Qui est derrière la fausse interview de Tebboune à des médias français ?

Tebboune
Le président Tebboune n'a pas accordé d'interview à des médias français. D. R.

Par Houari A. – La présidence de la République a dénoncé un faux entretien que le président Abdelmadjid Tebboune aurait accordé à des organes de presse étrangers. La fausse interview a été relayée sur les réseaux sociaux et par des portails web.

«Plusieurs comptes sur les réseaux sociaux relaient une information selon laquelle le président de la République aurait accordé un entretien à des journaux français. Cette prétendue interview a été reprise par plusieurs sites de presse électronique, alors qu’il ne s’agit que d’une pure invention, fabriquée de toutes pièces par des comptes hostiles ayant eu recours à la technique du photomontage pour tromper l’opinion publique, tant nationale qu’internationale», a indiqué la Direction générale de la communication à la présidence de la République, dans un communiqué.

La présidence de la République a qualifié cette manipulation de «scandaleuse» et d’«immorale», fustigeant «des mercenaires du mensonge qui opèrent depuis l’ombre de leurs écrans» et appelant «l’ensemble des professionnels des médias, en Algérie comme à l’étranger, à faire preuve de rigueur et à vérifier l’authenticité de telles informations auprès de leurs sources officielles».

Qui est derrière cette opération de désinformation et à quel but a-t-elle été fomentée ? Le ton ferme utilisé par la présidence de la République dans son démenti indique clairement qu’il ne s’agit pas là d’une simple manœuvre isolée de quelque amateur de montages traficotés via l’Intelligence artificielle, mais bel et bien d’un acte dont l’objectif n’est pas dénué d’arrière-pensées politiques.

Cette nouvelle manœuvre intervient dans un contexte sensible, marqué par des campagnes anti-algériennes virulentes, certaines sournoises, menées à partir de Paris et Rabat, et par une crise diplomatique profonde qui oppose l’Algérie et la France depuis plusieurs mois.

L’interview fictive propagée sur la Toile et maladroitement reprise par des confrères qui se sont précipités sans avoir, au préalable, pris le soin de vérifier sa véracité, visait sans doute à montrer l’image d’un président Tebboune faisant le premier pas sur la voie d’une hypothétique réconciliation avec le régime de Macron, alors qu’aucun signe ne prélude un retour à la normale dans les relations mouvementées entre les deux pays. Bien au contraire.

H. A.

Comment (35)

    Anonyme 2
    18 juin 2025 - 7 h 06 min

    Israël, les juifs…..

    Anonyme
    18 juin 2025 - 7 h 04 min

    Après les démonstrations de haine et les tentatives d’humiliation par la france, l’Algérie octroie un marché à tota!

    Bouziane Al Kalii
    17 juin 2025 - 23 h 59 min

    Certains pays (ou groupes) utilisent la désinformation non seulement pour cacher leurs propres problèmes – comme une crise économique, des tensions internes, etc … – mais aussi pour freiner un autre pays qui réussit. Lorsqu’un pays progresse ou devient un modèle dans certains domaines, il peut devenir la cible de campagnes de fausses nouvelles destinées à le discréditer, diviser sa population, ou affaiblir sa position internationale.

    Ce genre d’attaque montre une chose claire : le pays qui lance ces campagnes a peur du succès de l’autre. Il voit ce progrès comme une menace à son influence ou à son modèle politique. La diffusion de fausses informations devient alors une forme d’agression silencieuse, un outil pour nuire à ceux qui avancent.

    Propager des fausses nouvelles, c’est souvent le choix de ceux qui n’ont plus la force de convaincre par la vérité. C’est une arme des faibles contre ceux qui progressent.

    Comment se propteger contres les fausses informations ?

    Un pays peut se protéger contre les fausses informations en utilisant une approche complète qui mélange : l’éducation, la sécurité informatique, des lois adaptées, la coopération avec d’autres pays, et le soutien aux médias indépendants. Toutes ces actions doivent rester équilibrées pour ne pas limiter la liberté d’expression.

