaucoup de courage pour s’opposer fermement à un discours relayé avec tant de violence et d’acharnement. Face à cette pression, il n’est pas facile de prendre la parole et d’être ensuite stigmatisé ou caricaturé. Pourtant, notre diaspora est courageuse et forte. Elle sait se mobiliser, surtout lorsqu’il s’agit d’affirmer la fierté de nos racines et de défendre des valeurs de justice et de respect. Le tout est de briser le silence et nous l’avons fait.

Il faut aussi rappeler que nous constituons une puissante force silencieuse. Au moment opportun, nous sommes toujours à la hauteur des défis et nous continuerons de l’être. Plus le danger est grand, plus nous sommes à la hauteur, c’est dans notre sang. Nous nous sommes mobilisés pour une pâte à tartiner, nous le ferons d’autant plus pour toute notre nation.

En tant que présidente de la Fédération franco-algérienne de consolidation et du renouveau (FFA), j’ai l’honneur et la responsabilité de porter cette voix, de briser le silence et de proposer un discours fédérateur. Cet engagement collectif commence à porter ses fruits : de plus en plus de voix s’élèvent, aussi bien au sein de la diaspora qu’au-delà, pour s’opposer au discours de haine latent et proposer des voix de réconciliation.

Je tiens également à remercier toutes les personnalités françaises, les amis de l’Algérie de divers horizons politiques, qui représentent la France profonde et qui ont appelé à la raison, à la diplomatie et au respect mutuel. Je pense notamment à Dominique de Villepin, Ségolène Royal, Marine Tondelier, Eric Coquerel, et bien d’autres encore. Leur soutien montre que le dialogue et la coopération peuvent encore triompher des tensions et des divisions.

Notre mobilisation commence déjà à produire des résultats. Ce n’est qu’un début, et nous savons qu’il reste beaucoup à faire et que nous partons de très loin, surtout avec cette dernière campagne haineuse. Mais chaque pas compte, et nous continuerons à œuvrer pour un rapprochement entre les deux rives, dans l’intérêt des deux peuples.

Vous avez fait partie de la délégation des élus qui sont venus en Algérie commémorer les massacres du 8 Mai 1945 de Sétif, Guelma et Kherrata, date douloureuse et hautement symbolique. Qu’est-ce qui vous a le plus marquée lors de cette commémoration et qu’en avez-vous retenu ?

La FFA exprime sa profonde gratitude au ministre Rebigua, aux walis de Sétif et de Béjaïa, ainsi qu’à l’ensemble des officiels et organisateurs pour la qualité de l’accueil, la richesse des échanges et le sérieux avec lequel ils conduisent le travail de mémoire. Cette démarche, fondée sur la reconnaissance et le respect mutuel, constitue une base solide pour renforcer les ponts entre les deux rives de la Méditerranée.

Les martyrs, par leur sacrifice, ont refusé l’asservissement. Ils ont payé le tribut le plus élevé qui soit, celui de la vie et du sang, pour que l’Algérie se relève, digne et libre. En nous recueillant sur ces terres marquées par l’Histoire, nous leur avons adressé, ensemble, un message solennel : que l’Algérie est aujourd’hui libre, indépendante et souveraine. Que c’est à leur sacrifice qu’elle le doit. Que leur mémoire demeure une dette qui ne s’oublie pas et qui ne s’efface jamais, pour notre génération comme pour toutes celles à venir. Nous portons en nous la responsabilité collective et populaire d’être à la hauteur de notre histoire.

La commémoration du 8 Mai 1945 tient une place unique dans le cœur de tous les Algériens et le nom de Bouzid Saâl, premier martyr tombé en ce sombre jour, résonne comme un symbole vibrant de fierté et de dignité pour tout le peuple algérien. Si les occasions de commémoration sont nombreuses dans notre pays, celle-ci se distingue par son symbolisme et par l’ampleur du sacrifice consenti. Chaque parcelle de notre terre, de Tébessa à Bab El-Assa, de Tipasa à Tin Zaouatine, porte l’empreinte de ceux qui ont combattu pour la dignité et la souveraineté.

Pour beaucoup d’entre nous, vous êtes un modèle d’engagement et de courage. Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes générations, notamment de notre communauté installée en France, qui veulent se battre pour notre grande Algérie millénaire qui s’est forgée dans la lutte et dont le sacrifice de millions de martyrs nous a donné un Etat et un drapeau à l’issue d’une formidable épopée ? Quel est votre message à leur intention ?

Nous sommes nombreux en France à porter ce discours de dialogue, de mémoire et de vérité historique. Nous refusons que l’histoire soit instrumentalisée à des fins politiques. Nous affirmons que l’histoire doit être enseignée dans toute sa douleur, car elle est un pont entre les peuples. L’histoire partagée entre la France et l’Algérie, aussi douloureuse soit-elle, est une richesse si elle permet de bâtir un avenir commun basé sur la compréhension mutuelle.

Nous affirmons également qu’il n’existe aucune rancune entre les peuples. La mémoire des martyrs algériens, tout comme la voix des moudjahidine encore vivants, sont unanimes : aucun grief envers la France ou les Français. Le grief est adressé à la machine coloniale, à ses partisans qui, aujourd’hui encore, tentent de justifier l’injustifiable, de glorifier les crimes de ce passé et de trouver des aspects positifs aux génocides commis par un Etat tortionnaire. Non, la colonisation n’a jamais été un bienfait. Ce sont ces discours incendiaires que nous condamnons.

Le travail de mémoire que nous appelons de nos vœux, pour lequel nous lutterons jusqu’au bout, est celui qui rendra inacceptable que les tragédies se reproduisent. L’histoire se répète lorsque les hommes refusent de la regarder en face. En oubliant les leçons du passé, nous nous condamnons à les revivre.

Et aujourd’hui, nous voyons cette tragédie se répéter sous nos yeux, à Gaza, en Cisjordanie et dans tous les territoires occupés palestiniens. Le tribut payé par le peuple algérien se répète, avec des populations bombardées, affamées, privées d’eau, de soins, de liberté d’expression. Nous voyons des hommes, des femmes et des enfants écrasés par l’injustice, privés de tout, même de leur humanité, sous le regard complice de ceux qui continuent de considérer l’entité génocidaire comme un partenaire sans jamais reconnaître un Etat palestinien.

L’Algérie, par son histoire, ne sera jamais totalement accomplie tant que le peuple palestinien restera sous le joug de ses tortionnaires. A l’heure où les extrémistes sionistes prônent une nouvelle Nakba, où l’ombre du fascisme plane sur la terre de Palestine, nous rappelons que l’histoire enseigne que le sang appelle le sang, que la haine appelle la haine, mais que la justice finit toujours par triompher. La solution est politique, et notre devoir est d’y parvenir.

