Comment les nazis-sionistes français mènent leur sale guerre contre l’Algérie
Par Hocine-Nasser Bouabsa – Le nazi-sionisme n’est pas seulement un jeu de mots. Il est plutôt le résultat d’un croisement bâtard de deux idéologies initialement concurrentes, mais qui ont fini par rejoindre le même lit, celui du suprémacisme hideux (1). Quatre-vingts ans après 1945, on croyait le peuple français libéré. Oui, en 1968, il l’était, mais en 2025, il ne l’est plus. L’affaire Boualem Sansal a dissipé tout brouillard. En effet, cette affaire, qui aurait pu et dû rester cantonnée dans son cadre juridique spécifiquement algéro-algérien, a démontré que les nazis-sionistes en France ont bien phagocyté les leviers du pouvoir de ce pays. A tel point que lorsqu’il s’agit de leurs agendas, les intérêts du peuple et de l’Etat français sont relégués au second plan.
Ceci est d’autant plus vrai dès qu’Israël ou l’Algérie sont concernés. Mais, paradoxalement, si l’entité génocidaire sioniste a droit à tous les honneurs et égards, le pays de l’Emir Abdelkader et des millions de martyrs de la liberté est, quant à lui, en tête de liste des récalcitrants que les héritiers des idéologues suprématistes et des criminels de l’OAS voudraient abattre, ou, du moins, asservir au même degré qu’ils l’ont fait avec le voisin à l’Ouest du fleuve Moulouya, création d’un non moins suprémaciste, le maréchal Lyautey. Pour arriver à leur objectif, les nazis-sionistes français utilisent non seulement toute la panoplie des médias lourds ou légers sous leur contrôle (2), ainsi que les réseaux sociaux manipulés pour favoriser la diffusion de leurs mensonges et leur propagande, mais aussi les institutions régaliennes, comme le ministère de l’Intérieur ou les services de renseignement, dégradés au niveau d’outils privatisés.
La guerre du fascisme français contre l’Algérie et les Algériens n’est pas récente, mais elle s’est intensifiée particulièrement depuis 2022. Elle est menée en parallèle sur deux fronts. A l’intérieur de la France, contre les migrants d’origine algérienne qui selon les nazis-sionistes représentent un danger démographique pour l’existence du Judaïsme en France – d’où la nécessité, selon eux, de les faire fuir ou de les chasser. A l’extérieur, contre l’Algérie, parce que ce pays, d’une part, ose soutenir la lutte des peuples opprimés, en général, et un peuple menacé par de génocide et d’extinction, en l’occurrence le peuple palestinien, en particulier, et, d’autre part, parce qu’il refuse de se soumettre à leur hémogénie.
Chasse systématique des Franco-Algériens
Bien qu’entamée discrètement depuis au moins deux décennies, la virulence de la chasse aux Algériens en France s’est accrue ces dernières années. Coïncidence ou calendrier programmé, depuis que le criminel Sarkozy fut intronisé à l’Elysée, cette chasse est accompagnée par le remplacement des Franco-Algériens – dont l’installation en France remonte déjà à la fin du XIXe siècle – dans l’espace publique ou dans le paysage politique français par les migrants marocains. Les premiers Franco-Marocains qui ont profité des promotions ciblées furent les sulfureux Rachida Dati en politique et Tahar Benjelloun en littérature. Plus tard, suivirent d’autres noms, comme Najat Vallaud-Belkacem, Mounir Mahjoubi ou Hanane Mansour. En revanche, les Franco-Algériens sont progressivement éjectés de la vitrine de la diversité ethnoculturelle qui sert d’alibi à la «discrimination positive». Le premier à faire les frais de cette politique du remplacement fut Azouz Begag, premier Franco-Algérien à occuper un poste semi-ministériel en France. Il finira sa carrière politique comme attaché culturel à l’ambassade de France à Lisbonne.
Diaboliser les Franco-Algériens pour mieux attaquer l’Algérie
Sachant que les Franco-Algériens ont été éliminés de l’appareil gouvernemental qui leur procurait une certaine notoriété, les nazis-sionistes se tournèrent vers le sport. Dès lors, Zidane et Benzema deviennent leurs cibles. De tels personnages peuvent influer sur l’image du pays à qui on les associe. Lorsqu’ils sont performants et donc encensés, l’image de marque de l’Algérie en profite, mais le contraire peut être aussi vrai. Après les attaques subies par les icones du football mondial entre août et décembre 2022, j’ai thématisé ce sujet dans un éditorial paru le 14 janvier 2023 dans Algeriepatriotique (3), où j’ai écrit : «Il est fortement improbable que les sorties des quatre personnages (Legrand, Le Graët, Driencourt et Macron) issus de différents horizons, soient le résultat d’un simple hasard. Au contraire, leur synchronisation paraît évidente. Les Algériens et leurs institutions doivent en tirer les conséquences. Il s’agit de la survie de la nation entière. Car les ennemis de l’Algérie sont passés de la phase des menaces à celle des actes, et parce qu’ils préparent déjà un coup tordu contre notre pays. En commençant par casser dans un premier stade les symboles qui véhiculent la sympathie et la réussite algériennes dans le pays qui compte la forte communauté algérienne expatriée, la France en l’occurrence. Et qui peut refléter cette sympathie et cette réussite auprès des masses populaires européennes en général et françaises en particulier, plus que Zidane et Benzema ?» C’était en 2023.
