Chantage à l’antisémitisme : arme de neutralisation de toute opposition à Israël palestinocidaire

antisémitisme
Le Crif et la Licra manipulent l'opinion française. D. R.

Une contribution de Karl Serfaty – L’antisémitisme, même s’il n’existait pas, il aurait fallu l’inventer, semble suggérer le sionisme génocidaire contemporain. Même au prix de la publication d’une fausse statistique d’actes qualifiés d’antisémites. A cet effet, tout un chacun aura relevé que les autorités et les médias français emploient le terme «acte», mais jamais les termes «crime» ou «délit» pour décrire les supposés faits qualifiés d’antisémites. Et ce, pour des raisons de droit et de légalité que les politiciens et les journalistes n’ignorent pas.

Car, en France, d’une part, il est interdit d’établir des statistiques selon l’origine ethnique ou religieuse. Et, d’autre part, tout incident n’acquiert sa qualification d’antisémitisme que par décision judiciaire, autrement dit, par le tribunal. Aussi, les statistiques ethniques étant interdites en France par la loi dite Informatiques et libertés, ce faisant, le ministère de l’Intérieur ne peut transgresser celle-ci en publiant des chiffres sans fondement, par principe illégaux. De fait, les chiffres d’actes qualifiés d’antisémites avancés par les autorités et publiés par les médias sont, à double titre, frappés de vice de forme. Pour ne pas dire fallacieux.

La qualification d’antisémitisme ne peut résulter que d’une instruction et d’un jugement

De manière générale, tout acte enregistré par la police, autrement dit toute plainte recueillie par un commissariat, n’acquiert jamais, sur la base des déclarations du plaignant, le chef d’accusation d’antisémitisme. Le seul dépôt de plainte ne peut être invoqué pour caractériser un incident d’antisémitisme, à plus forte raison de la part du ministre de l’Intérieur, censé ne pas ignorer la loi. Tant que l’incident n’a pas été jugé par un tribunal, seul apte à définir et formuler un chef d’inculpation, il ne peut être considéré comme antisémite. La qualification d’antisémitisme ne peut résulter que d’une instruction et d’un jugement rendu par un tribunal. Mais jamais à la suite d’un simple dépôt de plainte.

Autrement dit, tous les actes catégorisés comme antisémites par le ministre de l’Intérieur et les médias français aux ordres sont juridiquement factices, fabriqués artificiellement pour les besoins de la cause génocidaire sioniste. Ils n’ont aucune valeur. Ni légale, du point de de vue de la loi en vigueur, ni juridique, du point de vue du droit

Par ailleurs, qui fournit quotidiennement les chiffres des actes qualifiés d’antisémites ? En tout cas, pas la police, étant donné qu’elle ne procède à aucun recensement par confession religieuse. Alors, qui fournit ces chiffres ? Etonnement, ceux-ci ne sont pas recensés par des organismes officiels étatiques, mais par des associations de défense de la communauté juive de France, notamment le Crif et la Licra, connus pour leur défense inconditionnelle de l’Etat israélien et leur propension à s’aligner sur le narratif militariste sioniste, en particulier dans les périodes de conflits armés. Autrement dit, ces chiffres sont fournis par des instances qui ont partie liée avec le sionisme et l’Etat nazi d’Israël. Comment accorder foi à des chiffres qui, outre qu’ils sont établis en infraction avec la loi, sont fournis par des organisations liées au sionisme génocidaire ?

Par ailleurs, quand bien même certains actes revêtiraient un caractère expressément antisémite, il ne faut jamais perdre de vue que, comme l’histoire nous l’a enseigné, certains sont souvent commis par des agents provocateurs sionistes. Comme l’affaire des étoiles de David taguées dans Paris l’avait illustré. C’est une opération commanditée par une personnalité moldave, qui avait reconnu que les tags visaient à «soutenir les juifs». C’est un acte philosémite et non antisémite.