Nous devons, urgemment, nous ranger derrière les peuples opprimés, ceux qu’on bombarde, affame, prive d’eau, de soins, de lumière, de liberté. Ceux que l’on veut chasser dans le désert pour coloniser encore leurs terres. Nous sommes les enfants de Gaza. Nous sommes les enfants de Cisjordanie.

Nous sommes les enfants de tous les peuples colonisés. Et notre combat ne cessera que jusqu’à la victoire de la justice et de la dignité.

Le sang des martyrs algériens est un exemple pour les opprimés de toute la Terre, et notamment pour la résistance palestinienne. Leur courage, leur foi en la liberté, leur refus de l’injustice sont une lumière pour ceux qui luttent encore aujourd’hui. Nous serons dignes de leur mémoire.

Notre voix sera toujours celle de la paix, de la justice et du droit international. Notre engagement est celui de la mémoire et de la vérité. Nous refusons que les sacrifices de nos martyrs soient trahis par le silence ou l’oubli. Nous refusons que l’histoire soit utilisée pour justifier l’injustifiable.

Que pouvez-vous nous dire à propos de votre association FFA ? Quelles sont ses missions et ses actions ?

La Fédération franco-algérienne (FFA) est une association agréée avec statuts, charte et règlement intérieur, qui prône les projets en commun pour renforcer et consolider les relations bilatérales entre l’Algérie et la France. Sa feuille de route est de contribuer à bâtir un soft power. Son rôle sera de fédérer notre communauté nationale à travers un vis-à-vis clairement identifié, structuré et protégé.

Il sera question de porter ces messages de consolidation entre les deux rives de la Méditerranée. Le réseau, composé de centaines d’élus, acteurs majeurs de la société civile, est destiné à croître en nombre et en influence. Il constituera un poids social considérable. Il représentera une masse électorale non seulement significative mais également stratégique lors des prochaines échéances électorales.

L’impulsion initiale de la FFA marque le début d’une stratégie globale, élaborée et adaptée. Face aux défis et dangers multidimensionnels de notre époque, pour faire face à l’extrême-droite, cette stratégie constituera une réponse appropriée pour protéger notre identité partagée et pour intégrer pleinement notre communauté nationale dans le processus de développement, accélérant ainsi la construction d’une Algérie nouvelle.

Notre objectif est d’engager activement toutes les couches de notre communauté forte et diversifiée à l’étranger dans cette démarche. Je souligne également notre rôle de binationaux dans la défense des intérêts et des positions de l’Algérie, notamment face à la désinformation actuelle sans précédent à l’échelle française. A cet égard, la préservation de la mémoire nationale à travers des témoignages et des thématiques liées à l’histoire riche de notre chère Algérie permet la prise en charge des questions liées à son présent pour mieux appréhender son avenir.

Avez-vous un message à transmettre aussi aux autorités algériennes ?

Nous saluons le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour cette souveraineté retrouvée. Nous saluons le soutien apporté par la diplomatie algérienne à la famille du jeune Nahel en 2023, ainsi qu’à l’ensemble des membres de la communauté algérienne en France. Cela nous a rassurés de savoir que notre patrie l’Algérie sera toujours derrière nous.

Un proverbe chinois dit «pour un homme qui a faim, il vaut mieux lui apprendre à pêcher que de lui donner du poisson». Il est question de lancer parallèlement une stratégie globale réfléchie et adaptée qui, en ces temps de défis et dangers multidimensionnels, sera une réponse adéquate pour préserver notre nation mais également pour intégrer pleinement notre communauté nationale dans l’équation de développement et accélérer le processus d’édification de l’Algérie nouvelle. Notre ambition est d’associer effectivement à notre démarche l’ensemble des strates que composent notre forte et riche communauté à l’étranger et construire ce pont souhaité entre les deux rives de la Méditerranée.

Que pouvez-vous nous dire à propos de certains usurpateurs opportunistes et escrocs qui prétendent agir au nom de la communauté algérienne en France ?

Ma grand-mère, paix a son âme, aimait à répéter ce dicton bien de chez nous, qui dit qu’il ne reste dans le fleuve que ses pierres.

A l’occasion de la célébration du 63e anniversaire de la fête de l’Indépendance et de la Jeunesse, je vous souhaite aïd istiklal moubarak pour notre peuple dans sa diversité, notre Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, et tous les services de sécurité, une armée vraiment populaire qui veille sur l’intégrité territoriale de notre pays dans un contexte géopolitique complexe.

Interview réalisée par M. A.

Karima Khatim est présidente de la Fédération franco-algérienne de consolidation et du renouveau, conseillère municipale du Blanc-Mesnil, conseillère territoriale du Grand Paris, consultante média.

Comment (42)

    Mon point de vue personnel différent n’a pas pour intention d’entrer en conflit avec les propres croyances, valeurs ou idéologies du président de la FFA.

    En France, la religion majoritaire est le catholicisme (avec d’autres minorités religieuses), tandis qu’en Algérie, c’est l’islam (avec une minorité chrétienne). La Constitution algérienne définit «l’islam, l’arabisme et l’amazigh».

    Pour l’instant, c’est encore une façon de parler «franco-algérien». Or, il n’existe pas une seule nationalité, un seul passeport ou une seule carte d’identité franco-algériens, ni en Algérie ni en France (Ailleurs, il n’existe pas un seul document attestant officiellement de deux nationalités!).

    On ne peut pas être 100% algérien et 100% français, comme cette femme voudrait nous le faire croire. A moins d’aller à l’église le dimanche et à la mosquée le vendredi, et d’ignorer votre identité pour ne pas être influencé par votre histoire personnelle, principalement votre religion, votre culture, votre langue, votre famille, et bien d’autres facteurs (auquel cas, vous n’appartenez à aucun des deux).

    L’identité, surtout lorsqu’elle est liée à diverses origines géographiques ou culturelles, est rarement monolithique. Cela suggère que les individus liés à deux pays de religions ou de cultures différentes peuvent se sentir divisés, sans jamais vraiment s’identifier à l’un ou l’autre.

    Ce n’est pas une question de citoyenneté, mais plutôt de sentiment d’appartenance et de soi. On peut être citoyen des deux pays et se sentir encore divisé.

    La condescendance française est facilement reconnaissable. Ceux qui vous entourent sont simplement frustrés, parce qu’ils nourrissent un fantasme (heureusement) irréalisable: l’Algérie n’est pas et ne sera plus française. Peut-être discrètement, vous êtes traité comme une citoyenne de seconde zone sur le papier; c’est la lueur d’ironie dans leurs yeux et leur faux sourire; ce mépris, adouci par un semblant de bonne volonté, me révolte.

