Le drapeau marocain flotte sur les chars israéliens en pleine invasion de Gaza

Maroc Israël
Le criminel Netanyahou peut compter sur le régime voyou de Rabat. D. R.

Par Karim B. – C’est une image qui restera comme un crachat au visage de tous ceux qui croyaient encore à une once de solidarité marocaine envers la Palestine meurtrie : ce mardi, des chars israéliens, lancés à l’assaut de Gaza, avançaient en arborant fièrement des drapeaux marocains. Ce n’est ni un montage ni une erreur. C’est un acte politique. Une signature. Celle du régime de Rabat, complice assumé du massacre en cours.

Car pendant que les bombes pleuvent sur les hôpitaux, que les écoles de l’UNRWA sont pulvérisées, que les cadavres d’enfants jonchent les rues de Gaza, que fait le Maroc ? Il s’affiche. Il parade sur les tanks de l’occupation. Il affiche ses couleurs aux côtés des bourreaux. Il cautionne l’horreur par son compérage, il collabore à l’ignominie par ses accords de trahison.

Rabat n’est pas un spectateur passif, c’est un acteur engagé de cette guerre contre les Palestiniens. Depuis la normalisation honteuse de 2020, le régime alaouite s’est prostitué politiquement à Tel-Aviv en échange d’un vague soutien sur le dossier du Sahara Occidental. Un marché de dupes. Un pacte avec le diable, payé au prix du sang palestinien.

Et maintenant, le masque tombe. Les blindés d’Israël brandissent le drapeau marocain non pas pour provoquer, mais pour révéler : le Maroc n’est plus un allié discret d’Israël, il en est devenu le complice direct, voire l’instrument. Le silence du roi en dit long. Mohammed VI, soi-disant président du comité Al-Qods, n’a même pas daigné lever le petit doigt. Pas un mot. Pas une condamnation. Pas une visite. Il a préféré fuir, planqué derrière son frère Rachid, envoyé au Sommet de Doha pour sauver les apparences, alors que tout le monde sait que ce comité Al-Qods n’est qu’un rideau de fumée, une couverture pour des opérations de renseignement au profit des services secrets israéliens.

Edi Cohen, porte-voix officieux du Mossad, a d’ailleurs vendu la mèche. Il remercie le roi du Maroc pour sa loyauté envers Israël. Il ose même le qualifier, lui et sa dynastie, de «fils d’Israël». Et il ne s’en cache pas : la coopération militaire entre Tel-Aviv et Rabat n’est pas seulement stratégique, elle est dirigée contre l’Algérie, contre ceux qui osent encore tenir tête à l’axe sioniste.

Alors posons la question : combien de Palestiniens ont été tués grâce aux drones, aux renseignements ou aux armes fournis avec l’aval du régime marocain ? Jusqu’où ira cette trahison nationale, religieuse et historique ? Jusqu’où le Maroc s’enfoncera-t-il dans cette collaboration avec l’occupant ?

Le drapeau marocain sur un char israélien, ce n’est pas un symbole anodin. C’est un acte de guerre contre la Palestine. Et ceux qui refusent de le voir sont déjà du mauvais côté de l’histoire.

K. B.

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