A ce jour, depuis bientôt deux ans, si les actes qualifiés d’antisémites sont, du point de vue du droit, fictifs car non jugés, en revanche, les actes terroristes commis par l’Etat nazi israélien contre les sémites palestiniens sont totalement réels et authentiques, car vérifiables en direct, via les informations ou les réseaux sociaux. De surcroît jugés et condamnés par la Cour pénale internationale (CPI). Nous en sommes à des milliers d’actes de barbarie et de génocide commis contre les sémites palestiniens : 60 000 morts et 150 000 blessés. Parmi les morts recensés à ce jour figurent majoritairement des enfants et des femmes. Une récente étude indépendante situe ce décompte à 100 000, en incluant les morts violentes et les morts non violentes liées à la guerre.

Autrement dit, l’Etat nazi d’Israël a délibérément massacré des milliers d’enfants et de femmes sémites innocents. Un véritable crime contre l’humanité.

Pourquoi donc cette orchestration et cette instrumentalisation de l’antisémitisme en France ? C’est justement pour détourner l’attention de la population des actes de barbarie commis à Gaza par les maîtres des gouvernants français, les Israéliens, les bouchers de Gaza. Pour occulter les actes d’épuration ethnique perpétrés par l’armée israélienne pour procéder à l’annexion de Gaza, puis de la Cisjordanie.

Pour rappel, dès le début de l’opération de la guerre d’extermination menée par l’Etat nazi israélien contre le peuple palestinien, les sionistes de France (d’Europe et des Etats-Unis) se sont activés sans relâche, avec l’aide du gouvernement Macron et les médias stipendiés, pour enrôler la population française derrière Israël et «rouler» les juifs français dans la farine faisandée de l’antisémitisme fantasmagorique lucratif et distractif. Tous les moyens auront été mobilisés. La propagande. La manipulation. Et, surtout, l’orchestration de l’antisémitisme. Ou, plutôt, le chantage à l’antisémitisme.

Depuis le début de la guerre génocidaire menée par l’armée génocidaire israélienne contre le peuple palestinien, pour disqualifier toute critique anti-israélienne, verrouiller tout débat sur les véritables fondements du conflit israélo-palestinien, censurer les analyses relatives aux réels mobiles de l’intervention militaire israélienne à Gaza, les sionistes de France (d’Occident) brandissent systématiquement le bouclier de l’antisémitisme, cette arme idéologique de neutralisation intellectuelle et d’extermination massive de toute opposition conduite contre Israël. L’arme de l’antisémitisme vise, non seulement à criminaliser toute critique antisioniste, mais également à promouvoir l’idéologie victimaire israélienne, à influencer, sur le fondement de l’inversion accusatoire, l’opinion publique pour générer un impact de sympathie politique et diplomatique.

Comment conjurer toute protestation anti-israélienne, étouffer toute réflexion sur les visées du sionisme, la genèse du conflit israélo-palestinien, sinon par la propagation d’un climat de culpabilisation, la création d’une psychose antisémite ?

Comment dévoyer la colère des millions de Français (d’Européens et d’Etasuniens) contre la guerre génocidaire menée par Israël contre les Palestiniens, sinon par la fabrication de faits caractérisés d’antisémites ?

L’instrumentalisation de l’antisémitisme fantasmé vise à occulter le palestinocide authentique

Personne n’est sans savoir que la classe dirigeante israélienne est la plus machiavélique du monde. Son pouvoir de nuisance n’est plus à démontrer. Mais sa puissance de manipulation est encore plus méphistophélique. L’arme de l’antisémitisme vise à exonérer l’armée sioniste israélienne. A justifier et légitimer le génocide des civils à Gaza.

Autrement dit, l’instrumentalisation de l’antisémitisme fantasmé vise à occulter le palestinocide authentique. Le palestinocide, néologisme de mon cru, est cette politique génocidaire perpétrée par l’Etat nazi d’Israël. Le palestinocide est la planification de massacres systématiques des populations civiles palestiniennes, de nettoyage ethnique, d’extermination des Palestiniens par voie militaire et par orchestration de la famine.

Cela étant, si l’Etat nazi d’Israël mène une guerre d’extermination à Gaza, autrement dit une opération palestinocidaire, en France, ses agents propagandistes conduisent une guerre de l’intox. Si à Gaza ils visent à décimer la population palestinienne, en France, ils visent à tuer la vérité. Pis, à lui substituer le mensonge. Y compris par l’invention de l’antisémitisme. En l’espèce, l’instrumentalisation de l’antisémitisme sert à occulter le palestinocide.

