On a vendu la lampe
Par A. Boumezrag – Dans les palais feutrés du monde arabe, on attend toujours un Aladin. On attend le miracle. On attend que quelque chose ou quelqu’un vienne réveiller ce grand corps endormi.
Le Sommet de trop
Par A Boumezrag – A quoi bon participer à un Sommet arabe dont les membres s’embrassent en façade et se poignardent en coulisse ? A quoi sert une organisation incapable de dire un mot clair sur Gaza ?
Trump au bazar
Par A. Boumezrag – La tournée de Donald Trump dans les pays du Golfe confirme une vérité froide : la guerre est une langue que les puissants parlent avec aisance et que les faibles apprennent en silence.
De Cannes à Gaza
Par Ali Akika – «Une telle passivité nous fait honte. Pourquoi le cinéma, vivier d’œuvres sociales, engagées, paraît se désintéresser de l’horreur du réel subi par nos consœurs et confrères [à Gaza] ?»
L’illusion française
Par A. Boumezrag – L’Algérie, partenaire historique pour la France, ne se laisse pas conduire comme un cheval docile. Bien que liée à la France par un héritage commun, elle ne tolère pas la tutelle implicite.
Une moitié d’histoire
Par A Boumezrag – Tant que la France n’aura pas le courage de regarder tous ses 8 mai, elle continuera de commémorer en boitant, un drapeau dans une main, un œil fermé sur l’autre moitié de son histoire.
Macron à pied
Par A. Boumezrag – Ce printemps 2025 a un goût de bitume. Emmanuel Macron est à pied. Pas en retraite – pas encore – mais en décrochage. Il traverse la scène comme un figurant à qui on n’adresse plus la parole.
Amnésie d’Etat
Par Khaled Boulaziz – Le 8 mai approche. Cette année, cela fera 80 ans. 80 ans depuis ce jour funeste où, tandis que l’Europe célébrait la fin du nazisme, l’Algérie entrait dans une nuit rouge.
Le ridicule gouverne
Par A. Boumezrag – Dans l’ère moderne, la politique a trouvé un nouveau carburant : le ridicule. Si, jadis, il suffisait d’un faux pas pour être condamné à l’oubli, aujourd’hui, le ridicule n’est plus un frein, mais un tremplin.
Médias crachoirs
Par M. Boumaza – En France, la fameuse liberté d’expression, vue sous le prisme d’une résurgence de l’idéologie nazie, pour laquelle le bouc-émissaire serait l’immigré, est portée par des médias crachoirs.