Transport terrestre : l’importation des bus ouverte aux transporteurs

sayoud commerce extérieur
Le ministre des Transports, Saïd Sayoud. D. R.

Le ministre des transports, Saïd Sayoud, a affirmé, lundi à Alger, que l’importation de nouveaux bus et de bus de moins de cinq ans était ouverte aux transporteurs, soulignant la mise en place d’un groupe de travail chargé d’étudier la possibilité de réviser les taxes douanières afférentes à ces opérations.

Dans une déclaration à la presse lors du lancement, à l’aéroport international Houari Boumediene, du vol commercial inaugural de la compagnie aérienne Domestic Airlines sur la ligne régulière Alger-Tamanrasset, le ministre a indiqué que le parc de transport inter-wilayas était «excellent» comparativement à celui des bus de transport urbain et suburbain.

Ainsi, Sayoud a évoqué le lancement, depuis janvier dernier, d’un plan pour le renouvellement progressif du parc vétuste, outre l’adoption d’une loi qui permet aux transporteurs d’importer de nouveaux bus et des bus de moins de cinq ans, avec le paiement des taxes douanières et l’accomplissement de toutes les procédures liées à l’opération d’importation.

La proposition des transporteurs de bénéficier d’exonérations douanières est «en cours d’étude», a ajouté le ministre, précisant qu’un groupe de travail au niveau du ministère s’attèle, en collaboration avec les services des ministères de l’Industrie et du Commerce, «à étudier cette proposition et à apporter des solutions pouvant être introduites dans la prochaine loi de finances».

R. E.

Comment (8)

    Brahms
    27 août 2025 - 5 h 21 min

    Faire un confortable réseau routier ?

    L’Autoroute Est – Ouest, la plus chère du monde sous l’ère Bouteflika, plus de 14 milliards de dollars, une honte, en Europe, ils rigolent jusqu’aux oreilles, ils savent que c’est louche.

    Prenez Dubaï, ce sont des autoroutes à 06 voies avec une signalisation verticale au top, des aires de repros, des stations d’essence et des règles de sécurité où personne n’ira acheter un permis de conduire via son réseau de connaissance.

    Or, importer de nouveaux bus et des millions de voitures mais si derrière, vous n’avez pas un réseau routier confortable, des parking, des places de stationnement pour se garer, vous allez encombrer tout
    le réseau routier et en réalité, vous créerez des embouteillages en pagaille où l’automobiliste mettra 02 heures pour s’en sortir car impossible d’absorber autant de véhicules.

    Brahms
    27 août 2025 - 5 h 10 min

    Un bus c’est une chose mais après, il faudra penser à l’entretien à la commande des pièces très couteuses.

    L’Algérie compte juste son matelas en devise et pense qu’elle va se développer en envoyant ses immigrés
    à l’étranger via les visas des Ambassades étrangères qui permettent d’ouvrir la cocotte minute du social.

    Ensuite, ceux qui partent à l’étranger reviennent en BMW ou en vieille Mercedes au pays durant les vacances et font un appel d’air à d’autres qui pensent que l’Europe serait la réussite assurée.

    Combien de jeunes filles algériennes partis à l’étranger finissent à faire la bonniche ou sont mariées à des voyous de cités car venus frimer au pays en AUDI faisant croire à une réussite sociale.

    Mettez donc une industrie au pays sinon, vous serez toujours en mode import / export couplé à attendre
    un cours de pétrole à 75 dollars pour tenir le rythme des achats en Europe.

    Politique des petits pas.

    Hélas !
    25 août 2025 - 21 h 09 min

    Transport terrestre : L’importation des bus ouverte aux transporteurs

    Avant même d’ouvrir les portes à l’importation et à l’exportation de biens matériels comme des bus ou des gadgets, il faut comprendre que la véritable clé pour l’Algérie d’aujourd’hui réside dans un élément fondamental : son dinar algérien. Le dinar ne devrait pas être simplement une monnaie qui circule à l’intérieur des frontières du pays, mais une clé de voute pour une stratégie de réintégration dans le commerce mondial.

