Syrie : l’Algérien Lakhdar Brahimi succède à Kofi Annan

Comme annoncé sur notre site, Lakhdar Brahimi, 78 ans, vient de succéder à Kofi Annan, comme médiateur international en Syrie. Cet ancien ministre des Affaires étrangères a été officiellement nommé aujourd’hui par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a indiqué un communiqué de l’ONU. M. Ban-Ki moon semble avoir accepté les conditions de Lakhdar Brahimi qui a demandé le soutien indéfectible de tous les membres de l’organisation à sa mission qui s’annonce des plus difficiles tant le terrain est miné et plein d’embûches. Le secrétaire général de l’ONU a appelé, dans le même communiqué, à un soutien international «fort, clair et unifié» à M. Brahimi. Le diplomate algérien de renommée mondiale succède ainsi à son ancien patron aux Nations unies, Kofi Annan, qui a démissionné le 2 août en invoquant le manque de soutien des grandes puissances à ses efforts pour mettre fin à 17 mois de violence en Syrie. Il hérite d’une mission très complexe et presque impossible. Mais pour M.Brahimi, rien n’est impossible. « Jamais dans ma carrière, je n'ai cru qu'une situation était sans espoir ou qu'il était impossible de changer la donne, malgré tout ce qu'on disait autour de moi », a-t-il déclaré un jour à des médias occidentaux. A 78 ans, l'ancien ministre algérien des Affaires étrangères est sorti une nouvelle fois de sa retraite après avoir été l'émissaire de l'ONU en Afghanistan à la suite du 11 septembre 2001, puis en Irak après l'invasion américaine de 2003. Conseiller de la Ligue arabe, il reste bien placé pour connaître les enjeux du conflit syrien et les parties en présence. Ministre des Affaires étrangères de 1991 à 1992 dans le gouvernement Ghozali, il apporta une contribution inestimable à l’accord de Taef qui mit fin à la guerre civile au Liban. Après l’attentat du 11 décembre 2007 contre les bureaux de l’ONU à Alger, c’est lui qui fut chargé par M. Ban Ki-moon de mener l’enquête à ce sujet.
Sonia B.

Commentaires

    Lemajd
    17 août 2012 - 19 h 45 min

    Bon courage pourvu que
    Bon courage pourvu que l’Algerie ne paie pas les pots cassés et que ce n’est pas un piége tendu à l’Algerie par certaines puissances et leurs serviteurs certains pays du golfe.Rabi ouafak

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