    Éducation et esprit critique

    La Finlande a intégré l’éducation aux médias dans ses écoles. Dès le primaire, les enfants apprennent à repérer les informations fausses, à vérifier les sources et à comprendre comment on peut être manipulé. Grâce à cela, la Finlande est l’un des pays les plus résistants face aux fausses informations, selon des études européennes.

    Cybersécurité et surveillance

    L’Estonie, par exemple, a créé des équipes spécialisées pour surveiller les campagnes de fausses informations et protéger le pays contre ce type d’attaques. Après avoir été attaquée en 2007, elle a renforcé sa sécurité informatique et travaille avec d’autres pays européens pour se défendre ensemble.

    Lois et responsabilité des plateformes

    En Allemagne, une loi oblige les réseaux sociaux comme Facebook ou X (ancien Twitter) à supprimer les messages haineux ou trompeurs en moins de 24 heures, sinon ils reçoivent une amende.
    En France, une loi votée en 2018 permet à un juge de faire retirer une fausse information pendant une période électorale.

    Coopération avec d’autres pays (qui veulent cooperer bien sure !)

    Beaucoup de pays travaillent ensemble pour lutter contre la désinformation.
    Par exemple, l’Union européenne a mis en place un groupe appelé EUvsDisinfo, qui surveille les fausses informations venant de l’étranger.

    Soutien aux médias libres

    Avoir une presse libre et indépendante est très important. Cela permet d’avoir des journalistes qui vérifient les faits et informent correctement le public. Certains pays aident les médias locaux ou les journalistes d’enquête avec des financements.

    Une bonne stratégie contre les fausses informations ne repose pas sur une seule solution. Il faut que l’État, les citoyens, les médias et les plateformes numériques travaillent ensemble, tout en respectant les libertés fondamentales.
    L’objectif est de renforcer la démocratie et la capacité du pays à résister aux manipulations.

    Minoune ezzawali
    17 juin 2025 - 23 h 51 min

    Si cela a été fait sans pouvoir démasqué les imposteurs, alors pas la peine de parler ni de front interne, ni de loi sur la mobilisation car il n’y aura plus de mobilisation. Car les gens sensés parer à tout sabotage au pays font les mêmes erreurs que les services de Béchar El Assad et des iraniens, il n’ y a aucun espoir que cette terre, arrosée par le sang des vrais martyrs, sorte indemne des prochaines attaques. C’est cela qui arrive quand on fait tout pour diviser le peuple et l’abrutir.

    ANONYMOUSTOP
    17 juin 2025 - 23 h 01 min

    Qui d’autre que le trio infernal
    x(marroki)+y(franki)+z(sioniski
    peu importe l’ordre de l’équation,
    en tout cas les trois, le compte est bon !
    = 3

    Anonyme
    17 juin 2025 - 21 h 26 min

    L’Algérie est une puissance militaire capable de défendre l’Iran et de battre Israël.

    Anonym3
    17 juin 2025 - 18 h 31 min

    Déçu et même en colère, comment donner un port géostratégique de El hamdania a des mouchards et des haineux qui nous veulent que du mal ,il n’y a pas d’autres pays? Je demande aux hauts fonctionnaires, hommes d’affaires et des simples citoyens de vendre leurs biens immobiliers et retirer leurs fortunes de la France et investir dans leur propre pays.ils ont mis le pays otage entre les mains des haineux extrémistes de la France.

    la france porte plainte et arrête les youtubeurs algériens et vous ?
    17 juin 2025 - 18 h 29 min

    la france porte plainte et arrête les algériens qui font des vidéos montages contre leurs intérêts, et vous ??

