Vers la création d’une banque spécialisée dans le logement
La création d'une banque spécialisée dans le financement du logement en Algérie est actuellement en cours d'étude par les ministères des Finances et de l'Habitat, a indiqué dimanche le ministre des Finances, Karim Djoudi.
La création d'une banque spécialisée dans le financement du logement en Algérie est actuellement en cours d'étude par les ministères des Finances et de l'Habitat, a indiqué dimanche le ministre des Finances, Karim Djoudi.
«Nous avons actuellement des banques plus ou moins spécialisées comme la Cnep (…) Des discussions sont en cours entre les services du ministère de l'Habitat et ceux des Finances pour voir s'il y a une utilité de créer une nouvelle institution de financement de logement, nous sommes en train de nous écouter mutuellement», a-t-il déclaré en marge de l'adoption du projet de loi de finances 2013 par l'APN. Il s'agit bien d'une banque et non pas d'une autre catégorie d'institutions, s'est-il contenté de préciser. Invité de nouveau par des journalistes à commenter le rapport de la Cour des comptes sur le projet de loi de règlement budgétaire de 2010, le ministre a noté que la Cour «ne remettait pas en cause les chiffres du règlement ni la traçabilité des opérations» et qu'elle «n'a pas engagé une poursuite en justice contre une opération donnée». Quant au recouvrement fiscal dont la faiblesse a été évoquée par la Cour des comptes, M. Djoudi a fait remarquer que le redressement fiscal en 2010 concernait, à hauteur de 80%, des amendes judiciaires dont 70% relatives à un opérateur en cours de liquidation et non pas des impôts dus et non recouvrés. La part de ces derniers est en fait «infime», selon lui. «Le gouvernement veut faciliter la transparence de l'exercice budgétaire pour qu'elle devienne un atout en termes de correction (des excès)», a-t-il rappelé. Revenant sur la question du marché parallèle des devises, le ministre a rappelé «l'aspect illégal» de ce marché. Il a tout de même attiré l'attention sur l'existence d'une demande sur ce marché. «Si ce marché existe, c'est parce que la demande existe (…) Il y a des gens qui veulent échapper aux sources transparentes au moment où l'offre officielle des devises est insuffisante», a-t-il expliqué.
R. E.