    Le Dinar, la vraie porte du monde

    Le dinar algérien, et non des biens matériels, doit être l’élément central des projets d’exportation. Exporter le dinar, c’est bien plus qu’une question économique, c’est une question de souveraineté et d’indépendance économique. Tant que le dinar ne sera pas internationalisé, reconnu et accepté à l’échelle mondiale, l’Algérie restera, à son insu, un spectateur passif dans le système économique global. Vous ne pouvez pas prétendre être une puissance économique sans avoir une monnaie forte et influente, capable de naviguer les marchés internationaux. Tout le reste, comme l’importation de bus ou d’autres gadgets coûteux, n’est qu’un détournement des priorités. Ces investissements risquent de se traduire en dettes écrasantes et en une dépendance accrue aux puissances étrangères, sans offrir à la population la véritable prospérité qu’elle mérite.

    L’économie algérienne : De spectateur à acteur

    Si l’Algérie veut vraiment changer son destin économique, elle doit doter son dinar d’une véritable valeur sur les marchés internationaux. Ce n’est qu’en exportant le dinar et en le réintégrant dans les échanges mondiaux que l’Algérie pourra prendre part aux grands jeux économiques. Tant que la monnaie algérienne ne sera pas capable de traverser les frontières et d’être acceptée et utilisée dans les transactions internationales, l’Algérie restera une nation aux mains liées, observant les spéculateurs internationaux faire grimper les prix des actions en milliards de dollars. Vous deviendrez alors des spectateurs du marché mondial, et non des acteurs capables de dynamiser vos propres industries.

    Le Dinar, clé de la survie économique de l’Algérie

    Depuis plus de 60 ans, l’Algérie se répète les mêmes discours sur la richesse en ressources naturelles, l’importance des infrastructures, et la nécessité de diversifier son économie. Mais tout cela restera vain tant que le dinar algérien ne sera pas placé au centre des politiques économiques du pays. Il faut exporter la monnaie, la rendre compétitive et reconnue à l’international pour commencer à jouer dans la cour des grands.

    Sans cela, toute la richesse naturelle, tous les projets de développement, et toutes les infrastructures ne seront que des moyens qui ne mèneront à rien. La véritable survie économique de l’Algérie passe par le contrôle et l’internationalisation du dinar algérien, pas par des gadgets importés à prix d’or qui finiront par alourdir la dette nationale sans bénéfice réel pour la population.

    PS :

    Tant que l’Algérie continuera à penser que ses ressources naturelles suffisent à bâtir sa puissance, elle se retrouvera toujours dépendante des fluctuations mondiales. Sans une réforme monétaire et sans un effort concerté pour réaliser l’internationalisation du dinar, le pays restera un spectateur passif sur la scène mondiale, une victime des spéculateurs, et les Algériens continueront à subir un marché boursier qu’ils ne maîtrisent pas. Si vous voulez un pays fort, capable de réellement influencer l’économie mondiale, commencez par exporter le dinar, et vous aurez déjà franchi une étape décisive vers l’indépendance économique.

    Anonyme
    25 août 2025 - 20 h 58 min

    Perso je serai Tebboune, dans un premier temps j aurais reçu les familles des victimes ensuite j aurais honorer nos héros veux qui ont plongés dans l oued dégueulasse pour sauver des vies et aussi récompenser la sécurité civile pour avoir agit en professionnels. Les bus neufs et moins de 5 ans nécessite aussi une réforme complète et encadrée par l état et son ministre des transports en est une autre. N attendez pas qu on applaudisse cette annonce qui est tt a fait logique après un tel drame et des accidents mortels récurrents . Le civisme et les règles élémentaires et du comportement de certains qui deviennent nombreux sur la route, ça vous parle ??? Vous l avez dit vous même lors de l accident, que 90 % des accidents mortels ou pas étaient dû au conducteurs. J invente rien.

      Anonyme aussi
      26 août 2025 - 19 h 30 min

      Peut-être que les nouvelles qui circulaient sur l’état de santé de Tebboune n’étaient pas des bobards après tout. Connaissant ami Tebboune il aurait sûrement été au chevet des victimes s’il était en Algérie. Mais comme il était en Allemagne en ce moment la pour se soigner, il ne pouvait pas être au four et au moulin en même temps. Enfin si c’est vrai tout ça espérons que ce n’était pas grave.

    Anonyme
    25 août 2025 - 20 h 13 min

    Rendez-nous Tassili Airlines.

      Kam Maouch
      26 août 2025 - 13 h 17 min

      Bien dit wlh c un nom degulasse et amateur tasilli est 1000%mieux

        Anonyme aussi
        26 août 2025 - 19 h 34 min

        J’y ai pensé aussi. Ne pouvaient ils pas garder le nom et la transformer en airline pour les vols domestiques. Décidément ceux qui les conseillent sont loin d’être la crème de la crème. Même pas la crème.

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