Depuis bientôt deux ans, en France, au moment où des actes de barbarie sont commis à Gaza par l’Etat nazi israélien, où plus de 60 000 corps palestiniens ont été déchiquetés par les bombes et 2 millions de survivants délibérément affamés, les médias stipendiés focalisent leurs projecteurs aveuglants de mensonges et de manipulations sur les supposés actes antisémites.

Tout se passe comme si les présumés actes antisémites commis en France servaient à couvrir les réels actes de génocide perpétrés à Gaza, c’est-à-dire la politique palestinocidaire conduite par Israël.

Régulièrement, les agents du pouvoir macronien et les apologistes des génocidaires israéliens, dans une surenchère éhontée, amplifient les chiffres de présumés faits antisémites pour nous priver de déchiffrer les calculs géopolitiques des stratèges sionistes d’Israël. Autrement dit, les opérations palestinocidaires menées par l’armée israélienne.

Si certains actes antisémites authentifiés peuvent être, sans conteste, attribués à des individus antisémites notoires, en revanche, une partie des actes sont l’œuvre d’officines occultes sionistes. Autrement dit, ils sont une pure fabrication.

Ce n’est pas la prétendue propagande antisémite répandue par certains Arabes ou musulmans qui encouragent la haine antijuive, mais la guerre exterminatrice menée par les sionistes d’Israël contre le peuple palestinien qui est, actuellement, la source des actes antisémites en France, quand ils sont avérés.

Dans cette guerre d’intox menée par Israël et ses relais sionistes en France, tous les moyens de propagande sont employés pour effrayer les Français de confession juive, créer un climat d’insécurité et de psychose, pour acculer les juifs de France à fuir leur pays. Et, surtout, occulter le palestinocide.

Pour rappel, depuis longtemps, ce ne sont pas les Français, encore moins les immigrés musulmans, qui veulent chasser les juifs français de France, mais les gouvernants palestinocidaires d’Israël. N’est-ce pas Netanyahou qui, s’adressant aux juifs français, les enjoint systématiquement de quitter la France pour Israël, afin de renforcer sa politique coloniale, ses opérations palestinocidaires, renflouer l’armée des palestinocidaires ?

L’antisémitisme justifie le sionisme, pour lequel l’existence de communautés juives autochtones à travers le monde constitue un problème idéologique et existentiel pour Israël. Aussi l’orchestration et l’instrumentation de l’antisémitisme vise à encourager l’aliya (émigration de juifs vers Israël) bien plus qu’à rassurer et protéger les juifs de France.

Depuis la fondation de l’entité sioniste, pour attirer les juifs du monde entier en Israël, autrement dit favoriser l’émigration (aujourd’hui renforcer l’armée palestinocidaire), le Mossad a employé tous les moyens. La propagation de l’antisémitisme, la commission d’actes antisémites, le terrorisme. Précisément, c’est par des méthodes terroristes que le Mossad a joué un rôle dans l’émigration des juifs vers Israël.

Aujourd’hui, à la faveur de la guerre d’extermination menée à Gaza, c’est-à-dire de la guerre palestinocidaire, les sionistes réactivent les mêmes méthodes de manipulation en France. Notamment l’invention de l’antisémitisme.

A qui profite l’antisémitisme sinon à l’Etat palestinocidaire d’Israël, en offrant l’opportunité de dévoyer l’attention de l’opinion publique française de la tragédie des Palestiniens, mais également d’accroître sa population juive israélienne, en y attirant tous les Français juifs qui se sentent menacés par les soi-disant antisémites ?

L’antisémitisme est une certaine perception des juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard. L’antisémitisme développe des préjugés et des interprétations diffamatoires, des attitudes haineuses. L’antisémitisme est un délit et est, à cet égard, condamné par la loi.

Fort heureusement, de nos jours l’antisémitisme demeure de l’ordre idéel.

 «Le seul bon Palestinien est un Palestinien mort»

En revanche, le palestinocide pratiqué par les juifs sionistes d’Israël est une concrète politique institutionnelle de nettoyage ethnique des populations civiles palestiniennes, d’expropriation et d’expulsion des Palestiniens de leur terre.

