Rachid Hanifi : «Le COA n’a aucun droit de regard technique sur les fédérations»

Le président du Comité Olympique algérien (COA), M. Rachid Hanifi a estimé aujourd’hui samedi à Alger que son instance n'a aucun droit de regard technique sur les fédérations sportives concernant la participation algérienne aux prochains jeux olympiques de Londres 2012.

Le président du Comité Olympique algérien (COA), M. Rachid Hanifi a estimé aujourd’hui samedi à Alger que son instance n'a aucun droit de regard technique sur les fédérations sportives concernant la participation algérienne aux prochains jeux olympiques de Londres 2012.
«Le comité olympique algérien n'est concerné que par la préparation logistique des prochains jeux olympiques à Londres, et il n'a aucun droit de regard technique sur les fédérations sportives algériennes», a déclaré M. Rachid Hanifi lors du forum d'El Moudjahid, en présence de Mustapha Berraf, le 1er vice président de l'association des comités olympiques africains (ACNOA), et Amar Addadi, président du Comité international des jeux méditerranéens (CIJM).
Le président du COA a jugé utile de rappeler le rôle important que joue son instance sur le plan national et international en mettant l'accent sur les moyens financiers qui ont été alloués aux fédérations sportives dans leur préparation.
«Au jour d'aujourd'hui nous avons 24 athlètes qualifiés aux JO de Londres, et le processus de qualification est toujours en cours pour pouvoir qualifier d'autres athlètes. Les fédérations n'ont jamais bénéficié d'autant de moyens financiers que maintenant, et c'est a eux de justifier ces subventions sur le terrain», a-t- il précisé.
Répondant à une question sur la relation du COA avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, M. Rachid Hanifi s'est dit «obligé de travailler en partenariat avec le MJS pour éviter toute sorte de sanctions de la part des instances internationales».
«Le MJS est tenu par des missions claires qu'il doit mener en tant que secteur de l'Etat. Quant au Comité olympique algérien, il a choisi de travailler à partir des prérogatives qui lui sont dévolues», a-t- il dit.
«Il faut que les pouvoirs publics comprennent qu'on est passé du stade qui paye commande au stade qui paye contrôle. La notion d'autonomie est mal comprise par les pouvoirs publics, à partir de là, nous sommes dans l'obligation de travailler en harmonie avec le MJS», a-t- il ajouté.
Concernant les moyens financiers qui ont été alloués au Comité Olympique algérien pour concrétiser ses projets sur le terrain, le président du COA a répondu, «Le COA fonctionne d'après les moyens financiers dont il dispose actuellement».
«Le MJS nous a donné 14 millions de dinars dans le cadre des semaines olympiques à El-Oued en 2010 et Bechar en 2011.Les pouvoirs publics ont décidé de ne pas donner de subventions pour le COA qui continue à fonctionner grâce au sponsoring».
Le président du COA a fait un état des lieux des différentes actions menées par le COA pour faire réadmettre des disciplines, telles que le cyclisme et l'escrime dans leurs droits vis-à-vis des instances internationales.
Concernant la situation actuelle du sport féminin, M. Hanifi a tenu à préciser que le «COA a proposé des amendements des statuts en vue d'améliorer la participation féminine aux différentes activités nationales et internationales».
Pour ce qui est du programme du COA pour l'année 2012, M. Rachid Hanifi a annoncé, entre autres, la promotion du sport dans les hôpitaux, le développement du sport scolaire et la formation des gestionnaires du sport.

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