    Anouar Macta
    9 juillet 2025 - 8 h 43 min

    (…)
    Dans une époque saturée de récits identitaires, rares sont les figures aussi symptomatiques que celle de « Ben le Patriote ». Ancien militaire, pompier et désormais influenceur, Benamar, de son vrai nom, s’est hissé au rang de symbole républicain en ligne. Sur TikTok comme à la télévision, il répète : « Soyez fiers d’être Français », « Chantez la Marseillaise », « Défendez votre pays ».

    Mais ces derniers temps, le message a changé de registre. Moins généraliste, plus ciblé. Sur BFM, Ben s’adresse directement à ses abonnés : « Si vous êtes Français, défendez la France contre l’Algérie. » Le propos est net, la cible désignée : non pas l’islamisme, non pas la violence, mais **l’Algérie**. Une nation entière, convertie en adversaire moral.

    Ben n’est pas un orateur spontané. Il incarne une matrice bien connue : celle du « bon immigré » — loyal, intégré, reconnaissant — devenu levier dans les guerres mémorielles contemporaines. Et son origine algérienne n’est pas anecdotique. Elle est même centrale à son utilité politique.

    Depuis plusieurs mois, les tensions entre Paris et Alger s’intensifient : gel diplomatique, polémiques sur les visas, rhétorique hostile dans certains cercles politiques français. Dans ce climat, mettre en avant un Franco-Algérien qui désavoue son pays d’origine devient un geste stratégique. L’opération est subtile : elle ne condamne pas frontalement les Algériens, elle les pousse à choisir leur camp — par l’exemple, non par la contrainte.

    Ce qui frappe dans le discours de Ben, c’est son **silence sur les autres pays du Maghreb**. Aucune critique du Maroc, aucune mise en cause de la loyauté tunisienne. Seule l’Algérie est interpellée, suspectée, pointée. Et cette sélectivité n’est pas fortuite. Elle épouse une logique diplomatique française récente : se rapprocher de Rabat, contenir Alger, fragmenter l’imaginaire maghrébin en hiérarchies de loyauté.

    Ce n’est donc pas un appel au civisme universel, mais un test de fidélité asymétrique. L’adhésion nationale devient ici une forme de désolidarisation — de l’histoire, de la mémoire, du sang. Ben ne célèbre pas la République, il y réclame une place en dénonçant ceux qui lui rappelleraient un passé douloureux. Il est l’exception qui confirme la suspicion.

    Mais ce patriotisme conditionnel produit une illusion. Il valorise un modèle de citoyenneté sacrificielle : pour être accepté, il faut non seulement aimer la France, mais oublier l’Algérie. Cette dynamique n’est pas neuve. Elle a déjà existé sous d’autres formes : dans les corps coloniaux, dans les services spéciaux, dans les discours sécuritaires. Toujours avec la même exigence : prouver sa place.

    On pourrait croire que Ben n’est qu’un homme sincère. Peut-être l’est-il. Mais la sincérité n’annule pas la fonction. Il incarne un dispositif : celui par lequel un pouvoir dominant valide certaines voix issues de l’immigration, non pas pour ce qu’elles disent, mais pour ce qu’elles permettent de ne plus entendre. Il permet d’invisibiliser les discours critiques, les mémoires douloureuses, les loyautés partagées.

    La République n’a pas besoin de figures exemplaires. Elle a besoin de justice, de cohérence, de mémoire apaisée. Lorsqu’elle élève au rang de modèle ceux qui renoncent à leur histoire, elle ne bâtit pas une nation — elle érige un filtre.

    Et demain, si l’extrême droite devait accéder au pouvoir, ce filtre deviendrait un tamis sécuritaire. Ce type de figure, d’apparence rassurante, servirait alors à désigner l’Algérie comme matrice d’une menace intérieure, à légitimer une politique d’exception ciblée, et à rejouer symboliquement la bataille d’Alger — à Paris cette fois-ci. Non plus avec des parachutistes, mais avec des préfets, des lois et des récits. C’est cette fonction, déjà en place, qu’il convient de lire derrière l’apparente banalité d’un influenceur patriote.

    Anonyme
    8 juillet 2025 - 17 h 05 min

    De passage a Roissy CDG une vendeuse a essayé de me fourguer un jus de fruit Made in France
    100% pomme 100% orange 100% fraise
    et 100% poire
    sans additifs, sans sucre et garanti 100% organique

    J’ai préféré prendre une bonne bouteille de Hamoud Boualem AOC.

      @ Anonyme 8 juillet 2025 - 17 h 05 min
      8 juillet 2025 - 21 h 01 min

      Hors sujet

    Brahms
    8 juillet 2025 - 16 h 26 min

    Le couple MACRON s’amusent bien chez les WINDSOR en Angleterre,

    En effet, ils font le TOUR DU MONDE des royautés pour montrer leurs habits et pour manger de bons plats
    et boire des bonnes coupes de champagne et dès qu’ils arrivent en France, ils recommencent à radoter sur
    la crise financière, l’inflation, les guerres pensant que l’immigré ira bosser H24 pour payer leurs dépenses.

    Que fait l’extrême droite, rien, Eric Ciotti où est il pour dénoncer tout ça ?

      Anonyme
      9 juillet 2025 - 2 h 51 min

      Votre intérêt pour notre pays nous honorent. Peut être qu’il serait également appréciable de vous concentrer sur votre pays et remédier à ses lacunes. Non ?

    Kadour El Vingtquatre
    8 juillet 2025 - 13 h 21 min

    À tous ceux qui réagissent avec haine ou ironie à la formule de Karima Khatim « 100% française, 100% algérienne »: un peu de lucidité, un peu de décence.
    D’abord, son propos est limpide : elle ne dit pas qu’on peut être deux fois entier dans un calcul mathématique, elle affirme qu’elle est pleinement française et pleinement algérienne dans son être, dans son vécu, dans son histoire. Et c’est le cas de millions de Franco-Algériens, mais aussi de centaines de millions de binationaux dans le monde. Ce n’est ni une bizarrerie, ni une trahison, c’est une réalité humaine et politique.
    Ensuite, à ceux qui jouent la carte de la guerre hypothétique entre les deux pays pour exiger un « choix », relisez-la. Karima dit justement que son combat est d’éviter cette guerre, d’agir comme un pont, pas comme un soldat. Une posture sage, pacifique, généreuse, que certains transforment avec malveillance en duplicité. Voilà ce qu’on appelle inverser les valeurs.
    Enfin, ces commentaires haineux ignorent volontairement que l’Algérie-bashing actuel est le fait d’une minorité agissante, bruyante et puissante, mais elle n’est pas de la France. On peut et on doit dénoncer les discours extrémistes sans tomber soi-même dans une logique extrême. Un peu d’honnêteté, un peu de décence : c’est le minimum qu’on peut attendre quand on parle d’une femme qui milite pour la paix, et pour l’algérie.

      Hamma
      9 juillet 2025 - 7 h 15 min

      Enfin un commentaire intelligent et lucide !
      Merci pour votre sagesse et votre pertinence el Vingt Quatre !

