Les journalistes des secteurs public et privé manifestent pour la liberté de la presse

mandat journalistes
Rassemblement aujourd'hui des journalistes,à la place de la Liberté. PPAgency

Houneïda Acil Plus d’une centaine de journalistes ont manifesté aujourd’hui, jeudi, au niveau de la place de la Liberté de la presse. Scandant des slogans contre le cinquième mandat, les journalistes ont tenu à dénoncer par la même occasion les pressions que subissent leurs rédactions quant à la couverture des événements que vit le pays à l’approche de la présidentielle du 18 avril.

Vers 10 h, les journalistes affluaient vers la place de la Liberté au niveau de la rue Hassiba-Benbouali où les forces de l’ordre étaient déjà présentes pour parer à tout débordement.

Qu’ils soient du secteur public ou privé, les journalistes présents ont fait part de leur mécontentement, refusant d’être muselés par la censure dans une conjoncture aussi cruciale où «l’Algérie a besoin de toutes les forces vives du pays», selon des confrères interrogés sur place.

Il est à signaler que le rassemblement s’est passé dans le calme, même si les forces de l’ordre se sont employées à confiner les manifestants dans un espace restreint pour les obliger à se disperser. S’en sont suivies des bousculades mais sans incidents et une trentaine de journalistes ont été interpellés mais libérés aussitôt.

Avant les journalistes, il y a eu la marche de vendredi passé qui a drainé des milliers de citoyens à travers plusieurs wilayas pour exprimer leur refus de la réélection du président sortant, Abdelaziz Bouteflika. Avant-hier, les étudiants ont fait de même.

H. A.

Comment (5)

    MELLO
    28 février 2019 - 21 h 40 min

    Apres cette sortie des journalistes des medias , on attene la sortie des services de polices qui commencent à en avoir marre de tout ce climat délétère. Des pans du pouvoir commencent à tomber . Après le petit peuple, les étudiants et enseignants, les avocats, les journalistes, on attend les juges et magistrats, les syndicats, les médecins ( ordre des medecins) , les élus de toutes les assemblées ( APC -APW- APN) et c’est tout le système qui vacille. On a besoin de cette élite pour canaliser la rue qui reste encore diffusé et anonyme. Tous les mouvements doivent être accompagnés pour bien aboutir.

    anonyme
    28 février 2019 - 21 h 25 min

    Où étiez vous pendant toutes ces années quand la brosse battait son plein
    Telles des girouettes ils tournent au gré du vent
    HYPOCRITES

    Bédouin
    28 février 2019 - 16 h 30 min

    Dix journalistes ont été arrêtés par le régime d’Oujda, juste parce qu’ ils ont dit ceux qu’ils avaient sûr le cœur,un conseil il faut mieux arrêter les quarante millions de citoyens qui vivent en prison à ciel ouvert, ça y est le peuple à décider de la son destin en main et ni Ouyahia,ni Sellal,ni le Gaid Salah qui vont l’empêcher

      anonyme
      28 février 2019 - 21 h 55 min

      Bédouin
      28 février 2019 – 16 h 30 min

      Arretez avec votre disque « le régime d’oujda »
      et que dire du « regime kabyle » incarné par ceux que tu sais

    HAFiD
    28 février 2019 - 16 h 19 min

    Enfin..Mazel kayen l’espoir
    Vive l’Algérie

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