    Si MOUH
    17 juin 2025 - 18 h 28 min

    Suite à cette fausse interview, il est urgent de diligenter une enquête par les services compétents (intérieurs et extérieurs) afin de déterminer les responsables et leurs commanditaires éventuellement.
    C’est un affront lancé aux autorités algériennes qui n’ont pas vu le coup venir.
    A ce stade, on ne peut que bâtir des hypothèses, à vérifier par la suite, mais il est plus prudent d’attendre les conclusions de l’enquête qui va être lancée, si ce n’est déjà fait.
    Ne spéculons pas pour le moment, même si chacun de nous a son sûrement idée derrière la tête… nos détracteurs et nos ennemis sont nombreux, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, les services saurons les débusquer et les mettre à nu le moment opportun… Restons confiants.

      Anonyme
      18 juin 2025 - 6 h 48 min

      Ne vous inquiétez pas ,nous allons même déclencher la 3ème guerre mondiale afin de satisfaire votre orgueil.

    Anti-BOBARDS
    17 juin 2025 - 18 h 12 min

    Pour atteinte à la sûreté de l’État, la SOLDATE sansal restera en prison. Quant à Emmanuel(le), il peut envoyer son porte-avion, son rafale et sa légion étrangère. Pour la libérer.

    Karim Djazairi
    17 juin 2025 - 17 h 24 min

    Y a pas 36 états, il ne peut s agir que du royaume des bouzbirs du zamal Mimi ou du nazi sheitanyahou, encore que ce dernier se cache face à la vague déferlante de missiles iraniens qui transforment certaines villes sionistes à l image de désolation identique au ghetto de Gaza.

    contenu de la supposée interview ????
    17 juin 2025 - 17 h 01 min

    Cher compatriote @Houari A. ce qui est important c’est de nous donner une idée du contenu de cette fausse interview. Notre Président aurait dit quoi ???

      Pourquoi voulez-vous connaître un "contenu" faux!
      17 juin 2025 - 18 h 40 min

      Pourquoi voulez-vous connaître un « contenu » faux! Qu’il soit « bon » ou « mauvais »! Si vous trouvez cela « important » (comme vous le dites), c’est que vous êtes perméable à la manipulation!

        MOKRANE
        17 juin 2025 - 19 h 06 min

        Je suis tout à fait de votre avis. Les fake news ne nous intéressent pas. Nous connaissons parfaitement la ligne de conduite de notre président et il est inutile, voire néfaste, de chercher à tripoter les immondices déversées par ceux qui ont la haine pour mode de fonctionnement.

          Syphax
          17 juin 2025 - 20 h 06 min

          C est un BOUZEBEL du royaume d’la
          prostitution. Il sont comme ça, c est dans leurs
          gènes, je demande à Hammi Teboune d’expulser
          Le million de mlalkas clandestins makhneziens
          et les maloki avec papiers dz régulariser par la
          Issaba de Bouteflika.. la plupart sont des
          agents dormants, il y a 5 ans un maloki
          à tlemcen me disait que sont frère été partie
          pour 2 mois en mission à Alger Annaba et
          Constantine, mais apparemment
          même lui ne savait pas ce qu’il faisait..

    Ils sont nés avant la honte !

    « Il est tel degré d’hypocrisie dont il n’y a plus de honte à être dupe, car il faudrait être pervers pour le soupçonner. » Madame Roland

    Anonyme
    17 juin 2025 - 16 h 41 min

    C’est bien sûr le Makhzen

    Moskos dz
    17 juin 2025 - 16 h 01 min

    Faire dire aux autres ce qu’ils n’ont pas dis ne proviendrait que du royaume de la drogue,mensonge et débauche.

    Hamid
    17 juin 2025 - 15 h 05 min

    Cette fausse interview de M. le Président de la république algérienne ne peut provenir que d’un état et/ou de lobbies qui font circuler de fausses informations de manière grossière et maladroite et ce sans aucune honte.
    C’est-à-dire ceux qui, par exemple, vieillissent de 5 années l’âge du plumitif sansal et mentent ostensiblement sur ses conditions de détention durant plusieurs mois et sur plusieurs médiatiques. Ce n’est que de la propagande, de la mauvaise propagande.
    « Plus le mensonge est gros, mieux il passe ».
    Certains cherchent à déstabiliser la nation algérienne en utilisant différentes techniques de subversion mais leur funeste projet capotera toujours (…).