La nazi-sioniste Noëlle Lenoir insulte des millions d’Algériens
En 2025, les choses se sont aggravées. Les nazis-sionistes ne cachent plus leur racisme et leur haine en embellissant leurs propos. Non, ils les exposent quotidiennement sans complexe dans les médias, structurant l’opinion publique française pendant les heures de grande influence, sans que cela provoque un rappel à l’ordre de la part de l’ARCOM – l’institution qui contrôle les médias – et encore moins l’opposition des modérateurs qui les invitent. Dernier épisode du genre : le dérapage haineux, dégoûtant et raciste de la pro-israélienne Noëlle Lenoir dans l’émission «L’heure des pros 2», diffusée le vendredi 8 août sur la chaîne CNews du groupe xénophobe Bolloré. Toute honte bue, cette énergumène, qui est née dans une famille juive partiellement originaire de Russie et qui occupa de prestigieux postes au sein du régime français, dont celui de ministre des Affaires européennes pendant la présidence de Chirac, a accusé sans rougir les millions d’Algériens résidents en France d’être des terroristes. Elle a déclaré en direct : «Prenons l’exemple de l’Algérie. Vous avez des millions d’Algériens qui présentent des risques majeurs, qui peuvent sortir un couteau dans le métro, dans une gare, dans la rue, n’importe où, prendre une voiture pour rentrer dans une foule.»
En tant que juriste et avocate, elle devait être consciente que ses propos sont punis par loi, mais conquise par la maladie incurable du suprématisme, elle se sent intouchable et donc n’en a cure. Ce qui est encore plus révoltant, c’est que la modératrice ne l’a pas interrompue, et encore moins corrigée.
Comité Sansal pour mener la guerre contre l’Algérie
Drapée dans l’autorité que lui confèrent sa fonction d’ex-ministre et la force des réseaux auxquels elle a adhéré, Noëlle Lenoir est toujours présente lorsqu’il s’agit d’attaquer et d’insulter l’Algérie, et de nuire par tous les moyens à notre pays. C’est elle qui, en 2010, s’est déplacé à Alger pour remettre, en présence de l’agent Xavier Driencourt, la médaille de Chevalier au harki Ali Dilem. C’est aussi elle qui s’est empressée en novembre 2024, quelques jours à peine après l’arrestation de l’autre harki Boualem Sansal à créer, avec d’autres acolytes, un comité de soutien à son coreligionnaire (Sansal s‘est vanté d’être juif) condamné à la prison ferme. En apparence, l’objectif de ce comité serait de contribuer à sa libération, mais son mobile réel est surtout de noircir l’image de l’Algérie aux yeux de l’opinion publique mondiale. Cette femme sénile est loin d’être l’instigatrice de la campagne inscrite dans la durée, coûteuse et sophistiquée que mènent les nazis-sionistes français contre un pays souverain. Elle n’est, en réalité, qu’une vilaine exécutante communautariste, qui, malgré son âge avancé, espère encore une récompense de fin de carrière, pour services rendus à sa «tribu».
Le Sahara Occidental comme levier pour déstabiliser l’Algérie
Après le front interne, où les Franco-Algériens et Algériens sont pris pour cibles, tournons-nous maintenant vers le front extérieur. Bien que soutenant pleinement l’expansionnisme belliqueux de son excroissance et cheval de Troie nord-africain aux dépens des pays voisins – Sahara Occidental, Mauritanie et Algérie, entre autres à travers le vote au Conseil de sécurité et l’appui militaire au profit du Makhzen –, les régimes successifs français se sont néanmoins toujours interdits de revendiquer ce soutien d’une façon aussi ostentatoire comme l’a fait Macron dans sa lettre adressée au virtuel roi du Maroc en juillet 2024. Les chefs d’Etat français gardaient, en effet, depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, toujours l’espoir de faire de leur «ex-colonie», au regard de sa position centrale en Afrique du Nord et au Sahel, la passerelle stratégique vers la rive sud de la Méditerranée et vers l’Afrique. Il y avait donc un accord tacite entre Paris et Alger pour mettre entre parenthèses le sujet fâcheux du Sahara Occidental, afin de ne pas envenimer les relations bilatérales, à la condition que le soutien de la France au Makhzen marocain ne soit pas publiquement trop évident. La donne a changé, néanmoins, avec cette lettre à Mohammed VI, dans laquelle il affirme que «le présent et l’avenir du Sahara Occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine» et que le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 «est la seule» option à travers laquelle une solution sera possible.