    Anti-BOBARDS
    8 juillet 2025 - 11 h 02 min

    « Nous le disons et le répétons : nous sommes 100% français et 100% algériens. » Paradoxal.

    Opinion :
    La Boulitik ! Elle peut susciter des TENSIONS qui affectent la clarté de la pensée.
    -100% français et 100% algérien- peuvent nécessairement influencer (1000%) votre jugement et votre capacité à penser de manière rationnelle. (Et en toute honnêteté, tout ce qui émane de frança est AMBIGU pour moi. C’est dans mes gènes.

      Abou El Âyoun
      8 juillet 2025 - 14 h 04 min

      @ Anti BOBARDS : Il faut t’aérer la cerveau mon gars! T’es pas plus algérien que les autres quand bien même ils ont une autre nationalité. En outre, tu dis que tout ce qui émane de frança te paraît ambigu. En toute logique, tu devrais t’abstenir dès lors de poster tes commentaires en langue française, car à défaut, ton raisonnement paraîtrait non seulement ambigu mais très alambiqué.

        Anti-BOBARDS
        8 juillet 2025 - 18 h 43 min

        @Abou El Âyoun,
        Comme disait Kateb Yacine : « le français est mon butin de guerre. » Avez-vous compris, mon p’tit ? Oui, je suis plutôt allergique à tout ce qui émane de frança la merdique.

          @ Anti-BOBARDS 8 juillet 2025 - 18 h 43 min
          8 juillet 2025 - 21 h 13 min

          Sachez une chose. En tant qu’être humains,
          Nous n’avons la prétentions d’être ni mieux, ni moins biens que les autres.
          Certes, certains nous ne aiment pas, ce n’est le cas de tout le monde.
          Que dites vous des français qui ont sacrifié leur vie pour nous, vous avez la mémoire courte.
          Votre état d’esprit est votre problème, nous, nous ne mettons pas tout le peuple français dans le même sac, certains politiques pour exister ont font un commerce de leur haine à notre égard, ce n’est pas le cas de tous.
          Comme nous, nous ne sommes comme vous.

      100% dans le sens complètement et sans hypocrisie
      8 juillet 2025 - 15 h 15 min

      quand ils disent 100% français et 100% israélien, ça ne te choque pas, ou 100% charlie ou 100% ukrainien ?
      quand elle dit qu’elle 100% algérienen et 100% française c’est une manière de dire qu’elle est sincère d’être française et sincère d’être algérienne, et qu’elle n’est pas hypocrites comem els marocains ou les franco israéliens de papier

    Anonyme
    8 juillet 2025 - 9 h 57 min

    Vous évoquez l’extrême droite mais pas l’extrême gauche. Pourquoi ?

      @ Anonyme 8 juillet 2025 - 9 h 57 min
      8 juillet 2025 - 21 h 00 min

      Pourquoi voulez vous qu’on évoque l’extrême gauche,
      D’ailleurs, l’extrême gauche sert de sac poubelle à certains parti politique y compris certains partis qui se disent de gauche.
      Ceux que vous qualifiez d’extrême gauche sont un parti normal, sauf que vos maitres à penser vous ont dis que c’est l’horrible extrême gauche (des monstres quoi), alors vous aussi vous les qualifiez de l’extrême, donc il en ressort que vous incapable de vous faire une opinion seul.
      C’est comme certains des nôtres, ils ont des comportements spéciaux, mais sont convaincu de suivre leur religion à la lettre (comme vous ils ont vu dieu en face d’eux qui leur a imposé d’être comme ils sont, mais leur dieu ne leur a pas dis d’être intelligent et de savoir vivre), ils pensent qu’en portant certains accoutrements ils deviennent des saints (la pureté humaine), et le reste de l’humanité est pourrie.

    Brahms
    8 juillet 2025 - 9 h 48 min

    Les vacances en Algérie coutent une fortune ?

    – Sur Corsica Ferries, (1 aller et retour) = 1 318.62 € + 36 € x 2 frais de repas = 1 390 €

    Vous y ajoutez le péage + les frais d’essence pour se rendre à Marseille de 180 € à 200 € = 1 590 €

    Ensuite, il faut encore un budget pour les vacances au pays, prévoir 1000 €, à minima = 2 590 €

    C’est honteux, normalement, le voyage devrait être gratuit. Bateau au gasoil et la redistribution de la
    richesse nationale (produit intérieur brut).

    A titre d’exemple : Le Qatari ne paie ni le gaz et ni l’électricité et il touche 3000 € par mois de son État.

    Chez nous, malheureusement on ne voit pas la couleur de l’argent, on nous bassine avec l’extrême droite
    et la France qui mangent notre part du (PIB) et nous critiquent en France sans arrêt, matin, midi et soir.

    On en a assez de tout ça.

      @ Brahms 8 juillet 2025 - 9 h 48 min
      8 juillet 2025 - 20 h 38 min

      Vous comparez l’incomparable.
      Vous voulez vivre en rentier comme beaucoup d’algériens, comme dans les vieux films des chez nous ou on voit chez nous marcher à 4 pates parce que ça les fatiguent de se lever, malheureusement il reflète notre réalité.
      Vous n’avez pas encore compris que nous sommes encore obligé de tout acheter.
      Pour finir, le parti que vous citez, son fond de commerce c’est les algériens, qui plus est il a été légué en héritage du père à la fille comme une monarchie.
      On n’a jamais dit qu’on était parfait, d’ailleurs, ça n’existe pas sur terre.
      à titre d’exemple, quand nous arrivons avec grand mal à vendre 1 millions de barils de pétrole brut par jour (et on arrive pas), un pays voisin du pays que vous citez arrive à vendre 10 millions par jour, et ils ont une population nettement moins nombreuse.
      je ne sais pas ou vous allez que là-bas, ils donnent trois milles euros pour vivre, la mendicité existe aussi chez eux.
      Réveillez vous, nous n’avons pas autant de ressources que vous le pensez, le peu que nous avons sert à nous faire vivoter, quand à l’industrie, elle est inexistante.