      Hamid
      17 juin 2025 - 15 h 28 min

      *Correction : « C’est-à-dire ceux qui, par exemple, vieillissent de 5 années l’âge du plumitif sansal et mentent ostensiblement sur ses conditions de détention durant plusieurs mois et sur plusieurs supports médiatiques. Ce n’est que de la propagande, de la mauvaise propagande ».
      « Plus le mensonge est gros, mieux il passe ».

      Anonyme
      17 juin 2025 - 15 h 36 min

      Ils n ont pas vieilli sent-sale de cinq ans, mais ont donné son âge à la sortie de prison. Ils anticipent sa sortie de prison à 80 ans d âge.

    Brahms
    17 juin 2025 - 15 h 01 min

    On voit bien que lorsque c’est Israël, tout est accepté en 5/7 mais quand ce sont les Sahraouis,
    eux malheureusement, attendent depuis plus de 50 ans leur indépendance.

    Les règles sont iniques.

    Anonyme
    17 juin 2025 - 14 h 54 min

    Le ton est trop dramatique pour une simple fake news, qui sont très courantes, partout dans le monde.
    Un démenti aurait suffit, sinon on penserait qu on vit derrière la lune.

    Anonyme
    17 juin 2025 - 14 h 33 min

    Il y a beaucoup de choses que vous savez pas et que vous n anticipez pas, comment peut on brouillés nos services à ce sujet, les canulars ont tjrs existés , demain on peut appeler le président en se faisant passer pour un homologué étranger et par conséquent piéger voir enregistré les paroles du président algérien, j en sais rien je pose la question ? Il avait donné une interview au Figaro alors que ce dernier déteste l Algérie et on le voit actuellement sur certains de ces articles sur l Algérie.? Personne aurait pu le prévenir avant ? Pareille il faut pas que le président s affiche avec des gens stars ou pas sans connaître parfaitement leurs pédigrées vois sacré de quoi je parle AP . Vous voyez il y a des failles au sein même du système et de ces services ou bien c est voulu et volontaire de la part du pouvoir ou sinon ils sont complètement nuls, c’est possible aussi d être niais et d être le dindon déjà farce, ben oui sur ce faux interview du président, c’est qui le dindon de la farce ou le pigeon dans cette affaire chelou ? On est pas bon tt simplement.

    Dr Kelso
    17 juin 2025 - 14 h 24 min

    Porter plainte.
    À qui profite le crime comme toujours…

    Mohamed El Maadi
    17 juin 2025 - 14 h 21 min

    (…)
    Le faux entretien du président algérien, habilement fabriqué et relayé par des canaux numériques au ton docte, a révélé bien plus que les intentions de ses auteurs. Il a mis à nu une vérité stratégique que les nations aiment encore se cacher : **la guerre moderne ne se mène plus en uniforme, mais en signaux, en marges, en failles. Et surtout, elle ne s’embarrasse plus de pureté morale.**

    La tentative d’intoxication n’était pas spectaculaire. Mais elle était ciblée, bien pensée, synchronisée avec des tensions internationales, et insérée dans une rhétorique crédible. Elle visait l’imaginaire, pas la logistique. Et elle posait une question : **jusqu’où sommes-nous prêts à descendre pour remonter à la source de la menace ?**

    Car **il n’y a pas de haut lieu stratégique aujourd’hui**, seulement **des bas-fonds informationnels.** Et souvent, la vérité, ou plutôt l’indice, ne se trouve plus dans les couloirs ministériels ou les salons diplomatiques, mais dans les marges sociales, les réseaux interstitiels, les zones culturelles d’ambiguïté — là où l’identité flotte, là où la norme hésite, là où l’État a appris à ne plus trop regarder.

