Les journaleux français se bouffent le nez et cessent d’aboyer contre l’Algérie

journalistes France
Le paysage médiatique français est gangréné. D. R.

Par Abdelkader S. – Les journalistes français se bouffent le nez, se détournant de l’Algérie et cessant d’aboyer du matin au soir. Du moins, jusqu’à de nouvelles injonctions de leurs patrons du CAC 40. Ce crêpage de chignon en règle illustre la dérive d’un paysage médiatique aux mains des puissances économiques et politiques, où l’indépendance journalistique n’est plus qu’un mythe entretenu à grand renfort de discours et de prétendues déontologies. L’affaire récente des deux journalistes pris en flagrant délit de «grenouillage» avec des éléphants du Parti socialiste contre la ministre ripou Rachida Dati, a le mérite d’éclairer crûment ce que nous avons toujours pointé du doigt à Algeriepatriotique : les médias français ont tous un fil à la patte, et les journalistes ne sont nullement libres comme ils le proclament à tue-tête.

Loin d’être des sentinelles indépendantes, gardiennes du quatrième pouvoir, ces donneurs de leçon agissent en relais visqueux des puissances économiques et politiques qui les emploient. Dans ce contexte, la prétendue neutralité journalistique vacille et la voix médiatique ne devient qu’un écho des intérêts bien particuliers de ceux qui contrôlent les grands groupes de presse, eux-mêmes imbriqués dans des conglomérats du business.

L’affaire de la vidéo des deux journalistes, fuitée par leurs confrères du camp opposé, ne fait qu’accentuer cette crise de confiance. Non seulement ce scandale révèle les dessous peu reluisants d’un milieu où l’entrisme politique et les alliances partisanes sont monnaie courante, mais il discrédite aussi tout un complexe médiatique et politique qui a conduit la France dans une impasse majeure. Sur le plan intérieur, le pays vit au rythme des crises politiques récurrentes et des contestations sociales permanentes, signe que les relais d’opinion traditionnels sont de moins en moins crédibles aux yeux des citoyens. La fracture entre le peuple et ses médias ne cesse de se creuser, alimentée par une information de plus en plus partiale, manipulée et éloignée des préoccupations réelles des Français.

Sur le plan international, cette même perte de crédibilité des médias s’accompagne d’une marginalisation de la France dans les affaires mondiales. Longtemps considérée comme une puissance influente, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, la France est aujourd’hui reléguée au second plan dans la gestion des conflits et des grands dossiers diplomatiques. Cette reculade n’est pas due qu’à des choix politiques. Par leur complicité tacite avec les pouvoirs en place et leur obsession à coller aux intérêts de leurs actionnaires, les médias français stipendiés ont contribué à affaiblir la voix de leur pays sur la scène internationale.

Cette affaire de journalistes «grenouillant» pour un parti politique et la réaction hostile qu’elle a suscitée chez leurs propres confrères est symptomatique d’un système où le journalisme s’efface au profit d’une information verrouillée, instrumentalisée et dénuée d’objectivité. Aussi, tout ce que ces plumitifs et ces cacatoès diront sur l’Algérie à l’avenir s’annihilera de lui même, faute de fiabilité.

A. S.

Comment (3)

    🇩🇿 Fodil Dz
    8 septembre 2025 - 16 h 16 min

    Les « journalistes » français retransmettent une information qui est sous contrôle. Les médias qui sont entre les mains de milliardaires comme ceux de vincent bolloré ne traitent plus l’actualité de manière informative. Ils relaient la voix de leurs maîtres et ne sont là que pour servir un agenda précis.On ne parle plus d’éthique et de déontologie.

    Anonyme
    8 septembre 2025 - 15 h 48 min

    les journaleux et aboyeurs franchouillards ! quelle honte et quelle indignité.L’Algérie vous emmerde et longtemps

    Abou Stroff
    8 septembre 2025 - 15 h 30 min

    « Loin d’être des sentinelles indépendantes, gardiennes du quatrième pouvoir, ces donneurs de leçon agissent en relais visqueux des puissances économiques et politiques qui les emploient. » souligne A. S..

    je pense que, dans un monde qui est tout sauf un monde des Bisounours où tout le monde recherche le bonheur de tout le monde, il n’y a que des naïfs, pour ne pas dire des niais, qui croient que des journalistes officiant au sein des médias mainstream peuvent agir autrement que comme des « idéologues organiques » des puissances économiques et politiques qui les emploient.

    en termes crus les médias mainstream ont pour objectif essentiel de justifier l’ordre établi, i. e. le système capitaliste qui asservit et exploite les travailleurs et qui les enfume en leur racontant des histoires de …………… démocratie, de liberté, de tolérance, histoires qui se résument à accepter l’ordre établi, i. e. l’ordre capitaliste où l’exploitation des travailleurs constitue la base objective de toute la dynamique du système.

    moralité du système: il n’y en a aucune, à part que le soi disant quatrième pouvoir n’en a jamais été un mais n’a toujours été qu’une extension, au niveau de la sphère médiatique du pouvoir des « hommes aux écus », extension qui, grâce aux réseaux sociaux qui véhiculent une information alternative, a été dévoilée et démasquée, en tant que telle, aux yeux des individus lambda.

    PS : je pense que c’est, particulièrement, le traitement de la guerre en ukraine et le traitement du massacre des palestiniens de Gaza par les médias mainstream qui a clairement montré le biais structurel dont les médias mainstream ne peuvent se départir.

    Wa el fahem yefhem

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