    Vérité Absolue
    8 juillet 2025 - 8 h 59 min

    C’était donc ça! Utiliser les algériens comme levier!
    Je me rappelle que Boumediène voulait « empêcher » les algériens d’aller travailler en France et que duant des jours, á chaque fois que mon père ouvrait sa radio sur les chaines françaises, RTL et peut-être aussi RMC, ils ne parlaient que « du rideau de fer algérien », que le régime d’Alger voulait empêcher les « pauvres algêriens » d’aller travailler en France, voulait les enfermer, les empêcher d’avoir des contacts avec la France ect… étant jeune et ne pouvant m’expliquer, pourquoi « ces gens » qui nous faisaient du mal lorsqu’ils étaient chez nous, veulent desormais que nous allions chez eux. Á 9 ans, en tant qu’enfant algérien, on connait tout du colonialisme. On écoutait les vieux raconter, se remémorer les uns les autres ce que eux, où leurs arrière-grands-parents ont vécu, et le puzzle prenait forme rapidement, puisque les algériens étaient tellement choqués par cette période, que même lors des fête de mariages où enterrements, ils ne pouvaient s’empêcher de se remémorer les uns les autres des détails de tel où tel évènement; même dans les salles d’attente des dispensaires on ne manque jamais ces discussions qui commencent le plus souvent par « èce que tu te rappelle? » Moi ça me fascinait, sans savoire á l’époque que ces gens racontaient parcequ’ils étaient choqués et qu’une « force secrète » les fait parler pour qu’ils atteignent la résilience. Du coup, je découvre qu’il y avait « des français » qui s’exprimaient á la radio pour dénoncer « Boumediène qui voulait « couper les liens » »…
    Plus tard, j’ai cru que c’était parce que les algĕriens étaient les seuls étrangers á payer leurs impôt en France, alors que la France reversait les impôts aux autres pays qui lui envoyaient des travailleurs. Hassane 2 exigeait même d’être payé pour chaque marocain qu’il leur envoyait. La Belgique lui a offert une vache contre chaqze Rifi qu’il y a envoyé!!! D’ailleurs, dans une interview il affirmait farouchement qu’un marocain restera toujours un marocain, qu’il ne deviendra jamais français; pour la bonne raison que s’il devenait français lui ne pourra plus profiter. … c’est dans ce contexte que les accords de 1968 ont pri forme: la peur de perdre le contrôle sur les algériens et bien sûr les seuls travailleurs qui s’acquittaient de leurs impôts et autres côtisations en France … (á l’époque bien sûr. Aujourd’hui tous payent tout en France, car ils ne sont plus envoyés par leurs pays, hirmis les travailleurs frontaliers qui continuent de payer dans leurs pays d’origine). Donc, pour forcer la main á Boumediène et l’empêcher d’applique ce qu’ils dénonçaient comme étant un rideau de fer, même les religieux ont été dépéchés pour faire pression sur Boumediène qui a fini par accepter les accords de 1968. Oubien y’a t-il des naifs pour croire que ces accords étaient proposés par l’Algêrie?
    « Les responsables français » ne savent pas ce que signifie gagnant-gagnant. Lorsqu’il s’approchent d’une source, il faut qu’elle târisse, d’une manière ou d’une autre; leurs bonnes actions se résument dans les belles paroles, toujours confiants dans le fait que la plupart des gens finissent par devenir amnésiques.

    Salim Samai
    8 juillet 2025 - 8 h 30 min

    Mme Khatim, EVITEZ la FAUTE du JUIF qu´Israel ENTRAINA in la Fourberie de l`ÍDENTIFICATION á « Israel-Assurance Vie » en VIOLANT Dieu & le 10éme Commandement á la NAISSANCE!

    Au bout de l´Oued/TEMPS (A.D.M. du Seigneur & Ennemi du Menteur) Israel devint sa SINGULARISATION-EXCEPTION, RISQUE-PRISON-PARANOIA en le RENDANT « 5eme Colonne »-DIVISEUR en CHEF lá ou il mange sa Khobza! Il sait qu´il MENT! Donc il DOIT le camoufler!

    Donc Il INVENTE de « Faux Ennemis » dont le Nr. 1 est: « ISLAM=DANGER, RISQUE, CONQUERANT, REFUSE l´INTEGRATION, veut NOUS CONVERTIR & REMPLACER « NOS Valeurs & Judeo-Chretiente »!

    Votre PAYS est la France! VOS Enfants & LOYALITE sont en France! DZ comme « Padre Padrone » & des Mlliards d´IMMIGRES est la Terre de vos Ancetres! HONOREZ la! Soyez en FIERE!

    Si les 2 Tríbus se querellent, soyez NEUTRE! Suivez Dieu, El Haq & les Codex! Le pire est de prendre parti! Ainsi VOUS DIVISEZ, SEMEZ la FITNA & devenez « Langue Fourche »-Mounafiq, INGRAT, Ennemi de Dieu COMME Israel, les CRIF-AIPAC & les Harki Complices qui Du Ciel ATTAQUENT l`Enfant,CRACHENT sur l`Islam en pleurnichant: « Antrisemitisme », « Israel-« Royaume Divin » se DEFEND! »

    P.S. Zidane & Debbouze n`ont RIEN dit sur Gaza! Ils n´ont PAS tort! PAS seuls!
    Que Dieu les BENISSE ainsi que DIEUDONNE et JURGEN MÖLLEMANN, Allah Yarhamou!

    Salim Samai
    8 juillet 2025 - 7 h 25 min

    Rappel! 1789, il y a 2 siecles!!
    Pourtant on REVE encore de la Feodalite en ICONISANT 1 Dalai Lama, un Ane modelé en GENIE, et 1 Fils-Shahinshah qu´on invite á Muniich avec Superstar-Selensky! Ya Allah! On ne troúve pas MIEUX!

    Nul n´arrete la Marche de Dieu et l`Histoire!
    Israel, « Peuple Elu », Nostalgiques, Adeptes de KKKlan, Apartheid & toute Secte, REVEURS des « 4 Gloreux Califes »; OUVREZ les YEUX! La Terre a TOURNÈ, les Gueux ont APPRIS, l´Affamé a mangé, le Coolie est Maitre chez lui, le Butler Maitre de ses Maitres ou Moise est devenu Pharaon!
    IJTIHAD! Lache la BETISE ou l´AVEUGLEMENT!

    Le Monopole du Micro et du Crachoir, c´est FINI!
    Tous racontent « His…Story » bien que Bibi & ses Harki disposent encore de Grands « Speakers »!

    Brahms
    8 juillet 2025 - 6 h 29 min

    L’extrême droite se nourrira toujours de la guerre d’Algérie.et de ses conséquences ?

    La technique de la division pour mieux régner sera toujours employée par l’extrême droite qui s’associe avec des descendants d’immigrés italiens comme Eric Ciotti, Christian Estrosi, Jacobelli et autres pantins.

    Marine Le Pen touche quant à elle 20 000 € par mois et ira toujours salir l’Algérie (bon filon à exploiter) lui permettant de justifier sa rémunération en faisant attendre tous les 05 ans, sa prétendue Gouvernance de la République Française via des élections présidentielles.

      Anonyme
      9 juillet 2025 - 2 h 56 min

      Ce cinéma prétendu mémoriel n’ a qu’un seul but camoufler les nombreux problèmes internes.