Ce changement de paradigme dans la politique nord-africaine de la France – qui met gravement en danger les intérêts énormes de la France en Algérie (4) – était-il indispensable ou avantageux pour la France ? La réponse des experts est négative. Ils argumentent que rien n’obligeait le gouvernement français à entreprendre un tel revirement et que l’intérêt de la France aurait exigé que Macron continuât de faire valoir le statut quo onusien – ce dossier est entre les mains de l’ONU dans le cadre de la décolonisation des territoires non-autonomes – auprès des dirigeants algériens, afin de continuer à profiter des affaires très juteuses pour les entreprises françaises.
La France a néanmoins opté pour un changement brutal, en dépit du grand risque de tout perdre (4). Bien que, en apparence, cet aveuglement résulte d’une décision souveraine des institutions françaises, il n’est en réalité que l’accouchement prématuré de la volonté délibérée du lobby nazi-sioniste qui croyait que le moment était opportun pour dynamiter – le président Tebboune en a fait référence plusieurs fois – les relations avec l’Algérie, en poussant cette dernière vers la rupture avec l’Hexagone et à la confrontation militaire avec le Maroc.
Le lobby nazi-sioniste, qui a factuellement pris possession du Maroc à travers le vizir et véritable décideur au royaume de Marrakech et Fès, le franco-marocain André Azoulay – il a été décoré de la plus haute distinction par le président israélien – en poste au palais royal de Rabat depuis plus de trente ans, ne souhaite pas moins que d’asservir l’Algérie perdue, qu’il considère encore comme la sienne. Au passage, remarquez que c’est ce Raspoutine du palais royal qui a parrainé la signature des Accords d’Abraham par le Maroc, a ouvert la porte au retour massif des juifs marocains qui ont migré en Palestine après la création d’Israël, et c’est aussi probablement lui qui a instigué l’installation de bases israéliennes près des frontières algériennes.
Conclusion
La France est sous l’emprise d’une minorité fasciste complétement acquise à l’idéologie des extrême-droites israélienne et française. Ces deux camps politiques extrémistes se sont alliés en France pour faire la guerre à l’Algérie et aux Franco-Algériens. Certaines voix s’élèvent pour conseiller à ces derniers de quitter l’Hexagone et chercher refuge en Algérie ou ailleurs, sous des cieux plus cléments. Si cela peut être une solution pour une toute petite minorité aux capacités cosmopolites avérées, rester en France est la seule option pour la grande majorité.
Partant de cette prise de conscience, la diaspora, l’élite et le gouvernement algériens – qui sont restés longtemps passifs face à un «casus belli» existentiel – sont tenus d’élaborer dans les brefs délais une contre-attaque stratégique pour se défendre et pour préserver la présence algérienne en France. Entre autres, il faut recourir intensivement aux tribunaux – en impliquant les cabinets intègres et compétents – pour stopper les attaques hideuses devenues insupportables. Pour cela, il faut, primo, assainir en urgence les représentations diplomatiques et consulaires d’éléments incompétents et peut-être même douteux qui pourraient y avoir été cooptés, et, secundo, augmenter les budgets de conseil et d’assistance juridiques. A moyen et long termes, la structuration de la diaspora devient impérative. Ici, le rôle du ministère des Affaires étrangères et des députés est primordial.
Même si 40% des Français votent pour l’extrême-droite, il reste néanmoins 60% qui la rejettent, et même la combattent. Ces derniers font partie du peuple français et représentent sa grande majorité. Entre eux et le peuple algérien s’est créé, malgré le passif lourd, une proximité et une amitié qu’il faut préserver. Ceci ne peut se faire que dans le cadre d’un combat commun et inclusif contre les extrémistes et les adeptes de la haine, nazis-sionistes ou autres.
Les Algériens de France sont là et ils y resteront.
H.-N. B.
(1) Le 5 décembre 1952, le journal Le Monde a publié un article sous le titre révélateur : «Les sionistes s’unissent avec les nazis». Par ailleurs, à la fin des années 1940, des intellectuels juifs, comme Hannah Arendt, Albert Einstein et Viktor Klemperer, ont comparé le sionisme au nazisme et condamné les actes de terreur commis contre les populations civiles palestiniennes. Les victimes étaient estimées «seulement» à quelques centaines. Avec le génocide en cours et le nombre de victimes qui dépasse 60 000, il est certain que ces intellectuels n’auraient pas hésité une seconde à exprimer leur abomination.
(2) La preuve que les médias et les moteurs de recherche contrôlent et manipulent l’information : j’ai tapé sur Google le nom de Noëlle Lenoir. Dans les médias français référencés, on y trouve tout et il ne manquait plus que les heures où elle va aux toilettes. Mais rien sur son scandale de CNews. Seuls les journaux algériens et tunisiens ont fait état de ses propos abjects.
(3) https://www.algeriepatriotique.com/2023/01/13/attaque-synchronisee/
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