On n’est plus dans l’idéel et le délit, mais dans le concret suprémacisme et le crime génocidaire.

«Le seul bon Indien est un Indien mort» (dicton dérivé de la parole attribuée au général Philip Sheridan, «The only good Indians I ever saw were dead», 1870).

«Le seul bon Palestinien est un Palestinien mort» psalmodient en chœur les juifs nationalistes israéliens.

Ces dernières décennies, le terme antisémitisme n’a jamais été autant galvaudé qu’à notre époque propagandiste dominée par un lobbying sioniste outrancier et outrageant. Outre le fait qu’il désigne une réalité heureusement inexistante, c’est-à-dire une factualité fantasmagorique, l’antisémitisme est devenu, surtout, une redoutable arme de dissuasion massive de toute critique du sionisme. Un instrument de neutralisation des combattants antisionistes.

En France, toute dénonciation du sionisme est assimilée insidieusement à de l’antisémitisme, cette arme idéologique brandie par les sionistes comme un missile de destruction de la liberté d’expression, de censure du combat politique antisioniste, voire de terrorisme intellectuel. Pis, pour servir de levier d’absolution, donc d’apologie du terrorisme étatique génocidaire commis par l’Etat nazi d’Israël contre les Palestiniens.

«L’antisémitisme», ce concept européen, est le poison dont se nourrit le sionisme pour tromper les juifs, abusés par cette doctrine suprémaciste et belliciste ; pour empoisonner la vie des vrais sémites palestiniens, colonisés et massacrés ; pour accuser les peuples du monde entier d’être antijuifs, pour s’être levés pour combattre le dernier vestige colonial occidental, Israël.

L’écrivain algérien Tahar Djaout, premier journaliste assassiné au cours de la décennie noire par les islamistes, frères siamois des sionistes, avait dit : «Le silence, c’est la mort. Et toi, si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs !»

Avec les sionistes, si on combat Israël, ce vestige colonial doublé d’un régime raciste fondé sur la religion, on est accusé d’antisémitisme. Si on soutient, seulement humainement, les Palestiniens, on est accusé également d’antisémitisme. Alors, combattons Israël et soutenons les Palestiniens, quitte à subir les accusations d’antisémitisme.

Mieux : à l’antisémitisme fantasmé brandi par les sionistes pour nous museler, nous devons balancer à leur figure hideuse le palestinocide dont ils se rendent quotidiennement coupables.

Il faut clouer le bec à ces palestinocidaires de tous pays qui instrumentalisent l’antisémitisme à des fins criminelles.

Les sionistes israéliens, majoritairement ashkénazes, donc européens, commettent un crime de génocide contre les sémites palestiniens. Un palestinocide, autrement dit un acte de génocide antisémite commis contre le peuple palestinien. Le sionisme, idéologie suprémaciste d’émanation européenne, est la dernière forme d’antisémitisme génocidaire de l’époque moderne capitaliste.

Aussi l’antisémitisme sévit aujourd’hui à Gaza et en Cisjordanie, perpétré par des sionistes sociopathes animés de haine anti-arabe et antimusulmane, de pulsions palestinocidaires qu’aucune instance internationale ne parvient à circonscrire, y compris l’ONU, dont les résolutions sont méprisées par l’Etat nazi d’Israël, déterminé à concrétiser son projet palestinocidaire, c’est-à-dire d’extermination des Palestiniens.

K. S.

Comment (2)

    🇩🇿 Fodil Dz
    5 août 2025 - 12 h 54 min

    Il faudrait également dresser une liste des faux actes antisémites qui ont été perpétré par ceux qui, se faisant passés pour des victimes aux yeux de l’opinion publique, se révèlent en fait en être les auteurs …
    Une fois la mise en scène prouvée et débunkée, celle-ci ne fait jamais la une des médias. Le mal est fait. Tout bénef pour ceux qui ont fait de l’antisémitisme un outil de propagande et leur fond de commerce.

    Luca
    5 août 2025 - 12 h 39 min

    Israël ce n’est pas sémite du tout , c’est européens sectaire. La terre sémite est celle de Moïse, et elle ne peut pas recevoir d’européens pendant un cycle de 20 ans , c’est la période qu’il faudra pour que l’eau de pluie se transforme en eau de mer et en oxygène

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