    Anonyme
    7 juillet 2025 - 20 h 45 min

    Tout le monde veut surfer sur la vague Algerie, c’est vraie qu’elle est porteuse en ce moment, plateau télé, vue sur les réseaux, et tout a coup y’en a qui se découvrent algériens !!! Cela même qui nous appellent BLEDARS, moi je retiens une chose, combien d’entre eux on fait le service militaire ? Pendant la décennie rouge et la crise économique les bateaux et les avions étaient vides, on entendait ( je préfère aller en Tunisie c’est moins cher) , nous vous inquiétez pas l’Algérie connaît ses enfants, ceux qui portent l’Algérie dans leurs chaires.

      Lyes Oukane
      9 juillet 2025 - 4 h 34 min

      @ Anonyme de 20h45

      bledars quand ces derniers traitent les autres de zmagra . Eh oui ,on ne récolte que ce qu’on sème !

      En Algérie c’est un service nationale et non pas un service militaire.
      Il a été effectué par des centaines de milliers d’enfants de la diaspora quand, pendant ce temps , des nationaux couraient, bakchich à la main , pour  » avoir la carte jaune  » .
      Tu aurais fait tes deux ans, comme la majorité des Algériens, tu aurais croisé ces jeunes hommes venus de France mais pas que.

      Tu leur reproches d’aller en Tunisie parce que moins chère alors qu’en 2024 plus de 3 millions de nationaux ont passé des vacances chez nos voisins de l’est et cela dans une Algérie en paix .
      Je te fais cadeau de tous ceux qui font la navette pour  » bizness  » toute l’année en dépouillant notre pays ou d’autres qui s’envolent pour Istanbul, Madrid ou Paris les poches pleines de devises à blanchir . Toutes les semaines nos douanes en coincent un ou deux, t’as oublié ?

      L’Algérie connaît et reconnaît ses enfants et l’inverse est vrai aussi . La preuve ? même nos plus grands escrocs et traitres ne sont jamais déchus de la nationalité . L’Algérie aime tous ses enfants, contrairement à toi .

    karima khatim, rose ameziane et karim zeribi sont la fierté de tous les français d'origine étrangère et les franco algériens
    7 juillet 2025 - 20 h 37 min

    ils sont les seuls français d’origine étrangère avec la double nationalité, à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas ! ce sont les seuls qui défendent la justice et le droit en france. ce sont les seuls qui défendent les pauvres et les faibles contre le système et le régime totalitaire en france.
    dans la rue, tout le monde pense que du bien sur eux, malgré les attaques mensongères, répugnantes et lâches dont ils subissent dans les médias racistes et xénophobes. ils sont tous combatifs et courageux. ils ont le véritable caractère algérien : redoutables guerriers et justes !

    Lee Chung
    7 juillet 2025 - 20 h 20 min

    Mettre tous les problèmes sur le dos de l’extrême droite ( 12 millions d’électeurs) est un discours 100 pour 100 dépassé. Et il faut reconnaître que si Gaza a été réduite en poussiere c’est parce que l’opération du 7 Octobre était suicidaire. Et que voit on depuis cette date ? Des armées arabes qui jouent au domino dans leurs casernes. Bref, tout appartient a Dieu: les rivières,les pierres et les sardines aussi

    Kadour El Vingtquatre
    7 juillet 2025 - 18 h 49 min

    Merci pour cet entretien, et bravo à Karima Khatim pour son courage.
    J’aimerais cependant élargir l’analyse en attirant l’attention sur un fait central: l’acharnement actuel contre l’Algérie est avant tout orchestré par la sphère sioniste. Cette réalité dérange, mais il est temps de la nommer clairement, sans détour ni complaisance.
    Certes, l’extrême droite française, notamment sa branche coloniale nostalgerie, est en première ligne dans cette offensive. Certes, le Makhzen marocain joue son rôle de vassal avec zèle et enthousiasme. Oui, ces deux ennemis ont leurs propres intérêts dans cette campagne. Mais qu’on ne s’y trompe pas: ils agissent en service commandé. Aussi virulents soient-ils, ils ne sont que des exécutants. Le cerveau de l’opération, celui qui actionne les leviers médiatiques, politiques, culturels et économiques, s’appelle l’empire sionisant; un réseau puissant, structuré, solidement enraciné en France, qui jouit d’un pouvoir sans équivalent.
    Le pourquoi d’un tel acharnement contre l’Algérie tient en deux mots : souverainisme et Palestine. L’Algérie dérange parce qu’elle refuse de se soumettre, qu’elle résiste à l’alignement, qu’elle soutient la Palestine sans condition ni hypocrisie. À bien y regarder, c’est la seule grille de lecture cohérente : tous les reproches faits à l’Algérie s’effondrent dès qu’on les confronte aux faits – sauf celui-ci. Elle gêne parce qu’elle ne se rend pas.
    C’est pourquoi il est stratégiquement vital que les Algériens de France et les Franco-Algériens ne se laissent pas piéger par les récits secondaires avec leurs « rente mémorielle », « OQTF », « régime », «aides au développement », « dictature », « humiliation »… Ces mots sont des leurres, des tartufferies rhétoriques dont le but est de détourner l’attention du vrai sujet. Il faut changer de terrain. Replacer le débat là où il se joue vraiment : le colonialisme, l’impérialisme contemporain, et la guerre idéologique menée contre la Palestine et ses alliés.
    Associer l’Algérie-bashing à la guerre contre la Palestine, c’est changer le cadre, renverser le rapport de force, restaurer la dignité collective. Cela fait basculer la communauté algérienne du rôle de bouc émissaire à celui de sentinelle d’une cause universelle.
    Mais cela demande une vigilance rhétorique : éviter les pièges du sophisme sionisant, contourner les procès d’intention, ne jamais tomber dans la caricature. Une stratégie simple et efficace consiste à poser des questions :
    – Pourquoi cet acharnement contre l’Algérie, maintenant ?
    – Qui y gagne ?
    – Pourquoi ce silence sur d’autres États bien moins démocratiques ?
    Laisser les réponses venir d’elles-mêmes. Et très souvent, il ne restera qu’un seul fil rouge : le sionisme en guerre contre toute voix libre, toute solidarité authentique, toute souveraineté réelle.
    Nommer cela n’exonère personne : ni l’extrême droite, ni les béni-aâchaach, ni les wahhabo-sionistes qui camouflent leur haine de l’Algérie sous des habits religieux. Mais il faut voir la pyramide dans son ensemble. Ces factions ne sont que les mains sales du système. Le cerveau, lui, est ailleurs. Et tant que ce fait restera ignoré ou tu, la riposte restera inefficace, désordonnée, émotionnelle. L’heure est venue d’appeler un empire par son nom. Et de lui opposer un front lucide, uni, décolonial.

    🇩🇿 Fodil Dz
    7 juillet 2025 - 18 h 11 min

    Excellent entretien de Karima Khatim réalisé par Mohsen Abdelmoumen.