    (…)
    Le renseignement, le vrai, n’est pas moral. Il est chirurgical. Et parfois, il faut **laisser s’installer des espaces d’ambivalence** pour les observer, les encadrer, en faire des surfaces d’échos. Cela ne signifie pas adhérer, ni tolérer au sens politique du terme. Cela signifie **comprendre que certaines formes d’anomalie sociale sont des antennes naturelles**, des lieux de passage, des relais de signaux faibles.

    Dans certaines capitales, **on ne ferme pas certains cercles sociaux**. On les éclaire discrètement. On y déploie des présences silencieuses. On y recueille des tendances, des récits, des bribes. **On n’étouffe pas tout ce qui dérange — on écoute.** Parce qu’aujourd’hui, la donnée se cache dans la dissonance, et le secret ne voyage plus dans les valises, mais dans les confidences murmurées où l’identité est en suspens.

    (…)
    L’Algérie, si elle veut se défendre à la hauteur des menaces qui la cernent, doit apprendre cette **stratégie du flou maîtrisé**. Cela exige une révolution mentale : accepter que la sécurité ne passe pas uniquement par la répression, mais parfois par **la mise sous cloche de certains espaces à la marge, non pour les promouvoir, mais pour les contenir avec intelligence.**

    Les États qui gagnent les guerres invisibles ne sont pas ceux qui hurlent à la décadence. Ce sont ceux qui savent **laisser parler sans jamais relâcher l’écoute.** Ceux qui permettent à certaines anomalies d’exister, non parce qu’ils les cautionnent, mais parce qu’ils les préfèrent visibles et encadrées que clandestines et instrumentalisées.

    (…)
    On entendra des voix s’émouvoir : “Et nos valeurs ?” — Les valeurs se défendent d’abord par **la survie de la patrie.** Et dans une guerre où l’adversaire manipule les identités, infiltre les imaginaires, et joue sur toutes les sensibilités minoritaires, **il est temps de cesser de croire que la pureté nous protège.** Elle nous aveugle. L’intelligence, elle, nous sauve.

    Le combat de l’Algérie ne se mène plus seulement sur les lignes de frontière. Il se joue **dans l’architecture du silence**, dans la gestion de ses propres marges, dans sa capacité à **accepter l’impureté comme outil stratégique.**

    Et tant pis si cela choque les croyants sensibles. **L’honneur ne se perd pas dans la ruse — il se perd dans la naïveté.**

    popopo
    17 juin 2025 - 14 h 20 min

    Notre Président agit en plein soleil, en personne resposable d’un Ètat souverain, si un gouvernement sérieux et digne de respect veut prendre contact il connait les canaux pour ce faire.
    Les margoulins de la console ferait bel et bon de se méfier du retour de manivelle.

    Anonyme
    17 juin 2025 - 14 h 11 min

    france au service du crif israel et du sionisme. deuxième véritable colonie après le maroc confiée à dede azoulaye!

    Fatima
    17 juin 2025 - 14 h 00 min

    Guerre de 4 e et 5 e génération. Soyons tres prudents avec la guerre de l’information et de désinformation. Tout y passe , photomontage, IA, ETC..

    MADANI
    17 juin 2025 - 13 h 59 min

    Il serait bon que notre Président ne reçoive plus de « journalistes » français et qu’il s’adresse à des médias européens, africains, asiatiques, sud américains moins orientés.
    Par ce biais, le message arriverait à Paris, Londres, Berlin, Washington, Moscou, Pékin,…
    L’AFP, Reuters, Associated Press sont des agences de désinformation hostiles à l’Algérie.

      Karim Lassel
      17 juin 2025 - 15 h 34 min

      Non ! L’Algérie à ses propres organes de presse aussi b ien en arabe qus’en français pour ne pas parler des traductions dans les autres langues.

      Je vois mal, y compris le chef du régime français s’adresser à l’opinion internationale ou à n’importe pays en accordant une entrevue à des organes de presse étrangers.

      @Madani
      17 juin 2025 - 15 h 37 min

      Excellent commentaire.

