Céréales : la numérisation de la gestion devient une priorité

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Système "pivot" d'irrigation des céréales dans le Sud. D. R.

L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) s’attèle actuellement à la mise en place d’un nouveau système numérique pour le suivi de la traçabilité en entrepôts des céréales. Ceci permettra de fournir des informations exactes et en temps réel de toutes les opérations de transfert et de stockage, indique l’APS.

Depuis le début de l’année en cours, le mode gestion classique a été définitivement abandonné au profit du nouveau système numérique.

Au plan pratique, le nouveau système permet la traçabilité des mouvements de stocks, notamment les transferts de quantités de blé d’une coopérative à une autre, en fournissant par exemple des informations précises sur les heures de leurs sorties et arrivées mais également sur les transporteurs ou encore d’intervenir immédiatement en cas de perturbation lors du transfert. Il sera possible, grâce à cet outil, de connaître les volumes en stock et leur répartition au niveau des coopératives sous tutelle, une opération qui nécessitait auparavant beaucoup de temps et d’effort.

A cette occasion, les ingénieurs de l’OAIC ont affirmé que le nouveau système sera développé davantage afin d’être encore plus performant en termes d’exactitude et de transparence, et que c’est là l’objectif de l’Office qui a érigé la numérisation de la gestion en priorité.

Développé par des informaticiens de l’OAIC, ce système est entré en phase expérimentale, fin 2018, au niveau de cinq coopératives agricoles avant sa généralisation, début 2019, à l’ensemble des coopératives en remplacement de l’ancien mode de gestion basé sur les correspondances écrites, les courriels et les communications téléphoniques, précise le communiqué.

R. E.

Comment (2)

    Belaid Djamel
    17 juillet 2020 - 15 h 29 min

    On ne peut que saluer cette initiative. Mais de nombreux chantiers restent à l’arrêt. Exemples. 1- A côté des CCLS (organismes administratifs d’Etat), encourager la création de coopératives paysannes de collecte des céréales avec possibilité de transformation des grains en semoule et même couscous. 2-Autoriser les moulins privés, les plus professionnels, à collecter directement le blé dur chez les fellahs et cela sans passer par l’OAIC; mais à conditions que ces moulins (comme pour les laiteries) accordent une aide technique, matérielle et financière aux céréaliers. 3- Accorder plus de liberté aux CCLS afin d’investir notamment dans la transformation des produits agricoles et la fabrication d’aliment du bétail (but: consolider leur assise financière pour mieux aider les fellahs). 4-Instaurer une loi de location des terres (fermage) pour sécuriser l’investissement agricole. 5- Rendre disponible les semoirs pour semis direct (le labour exige 25 L de carburant par hectare dont le prix réel est de 1 dollar le litre). 6- instaurer un impôt agricole sur les hectares détenus afin d’obliger les fellahs à cultiver leur terre ou à la louer (actuellement, chaque année, plus de 2 500 000 d’ha ne sont pas travaillés). Djamel BELAID. Ingénieur agronome.

    Colonialisme intérieur
    14 juillet 2020 - 15 h 25 min

    C’est maintenant que vous vous réveillez bande de fainéants! Cela fait des décennies que ces technologies existent. La maffia gagne sur l’ improductivite’. Un import import de blé transformé en drogue -pain/blanc- unique aliment qui fait du pays le plus grand importateur de blé, au grand plaisir des multinationales et des castes  » révolutionnaires « ! Cette inculture prépare des diabétiques que d’ autres multinationales, celles des médicaments maintiendront dans l’ agonie. Tout cela est le Pib.

    Un peuple quand il est gouverné par son vrai État combine culture alimentaire et économie. Durant la deuxième guerre mondiale les danois avaient adopté le blé intégral et ils ont constaté la diminution des maladies chroniques là où les mangeurs de farine blanche cultivent les maladies chroniques. Outre à avoir divisé par 2 le besoin en blé les danois ont travaillé en amont, la culture alimentaire pour conscientiser les consommateurs que se nourrir est une chose bouffer est toute une autre!

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