    Elle a raison quand elle dit, je la cite : « le sujet algérien est le carburant de l’extrême droite française, baignée dans la nostalgie des heures sombres de la colonisation, qui attise ces questions pour avoir une visibilité médiatique. »
    Il est vrai que l’algérien est un thème surexploité par l’extrême droite. Que ce soit avec le rassemblement national de marine le pen et jordan bardella, le parti reconquête d’éric zemmour et sarah knafo, ou le courant populiste représenté par un robert ménard qui cherche ostensiblement à réhabiliter l’organisation terroriste oas, cette extrême droite s’est vraiment renforcée ces dernières années changeant profondément la donne et modifiant durablement l’échiquier politique en france. Mais elle a oublié de dire que l’algérien est également une thématique qui est particulièrement et systématiquement utilisée et instrumentalisée par la droite républicaine.
    La france s’est droitisée et certains comme l’ex républicain éric ciotti ont carrément sauté le pas en pactisant avec l’extrême droite au nom de cette union des droites tant espérée.
    L’idéologie colonialiste est bien enracinée en france. Aujourd’hui plus que jamais. Car ces nostalgiques d’une Algérie française fantasmée n’ont jamais accepté l’indépendance de notre pays. Certains médias orientés qui ne cachent pas leurs intentions sont devenus une véritable caisse de résonance officielle de cette extrême droite et de cette droite dite républicaine ouvertement hostiles à l’Algérie. Il ne faut pas non plus oublier les manœuvres perfides d’autres réseaux, d’autres lobbies bien structurés qui sont liés à la droite et l’extrême droite françaises. Je pense évidemment aux réseaux et aux lobbies agissant pour le makhzen marocain ainsi qu’à ceux opérant pour l’entité génocidaire sioniste.
    Le dénominateur commun est l’algérien.
    L’affaire boualem sansal est leur œuvre!

    Vive l’Algérie une et indivisible. 🇩🇿
    Vive l’ALN digne héritière de l’ALN. 🇩🇿

      🇩🇿 Fodil Dz
      8 juillet 2025 - 12 h 04 min

      Vive l’Algérie une et indivisible. 🇩🇿
      Vive L’ANP digne héritière de l’ALN. 🇩🇿

      * Vous avez corrigé par vous-même … 😁🇩🇿❤️

    Anonyme
    7 juillet 2025 - 17 h 53 min

    La France cette garce c’est du panpan cucul..😁🇩🇿. Elle adore ça !
    Moi ça me fait plaisir pas les fessées et non le ressenti anti algérien en France parce que des centaines de milliers voir des millions de franco algériens ou voir résidents parlait de l Algérie comme bled Mickey, j invente rien et aujourd’hui bedlo de disques et daro r’ la Franca dont ils ont pas manqués de faire l éloge , la France c est chaud pour notre sécurité et celles de nos enfants . Il y a plus à rien à gratter en France, on entend souvent cela. Rien à voir avec cette femme ci dessus que j ai déjà visionner et que je salue au passage pour son patriotisme intact envers l Algérie, elle défend corps et âme l Algerie. J aimerai en dire autant pour srab mickey et autres. Ils se reconnaîtront. Koulouha darwak franca Oula takoulkom mais de grâce laissez l Algérie en dehors de ça . Vous l’avez épouser vous ne pouvez divorcer comme ça ? Vous n aimez pas la France et quique ce soit, rendez votre carte d identité ou de séjour et rentrer chez vous en Algérie ou autres pour les autres insatisfaits mais ça vous en êtes pas capable donc chut je veux plus vous entendre . Chut J ai dit pas un mot.🙏 😁🇩🇿

      Lyes Oukane
      7 juillet 2025 - 23 h 17 min

      @Anonyme de 17h53

      Bled Mickey est un terme typiquement algérien d’Algérie.
      Les immigrés et encore moins les binationaux n’utilisent ni ne connaissent cette critique .

       » mais de grâce laissez l’Algérie en dehors de ça  »

      En dehors de quoi ? Mon gars, tu te trompes de cible .C’est la France qui agresse et qui insulte notre pays et non nos compatriotes résidents dans l’Hexagone . Apparemment tu n’as pas saisi cette évidence. Dans mon douar, d’une personne comme toi, on dit  » zerna bla bendir « . Un fanfaron !

      Tu n’aimes pas les immigrés ,c’est ton droit mais ne camoufle pas ta haine envers eux sous un patriotisme de pacotille .
      Ils ne te doivent rien .Ils ont très peu ,voire pas du tout, profité des largesses de l’Algérie. Bien au contraire . Fais en autant au lieu d’ouvrir ton clapet d’hypocrite .

      Ps : Notre président, Monsieur Tebboune, plaide tous les jours que Dieu fait, pour que nos frères et sœurs de la diaspora s’investissent en Algérie et toi tu nous vomis tout le contraire. J’appelle ça du sabotage

      Laisse les gens vivre et fais nous des vacances yarham babek .

        Anonyme
        8 juillet 2025 - 13 h 38 min

        Fanfaron et hypocrites ben tu t es senti visé apparemment car moi j ai insulté personnes et j ai bien dit ils se reconnaîtront sur mon commentaire donc j’ai pas mis tt le monde dans le même paquet. Seul ceux qui se sont reconnus sont tombés dedans et c’est les premiers à l ouvrir en utilisant et de servant des autres, espèce d hypocrite à mon tour que tu fais aussi ?, Va raconter ça à d autres stp ils ont pas besoin de toi pour les défendre les algériens en France ou ailleurs en te défendant toi même pour commencer le bon samaritain .
        Allez fait moi de l’ombre car il fait chaud c’est l été et les vacances aussi pour ceux qui y sont. Moi j y suis depuis le 27 juin jusqu’au 20 août un bon job en France avec une seule nationalité en France qui est algérienne, surement pas ton cas. Alors dans ce cas.. Vive la France !

        Anonyme
        8 juillet 2025 - 14 h 06 min

        Je suis immigré en France depuis plus de 50 ans et algérien seulement, de quoi tu parles ? Bled Mickey a bien été utilisé en France par nombres d algériens. Je suis moi même née dans un douar en Algérie. Fanfaron tu le gardes pour toi stp . L Algérie est assez grande pour se détendre seule et surtout qd c’est elle qui est attaquée, c’est l Algérie qui rend les coups à cette France qui l’attaque et non les algériens qui eux sont observateurs et impuissants. La France et les français en général ne s attaque pas aux algériens vivant en France, seul les médias racistes et certains politiciens sionistes et racistes. Il y a des racistes partout dans le monde même en Algérie. Enfin je suis moi même immigré en France depuis plus de 50 ans et née dans un douar en Algérie donc de quoi tu parles ? Fanfaron encore une fois garde le pour toi stp . Bouteflika aussi parlait ainsi de sa diaspora et tt les présidents avant Tebboune et alors j ai envi dire ? Faut prendre leur paroles pour argent comptant ? Je réitère pour ceux qui ne sont pas contents en France ou se plaignent de la France, rentrez chez vous et c’est pour tout le monde et toi le premier. . Je les empêche en rien de vivre les gens et réciproquement mais laisse moi à ton tour m exprimer librement sur ce site qui ne t appartient pas. Forcément ça embête plus d’un ce que j ai dit sur mon premier commentaire, une vérité quelques parts qu on ne veut pas assumer. Rentrez chez vous et toi le premier si t es persécuté en France , je reste pas dans un pays qui veut pas de moi et qui m empêche . … fanfaron.

    lhadi
    7 juillet 2025 - 17 h 46 min

    Les mots ont un sens. Et si, parfois, ils sont malades, il faut les guérir.