    Mohamed El Maadi
    17 juin 2025 - 13 h 57 min

    (…)
    Le communiqué publié par la Présidence de la République dénonçant un faux entretien attribué au président Abdelmadjid Tebboune n’est pas une simple mise au point : c’est un acte de souveraineté face à une opération de subversion soigneusement orchestrée. Car dans cette affaire, ce n’est pas seulement la vérité qui est attaquée — c’est la légitimité de l’Algérie indépendante, son autonomie diplomatique, sa voix.

    Derrière cette prétendue interview — fabriquée, relayée, instrumentalisée — se trame une offensive informationnelle d’un nouveau genre. On ne cherche plus seulement à déformer les faits : on les invente. On ne questionne plus les décisions algériennes : on les falsifie. Un président qu’on n’a pas réussi à faire plier par la pression, on tente de le piéger dans une fiction de réconciliation. Une Algérie qu’on n’arrive pas à faire rentrer dans le giron occidental ou arabo-atlantiste, on la fabrique sur mesure, version virtuelle, version soumise.

    La Présidence a parlé de « scandale » et d’acte « immoral ». Le mot est juste, mais insuffisant. Il ne s’agit pas d’un coup médiatique de petits faussaires, ni d’un délire de Youtubeur frustré. Il s’agit d’une **opération ciblée**, un acte de guerre narrative conçu pour insinuer dans l’opinion publique — nationale et étrangère — l’idée que l’Algérie aurait amorcé un revirement stratégique en direction de Paris. Tout est dans le choix de la cible et dans le moment choisi : l’Élysée en froid avec Alger, une recomposition régionale en cours, un Maghreb en tension, et une guerre en coulisses pour marginaliser la seule voix qui n’a pas plié.

    Ce genre de manipulation ne relève pas de l’amateurisme. C’est du sabotage psychologique. C’est une stratégie de désorientation : on tente de désarçonner le peuple algérien, de le couper de ses institutions, de le convaincre que tout ce qu’on lui dit n’est que façade — que les décisions se prennent ailleurs, que l’État ment, que le président négocie dans l’ombre ce qu’il refuse en public. Bref, on cherche à semer le poison du doute, non par des arguments, mais par la falsification.

    Il ne faut pas se tromper : cette attaque fait partie d’un écosystème hostile. Elle prolonge les campagnes de désinformation pilotées depuis Paris et relayées par les appendices numériques de Rabat, où le mensonge est devenu un mode de gouvernance extérieure. Ce n’est pas un hasard si cette prétendue interview montre un président Tebboune faisant le « premier pas » vers une réconciliation imaginaire avec Emmanuel Macron. L’objectif est limpide : **fabriquer l’image d’une Algérie qui se couche, pour ensuite l’accuser d’hypocrisie quand elle se redresse**.

    On veut disqualifier l’Algérie dans le champ symbolique avant même qu’elle n’ouvre la bouche. Ce type d’attaque n’a rien d’isolé. Il s’inscrit dans une guerre d’usure informationnelle : on falsifie les faits, on fabrique des ambiances, on propage des récits toxiques, et l’on espère que le peuple finira par se détourner de son État, à force de confusion et de manipulations.

    L’Algérie devra désormais mener la guerre sur un autre front : **celui de la souveraineté narrative**. Il ne suffit plus d’avoir raison : il faut se battre pour empêcher que d’autres ne parlent à notre place. Falsifier la parole d’un président, c’est usurper la voix d’un peuple. Il n’y a pas de neutralité dans cette affaire : ceux qui ont relayé ce faux, consciemment ou par négligence, sont les vecteurs d’une guerre froide moderne, où l’écran devient une arme et le silence un piège.

    Plus que jamais, il faudra une vigilance stratégique, une discipline médiatique, et une riposte intelligente. Car la guerre qui vient ne se fera pas seulement avec des chars ou des drones. Elle se joue déjà, à bas bruit, sur les fils de l’information. Et cette guerre-là, si on ne la nomme pas, **on la perd sans même s’en rendre compte**.

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