Pétrole ; prix en hausse

Les prix du pétrole se sont hissés lundi en cours d'échanges européens à leurs plus hauts niveaux depuis neuf mois après l'annonce de l'arrêt des ventes de brut iranien à la France et au Royaume-Uni, une décision qui a suscité la nervosité du marché.
Le baril de Brent de la mer du Nord (livraison en avril) valait 120,55 dollars, montant de 97 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Les prix du pétrole se sont hissés lundi en cours d'échanges européens à leurs plus hauts niveaux depuis neuf mois après l'annonce de l'arrêt des ventes de brut iranien à la France et au Royaume-Uni, une décision qui a suscité la nervosité du marché.
Le baril de Brent de la mer du Nord (livraison en avril) valait 120,55 dollars, montant de 97 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), où les volumes d'échanges devraient cependant rester limités, en raison d'un jour férié aux Etats-Unis, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars progressait de 1,61 dollar cents à 104,85 dollars.
Les cours du Brent et du WTI sont montés respectivement jusqu'à 121,15 dollars et 105,21 dollars en tout début d'échanges asiatiques, des niveaux plus vus depuis le 5 mai 2011.
"Les investisseurs digèrent la nouvelle escalade des tensions entre l'Iran et les pays occidentaux, après la décision de Téhéran d'interrompre les livraisons de brut à la France et au Royaume-Uni", observaient les analystes.
Le ministère iranien du Pétrole a annoncé dimanche l'interruption des ventes de brut aux compagnies pétrolières françaises et britanniques.
En ciblant Paris et Londres, l'Iran s'en est pris aux deux capitales à la pointe des sanctions occidentales prises contre lui par l'Union européenne (UE), qui avait décidé en janvier la mise en place d'ici à juillet d'un embargo pétrolier contre Téhéran.
"La hausse des cours du baril ne reflète donc pas la menace de pénuries d'approvisionnement pour ces deux pays, mais plutôt la crainte d'une aggravation des tensions géopolitiques, qui pourrait conduire l'Iran à arrêter également ses exportations vers l'Italie et la Grèce" avant la mise en place de l'embargo total de l'UE contre le pétrole iranien en juillet, notait-on.
Selon l'Agence internationale de l'Energie (AIE), les livraisons de brut iranien couvraient en 2011 quelque 30% de la consommation de la Grèce, et 13%
de la demande de brut italienne.
 

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