Contribution – Enfin la liberté pour le camarade Georges Ibrahim Abdallah !

Georges Ibrahim Abdallah
Georges Ibrahim Abdallah sera le bienvenu en Algérie. D. R.

Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Suite à l’annonce de la libération, pour ce 25 juillet, de Georges Ibrahim Abdallah, ordonnée par la justice, la fachosphère franchouillarde est montée au créneau, avec le Bolloré Circus sur CNews en avant-garde pour déverser sa bile nauséabonde. Ce vendredi, par exemple, la chaîne avait organisé un débat fleurant la fosse à purin, comme d’habitude, autour de la libération de notre camarade qui est en prison depuis 41 ans, et qui, suite aux ordres des Etats-Unis, a été maintenu en détention malgré le fait qu’il était libérable depuis 1999.

Les nazillons rassemblés sur le plateau s’en sont donné à cœur joie pour éructer leur haine de fascistes à l’égard d’un homme qui n’a jamais eu peur de les combattre et qui n’a pas perdu une once de ses convictions tout au long de son incarcération. Dans ce quarteron de fachos fielleux figurait l’Arabe de service Amine Elbahi, natif de Roubaix, fief bien connu des harkis, et dont la sœur aînée a rejoint Daech en Syrie en 2014. Membre à part entière de la chorale des chemises brunes vitupérant sur CNews, ce bougnoule de maison gravite dans l’entourage direct de ses maîtres Pécresse et Ciotti, avouant avoir voué un culte au harki Moussa Darmanin dès son adolescence. Ou la Franco-Sénégalaise Madi Seydi, une autre Africaine de service, qui a jeté son dévolu sur celui qui a dénigré les Africains à plus d’une reprise, j’ai nommé Sarkozy, lequel a poussé l’arrogance jusqu’à détruire la Libye. Mais cette soumise n’en a cure, elle veut montrer son absolue soumission. Taper sur la communauté musulmane est l’une des tâches qu’elle s’est fixée, notamment en déclarant, il y a une quinzaine de jours, qu’une femme ne pouvait plus sortir dans les rues de Paris sans se faire siffler.

La troisième larronne était une représentante de la race des «saigneurs», à savoir Gabrielle Cluzel, rédactrice en chef du site «d’information» d’extrême-droite Boulevard Voltaire. Autre chroniqueuse du Bolloré Circus, elle est aussi une fervente adepte de la «sansalite», cette nouvelle religion de la fachosphère française, car pour elle, notre camarade Georges Ibrahim Abdallah n’est qu’un vulgaire terroriste qui aurait dû mourir en prison, tandis que Boualem Sansal, lui, est un vrai prisonnier politique. Non, Sansal est un traître et il a été jugé en bonne et due forme. Il s’est attaqué aux institutions algériennes, à son armée, au président, il a touché à la souveraineté territoriale de notre pays et il a insulté la mémoire de nos martyrs. Il purgera sa peine jusqu’au bout et qu’il s’estime heureux qu’elle n’ait pas été plus lourde. Chialez, gueulez, arrachez-vous les cheveux de Tel-Aviv à Paris, il ne sortira pas avant cinq ans.

Néanmoins, glisser de Georges Ibrahim Abdallah vers Boualem Sansal, il fallait le faire ! Ce Sansal me fait de plus en plus l’effet, à force de voir ces guignols le brandir à tout bout de champ, d’être un gros étron bien fumant sur lequel les mouches se précipitent. Ne vous inquiétez pas, on vous le rendra votre Sansal. Dans cinq ans ! D’ici là, continuez à réciter votre bréviaire sansalien. J’attire quand même l’attention sur cette hargneuse qui est tellement ignorante qu’elle compare un vrai communiste comme Georges Ibrahim Abdallah à Soljenitsyne, ce traître soviétique vendu à l’Occident : «Il va devenir Soljenitsyne et être vu comme un prisonnier politique», s’insurge-t-elle. C’est dire le niveau de sa formation. Et ça prétend informer le public. Aucun danger que notre camarade Georges Abdallah aille faire le clown auprès du patron de Retailleau, Philippe de Villers, au Puy du Fou, comme Soljenitsyne l’a fait naguère.

Et donc ça s’insurge, ça proteste, ça aboie, ça croasse : «Mais comment est-ce possible ! Libérer un assassin ! Un terroriste ! C’est honteux ! Il a du sang sur les mains !» Ces donneurs de leçon oublient que la France a le sang de tous les peuples sur les mains, dont celui du peuple algérien – ô combien ! Quoi qu’il en soit, les Bolloré girls and boys ont encore montré à quel point ils sont abjects en s’acharnant sur un homme qui a été emprisonné bien au-delà de sa peine. Ils ont même osé dire que Che Guevara était un criminel ! Le Che et Georges Abdallah sont des résistants et des combattants de la liberté, des modèles pour tous les damnés de la Terre, que cela leur plaise ou non. Rappelons-nous que pendant notre guerre de Libération nationale, ils ont catalogué nos militants du FLN de terroristes, au même titre que le groupe Manouchian à l’époque de la collaboration avec le IIIe Reich. Quels sont donc leurs modèles ? Le maréchal Pétain ? Netanyahou ? Georges W. Bush ? Donald Trump ? Zemmour ? Manu Macron ? Marine Le Pen ? Marion Maréchal nous voilà ? Retailleau ? J’ai parcouru leur histoire pendant des années, je n’ai trouvé que des criminels et des voleurs, des voyous en col blanc. La preuve, on voit un Premier ministre pédophile qui détricote encore un peu plus les acquis sociaux en supprimant des jours fériés, alors que le CAC 40 prospère. Bientôt, ces crapules vont remettre les enfants dans les mines.