    L’Algérie, jeune nation et nation jeune, n’a pas de diaspora. Elle a une forte communauté établie à l’étranger dont la force réside dans la loyauté de ses membres. Loyauté envers la nation algérienne et son histoire illustrée par les plus hauts faits, loyauté vis-à-vis de son intégrité territoriale déterminée par ses limites actuelles.

    Au regard des temps difficiles que connait l’Algérie, le moment est venu de dire les choses nécessaires : L’Algérie d’aujourd’hui, avec ses références et ses personnages, donne lieu à une véritable mythologie de la glorification. On aime tout ce qui est flamboyant, on vénère celles et ceux qui l’incarnent même s’ils nous débitent souvent des balivernes ; même s’ils nous promettent de belles perspectives et que de nouvelles méthodes seront adoptées mais quand nous voyons la réalité, il nous reste plus qu’à nous tenir prêt à faire front à tout nouveau stratagème et à toute ruse brutale et perfide. Je pense qu’aucune idée n’est assez farfelue pour ne pas être considérée d’un oeil inquisiteur – mais aussi je l’espère, avec circonspection.

    L’algérien que je suis demande la permission de troubler celle quiétude mortelle. Il lève le voile du silence afin de ne pas nous rendre les blâmables complices des « administrateurs du pays »  sourds à l’argument et au bon sens. Plus que jamais, il est du devoir de chacun d’entre nous de prouver une fois de plus que nous sommes capables, avec discipline et respect des lois républicaines, de mettre fin à une gouvernance qui se vautre dans le jeu de miroir de la société spectacle et, in fine, gouverne à hue et à dia.

    Il est temps de rappeler à tous ceux qui ont à coeur l’avenir de l’Algérie, de faire table rase aux divergences d’opinion, de race ou de religion. Il est temps de donner un grand exemple d’union et d’ordre, de discipline et de responsabilité autour de la république.

    Ne nous laissons pas détourner du seul objectif qui mérité adhésion et que l’urgence rend nécessaire : Ecarter une fois pour toutes les nuées et les chimères qui obèrent l’édification d’un Etat fort, d’une république économiquement solide et socialement juste, d’une Algérie forte dans ce monde de globalisation politiquement dangereux et économiquement injuste est patriotique.

    Nous pouvons le faire, ensemble, en donnant le meilleur de nous-mêmes à notre patrie. Telle est l’assurance d’une Algérie meilleure qu’elle ne l’est aujourd’hui.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Algérie patriote
      7 juillet 2025 - 21 h 38 min

      Bonjour. Chère Karima Khatim : «Nous ne plierons jamais face à l’extrême-droite !
      Ne parlez pas au nom de la Diaspora ! Ça ceux sont vos propos et votre point de vue, votre opinion. Sachez que 99% des algériens se considèrent 100% algériens et 0% .français. je vous dirai nous ne plierons face à personne./

        Anonyme
        8 juillet 2025 - 14 h 15 min

        Yves le premier à te plier tt les jours à ton chef au boulot et j en passe. tu dis Nous en plus, parle pour toi et si t es à 99% algérien et 1% français et en plus surement un double nationaux , pourquoi tu rends pas le 1% qui fait de toi un français, ta carte d identité et ta citoyenneté française . Tu vois ton 1% français si c’est le cas est bien plus fort que les 99% de ton appartenance à l Algérie. Je te rassure tu n es pas le seul il y en aun grand nombres en France et ils se reconnaîtront aussi et surtt les menteurs.

    zembla
    7 juillet 2025 - 17 h 02 min

    Désolé mais un élu fut il LFI ne peut être comme elle dit 100% Française et 100% Algérienne soit elle est Française ,soit elle est Algérienne et de ce fait elle ne peut représenter la France et cela est valable pour tous les dit BI Nationaux

      Anonyme
      7 juillet 2025 - 19 h 25 min

      Elle a un pays de coeur et un pays de papiers comme tt les doubles nationaux en France qu il soit italien portugais malien marocain tunisiens et j en passe. Pourquoi Zembla ça vaudrait pour les doubles algériens et pas les autres doubles, elle défend don pays d origines et c’est légitime au même titre qu un portugais ou autres si son pays est ciblé 24 h 24 et pdt des mois comme ce fut pour l Algérie. Notre diaspora qu elle soit française ou autres en Europe et dans le monde vous la trouverez tjrs sur votre chemin avant d atteindre l Algérie chez elle , j espère que j ai été clair ? .

      Algérie patriote
      8 juillet 2025 - 8 h 08 min

      Bonjour. @anonyme
      Toi tu plane complet ! Tu dois être bien frustré.
      Les algériens sont 100/100 avec l’Algérie. Depuis notre enfance nos parents nous ont préparé a notre retour. Si on est encore en France c’est que c’est pas encore le top départ. Quand a cette femme, Karima, elle n’obtiendra rien de la France et lfi. De quel côté sera lfi si on rentre en guerre comme le souhaite la majorité des Partis ?

        Anonyme
        8 juillet 2025 - 13 h 21 min

        Qu attends tu patriote du dimanche puisque tes parents t ont préparé à rentrer chez toi en Algérie, que de la gueule ton pseudo aussi.montre l exemple su attends tu ? Mtn cette femme vaut mille mecs comme toi. J ai droit de le penser aussi sans être frustré ? Je répondais à Zembla et j ai pris la défense de mes semblables dans le monde qui eux pour bcps n’ont rien demandés et ne font chier personnes en France et Navarre et toi patriote du dimanche tu me tombes dessus en racontant de la merde de bon matin. Moi je parle pas au nom des algériens à ta différence ? Tu les connais tous à 100% ou 100/100 ? Ben non .

    Z
    7 juillet 2025 - 16 h 41 min

    avec tout le respect que je vous dois je ne pense pas que l ont peut etre francais et algerien a la fois et si la france rentrait en conflit avec l algerie ?????

      Africain
      7 juillet 2025 - 19 h 27 min

      Pourtant zembla se sentait tout aussi bien europeen qu’africain!..À moins que vous ayez usurpé le nom de cet Heros de la BD des annees 60…

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