Saïd Chanegriha à l’Ecole supérieure de guerre : «Il faut savoir appréhender les contraintes et les enjeux à venir»

Saïd Chanegriha
Le général d'armée Saïd Chanegriha. D. R.

«Nous plaçons d’énormes espoirs en cette prestigieuse école qui représente le haut de la pyramide de l’appareil de formation militaire, en termes d’accompagnement du processus de développement et de modernisation des composantes de notre armée qui a franchi, durant ces dernières années, de grandes étapes à travers la formation de potentiels humains hautement qualifiés, capables d’assumer pleinement les grandes missions constitutionnelles dévolues à l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN)», a affirmé le général d’armée Saïd Chanegriha.

Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), qui a présidé, jeudi au niveau de l’Ecole supérieure de guerre, la cérémonie de sortie des promotions du cours d’études supérieures de guerre, a mis en avant «les efforts inlassables  de l’ANP pour améliorer les capacités de l’Ecole supérieure de guerre pour lui permettre d’accomplir pleinement son rôle de formation et de recherche et contribuer à former des chefs conscients des défis à relever pour assurer la résilience sécuritaire du pays».

«Pour atteindre cet objectif, à la fois urgent, ambitieux et tout aussi légitime, l’Ecole supérieure de guerre se doit impérativement de poursuivre ses efforts inlassables, visant à développer, d’année en année, son processus de formation et de recherche, à même de favoriser l’émergence d’une élite militaire de grande qualité et de haut niveau de formation», a-t-il souligné.

«Une élite qui se distingue par une interaction dynamique avec son environnement scientifique et de recherche, qui développe de larges connaissances et une vision perspicace et authentique, lui permettant d’appréhender les contraintes et les enjeux à venir sur les moyen et long termes», a souligné le général d’armée Chanegriha. Lesquelles connaissances doivent également permettre à l’élite de l’ANP «de faire une lecture judicieuse des événements, de leurs tenants et aboutissants, de leurs contextes et dimensions, ainsi que de leurs objectifs et visées, ce qui nous permettra de rester toujours proches de notre profondeur populaire, garant de la sécurité de l’Algérie».

«C’est cette vision stratégique que nous voulons maintenir au sein de l’ANP et c’est à travers elle que nous ambitionnons de produire des conceptions opérationnelles et prospectives, qui permettent à notre armée d’anticiper les défis, dans le cadre de sa doctrine défensive et de manière à accroitre notre résilience sécuritaire multidimensionnelle», a-t-il poursuivi.

R. N.

Comment (5)

    Anonyme
    27 juin 2025 - 15 h 13 min

    SVP débarrassez le pays de tous ces marocains et sahéliens parasites!

    Argentroi
    27 juin 2025 - 10 h 38 min

    Brahms, il est bien éculé l’argument de l’inefficacité des armes russes sinon on aurait vu l’Otan attaquer la Russie. Si tu étais un démarcheur, on sait bien chez qui qui tu vas acheter nos armes. Mais peut-tu te fournir en armes chez ton potentiel ennemi ?

      Brahms
      27 juin 2025 - 12 h 07 min

      @Argentroi

      En retour, je préfère la sécurité et un matériel excellent que des missiles Russe en pagaille qui ne touchent rien.

      Les Scuds de l’Irak ? Les missiles de l’Iran, 20 000 missiles balancés sur Israël mais pour quel résultat ?

      Sinon, l’Otan n’attaque pas la Russie car présente au Conseil de sécurité et a l’arme atomique ce qui n’est pas le cas des pays africains et arabes qui pensent que la Russie va les défendre en cas de conflit.

      Pour, la Syrie, l’Irak et l’Iran, la Russie n’a jamais bougé le petit doigt et durant la décennie noire des années 1990, l’Algérie a du se défendre toute seule.

      En résumé, les armes Russes sont inefficaces en cas de conflit, l’Iran l’a démontré par son incapacité à faire face et si l’Amérique avait voulu continuer, l’Iran aurait été bousillé en à peine 03 semaines. Dure réalité.

    Brahms
    27 juin 2025 - 8 h 39 min

    La guerre de 12 jours contre l’Iran montre les faiblesses des pays arabes et africains.

    Tout se passe par des missiles en sous marin, en avions de combats, en bombardiers via une cartographie du pays attaqué en mode GPS, les missiles touchant leurs cibles à 15 mètres près.

    Par contre, pour les pays africains et arabes, les missiles Russes sont inefficaces, ils ne touchent rien.

    Avec l’Iran, c’est une catastrophe et avec l’Irak encore pire. Totalement inefficace. Il va donc falloir voir nos stocks et voir avec d’autres fournisseurs plus performants sinon ce sera la fessée militaire assurée.

    En tous les cas, les armes des années 1960, 1970, 1980, 1990, 2000, 2010 sont devenues obsolètes

      Kornak
      27 juin 2025 - 15 h 37 min

      @Brahms, habituellement j’apprécie tes commentaires, mais là tu es hors rails, dis-nous tu manges gratos chez Mac Machin ?

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