Nous sommes l’antithèse de ce qu’ils représentent. On ne peut pas expliquer à ces soumis au grand capital et au sionisme que notre camarade Georges Ibrahim Abdallah appartient à un mouvement de libération, qu’il s’est battu pour une terre, celle de la Palestine. Nous sommes des mouvements de libération, et nous nous battons pour des causes justes : celle du peuple sahraoui et celle du peuple palestinien. Nous continuerons la lutte tant qu’il nous restera un souffle de vie. Et nous sommes fiers d’être des hommes libres.

Mais nous vous avons bien entendus, vous nous montrez que votre combat contre nous est permanent. Pas de problème. Nous avons du répondant. Cependant, n’oubliez pas : on vous a botté le c… une fois et on recommencera s’il le faut. Mais cessez de vous donner le beau rôle, car vous ne l’avez jamais eu, et l’histoire est là pour le démontrer. Vous avez toujours été la face pourrie de l’histoire, vous avez collaboré avec Hitler, vous êtes les esclaves du grand capital, vous n’êtes rien d’autre que des effets sonores capitalistes, néocolonialistes, fascistes et sionistes. Vous n’avez aucune leçon à nous donner, à nous, résistants révolutionnaires. Vous êtes des affameurs des peuples, vous avez saigné la planète, et on vous répondra du tac au tac, pour vous montrer tels que vous êtes. Vous êtes coupables des cadavres qui jonchent Gaza, des bombardements sionistes et de la famine qui anéantissent les Gazaouis. Oui, vous êtes coupables. Votre allégeance à l’entité nazisioniste qui extermine le peuple palestinien et votre soutien sans faille aux monstres génocidaires font de vous des complices du génocide en cours. Et, un jour, il faudra rendre des comptes. En attendant, fermez-la et cessez de comparer Georges Ibrahim Abdallah à des traîtres. Sansal est un mercenaire et un poltron, et Soljenitsyne s’est vendu à l’empire. Georges Abdallah a voué sa vie à une idée qui s’appelle la liberté. Aucun mélange des genres n’est permis.

Bien sûr que nous nous réjouissons de la libération de notre camarade Georges Ibrahim Abdallah qui est pour nous un frère d’armes, un frère de combat qui se bat pour une cause juste. Il a donné le meilleur de lui-même en passant 41 années dans une prison sans jamais renoncer à son engagement. Que savez-vous, bande d’esclaves qui vous vendez au plus offrant, du sacrifice et de perdre des années de sa vie pour des idées, pour un combat ? Georges Abdallah est à des années-lumière de ce que vous êtes, bande de sous-fifres sans honneur et sans gloire. Vous n’êtes que des aboyeurs minables et sans talent qui ne connaissez que les chèques de Bolloré. Vous êtes les cireurs de pompes de l’oligarchie capitaliste qui dirige l’Occident. Les seules valeurs que vous connaissez sont les valeurs boursières. Vous êtes les héritiers de Goebbels et les serviteurs du IVe Reich.

Alors bienvenue, cher Camarade Georges Ibrahim Abdallah. Tu as résisté pendant 41 ans et tu as tenu bon. Ces chiens galeux du capital n’ont jamais pu venir à bout de ta détermination. L’infatigable Suzanne Le Manceau aurait été tellement heureuse d’apprendre cette nouvelle, mais quelque chose me dit qu’elle sourit, là-bas, de l’autre côté du miroir. C’est elle qui nous donnait de tes nouvelles et qui m’avait transmis ta lettre, lorsque tu m’avais écrit de ta prison et qu’on espérait une nouvelle fois ta libération. Maintenant, ça y est. Enfin ! Et nous rendons hommage à tous les militants sincères qui se sont mobilisés sans faiblir tout au long de ces décennies. Nous sommes contents que tu sois libre, même si nous savons que tu as toujours été un homme libre. Tu seras toujours le bienvenu en Algérie, qui est aussi ton pays, car tu es algérien. Et tout résistant au sionisme et à l’impérialisme est le bienvenu chez nous.

Cher frère, quelle époque nous vivons ! Quand on pense qu’en ce moment, Israël est en train de distribuer des colis alimentaires et une aide humanitaire de 500 millions d’euros aux Druzes en Syrie, tout en exterminant la population de Gaza à coups de bombes et en l’affamant… Poursuivons le combat, cher Camarade. Tous les hommes libres et toutes les femmes libres se réjouissent car tous ont lutté pour ta libération.

Nous savourons la victoire de notre camarade et sa libération, et aussi la défaite cinglante de tous ceux qui représentent l’infamie sioniste, capitaliste, fasciste, c’est-à-dire vous, les aboyeurs attitrés de l’extrême-droite, les nazillons. Vous avez perdu. Et l’Algérie continuera à porter l’espoir de toute la planète en restant la Mecque des révolutionnaires. Ne vous en déplaise.

M. A.

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