Descentes musclées pour éradiquer le commerce informel

Comme annoncé par Algeriepatriotique, il y a quelques jours, l’Etat a utilisé la force de la loi pour nettoyer les espaces publics envahis par le commerce informel dans les grandes villes. Les différents départements de l’Etat ont constitué des commissions qui ont mis sur pied un plan de nettoyage des lieux squattés, comme les trottoirs, les accès d’immeubles, les cages d’escaliers, les ronds-points et autres bas-côtés. La force publique a mis à exécution dans plusieurs localités des opérations coup-de-poing, et, selon notre source, la première s’est déroulée à Bab El-Oued, plus exactement aux Trois-Horloges, et dans les ruelles attenantes à la Casbah d’Alger. Les éléments de la DGSN, appuyés par des unités chargées de lutter contre le commerce informel, sont intervenus pour évacuer les tables et les étals qui obstruaient les rues.
Commerçants-policiers : le jeu du chat et de la souris
Près de 350 «boutiques» à ciel ouvert ont alors été fermées et les réfractaires ont vu leur marchandise saisie. Il faut noter que dans certaines localités, les services de sécurité ont fait face à une résistance farouche de certains commerçants qui justifient leur activité illicite par le chômage. A Bachdjarah, aux Eucalyptus et sur les hauteurs d’Alger, cette opération s’est soldée par le démantèlement de plus de 500 commerces informels. Sur les routes menant vers Ouled Fayet, Tipasa, Zéralda, Chéraga, Dely-Brahim, Béni-Messous, Draria et autres Kheraïcia et Baba Hassan, les policiers et les gendarmes ont procédé à l’évacuation de plusieurs commerçants qui occupaient la chaussée et les alentours des cités. «Parfois, c’est difficile. Certains jeunes, informés par l’opération, se déplacent et étalent leurs marchandises ailleurs. C’est le jeu du chat et de la souris. Pour le moment, nous nous attaquons aux points noirs du commerce informel, y compris devant les magasins dont les propriétaires sont souvent complices avec des jeunes pour écouler leurs marchandises», a indiqué une source sécuritaire à Algeriepatriotique.
4h du matin, le réveil à Belouizdad
A Belouizdad, où de violents affrontements ont eu lieu au mois de Ramadhan dernier, la police a effectué une descente musclée aux environs de 4h. «La police mettait tout dans les camions. Barres de fer, cartons, sachets et étalages. J’ai cru que je rêvais, mais c’était finalement une opération qui visait à éradiquer le commerce informel. Il y avait un dispositif impressionnant de la police. Il était temps ! Nous suffoquions et vivions dans une insécurité totale à cause de ces commerçants. C’est trop ! Heureusement que l’opération s’est déroulée dans le calme. Les gens de Belouizdad saluent cette action. Les concernés, qui ne sont même pas du quartier, n’ont pas bougé un doigt face à la force publique», témoigne un habitant du quartier joint par téléphone. Selon notre source, cette opération se poursuivra et touchera les quartiers attenants à Belouizdad, comme Oued Kniss, Kouba, les Anassers, et la place du 1er-Mai et ses environs. Supervisée par les ministères de l’Intérieur et du Commerce, elle sera menée également dans les grandes villes du pays, comme Oran, Tizi Ouzou, Béjaïa, Annaba et Constantine. Les marchés hebdomadaires où pullule l’informel seront concernés dans les tout prochains jours. Il faut signaler que l’économie algérienne enregistre un déficit net de plus de 300 milliards de dinars dû au commerce informel. Des mesures incitatives et attractives devront voir le jour afin de récupérer cet argent qui revient de plein droit au Trésor public.
Yanis B.
 

Comment (2)

    Ezzine
    30 août 2012 - 17 h 24 min

    C’est l’absence totale d’une
    C’est l’absence totale d’une planification systématique nationale de réinsertion de jeunes dans la vie du pays qui est à l’origine de cette énième activité non officielle. Va-t-elle encore perdurer au risque d’aviver davantage une situation sociale déjà problématique.
    S’agit-il encore d’une opération conjoncturelle par ce que la situation, après s’être informellement gâtée, devint insupportable ? Il faut donc agir et mettre de l’ordre public mais juste le temps d’une accalmie, et puis reprendre de nouveau du service, et ainsi de suite…

    Anonyme
    30 août 2012 - 11 h 26 min

    sauf que a ce jour en
    sauf que a ce jour en n’arrive pas a éradiquer ceux qui alimente ce marché informel..

    moi je c rois qu’il faut commencé par le commencement cad de triplée voir plus la surveillance des importateurs qui ramène n’importe koi aussi ce penché ver cette catégorie de gens dans les revenus sont réduite a zéro par ce gendre d’éradication leur trouver des solutions en commençant par l’orientation et l’accompagnement de c’est jeunes en les formons selon les besoins du marché national afin qu’il puissent trouver un travail décent.

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