Khalida Toumi accuse la mafia de la culture et s’en prend à la presse

Le jeu des questions-réponses – le mot «interview» serait inadéquat – auquel la ministre de la Culture s’est adonnée – à contrecœur – dans les colonnes du quotidien L’Expression est passé inaperçu. Pourtant, les bribes d’informations lancées par une Khalida Toumi visiblement courroucée sont d’une importance capitale. La ministre qui occupe le Palais des Annassers sans discontinuer depuis l’avènement de Bouteflika n’a cure des commentaires de la presse, qu’elle dit ne jamais lire, d’ailleurs. A une question sur le fiasco du Festival du film d’Oran, elle élude le sujet et met en avant – un atavus ? – son combat antérieur : «Je suis une féministe irrécupérable.» Un scoop : le Festival d’Oran était donc non point une affaire de 7e art, mais une histoire de genre. Qu’importe le résultat. L’essentiel est que le festival ait été dirigé par des femmes : «Vive Mme Hankour et vive Mme Moussaoui, elles font un excellent travail !» Puis, surprise, Mme la ministre, craignant d’être «censurée» par la journaliste qui la «malmène», dégaine la première : «Maintenant, j'espère que vous allez écrire ce que je vais vous dire.» Et qu’a à dire Mme Toumi que le journal risque de ne pas publier ? Ceci : «La mafia, qui essaie de mettre un siphon entre le budget du ministère et ses poches et son ventre, a tout fait pour que le festival lui soit remis. Elle n'a pas réussi.» De quelle mafia s’agit-il ? «Il est hors de question que le budget du ministère de la Culture, le budget des festivals, aillent dans les poches des boîtes de com. des enfants, des épouses, des copines et copains de messieurs et mesdames Untel». La ministre de la Culture, dont on dit qu’elle aurait échappé au dernier remaniement ministériel d’un cheveu, n’ose pas s’attaquer de front à la pègre. Un aveu d’impuissance d’une ministre qui s’accroche à son poste comme elle peut jusqu’à la prochaine présidentielle. Mais, là non plus, rien ne semble encore joué, puisque son collègue de l’Education, Abdelatif Baba Ahmed, nous apprend que le Président, dont le mandat se termine en 2014, accorde un «intérêt particulier» à une manifestation culturelle panarabe prévue à Constantine en 2015. Bouteflika sera-t-il encore là ? Si c’est le cas, Khalida Toumi le sera aussi. Elle nous en dira peut-être un peu plus sur cette mafia de la pellicule, du papier et de la ghaïta.
M. Aït Amara

Comment (14)

    Anonyme
    4 janvier 2013 - 16 h 38 min

    toute la communauté des arts
    toute la communauté des arts souffre des magouilles du cabinet de la culture y compris la moitié des fonctionnaires du ministère de la culture au vu et au su de l’état et du président de la république n’a t – il pas lui même nommé khalida messaoudi Toumi reconduite malgré tous les scandales qui éclatent ci et là.

    Son abus et son mépris n’ont d’égal que les promesses de couverture dont elle bénéficie du système qu’elle engraisse car le baril de pétrole ayant augmenté le budget de la culture s’est gonflé proportionnellement faisant les choux gras des mangeurs et buveurs de la république. Bananière!!!!!!!!

    Ce qui est le plus incroyable est de réaliser que tout le peuple a bien compris et démystifié ce système et s’en plaint d’égale manière alors que l’état reste sourd aux cris d’alarme.

    Tous les ingrédients de l’explosion sociale sont là inévitablement.

    syriano
    3 janvier 2013 - 2 h 44 min

    Cette femme se dit
    Cette femme se dit feministe
    Le courant feministe a été introduit par la famille Rockfeller « pour 2 raisons:
    -la premiere est que au debut nous pouvons taxer qu’une moitié de la population
    -la 2eme c’est que maintenant les enfants vont plus tot a l’ecole,nous pouvons donc maintenant les endoctriner,et briser le liens familial,ainsi les enfants connetront l’etat comme leur famille » nick rockefeller d’apres Aaron russo

    http://www.youtube.com/watch?v=fNbOgDmxaBo

    Maysar
    2 janvier 2013 - 23 h 29 min

    Khalida la féministe ? Allons
    Khalida la féministe ? Allons ,voyons ,elle a juste sû pour un temps instrumentaliser les revendications des femmes sur lesquelles elle est assise depuis 1999 !sinon ,le code de l’infamie qu’elle faisait mine de dénoncer est toujours en rigueur ,et Khalida toujours ministre !

    Anonyme
    2 janvier 2013 - 7 h 47 min

    Son ministère est pourri
    Son ministère est pourri jusqu’à l’os.
    Je connais personnellement un homme qui avait fabriqué des porte-clef special TLEMCEN Capitale de la Culture Islamique et les avait proposé au Ministère de la Culture en leur téléphonant pour leur faire part de son nouveau produit. 30 minutes après son coup de téléphone, il reçoit un appel d’une boite de communication qui lui demande des information sur le porte-clef et les prix en lui expliquant que c’est eux qui seront les intermédiaires entre lui et le Ministère de la Culture. Il y’a plein de rats dans ce ministère qui détournent tous les projets au profit d’intemédiaires (tels que les boites de com. Dont parle Toumi) qui se prennent des marges monstrueuses pompées dans les caisses de l’état. Le fait que Toumi en parle ouvertement implique deux choses : soit elle tellement stupide qu’elle ne se rend pas compte de ce qui se passe dans son Ministère, soit elle est tellement cynique, sure d’elle et pourrie qu’elle se permet d’en parler ouvertement sachant que de toute façon elle est intouchable.

    SEDDIKI AISSA
    1 janvier 2013 - 16 h 47 min

    « Dieu n’entre pas dans les
    « Dieu n’entre pas dans les détails ! Les détails, il les abandonne à la créature, pour que la demi-liberté de l’homme trouve à s’employer. »
    de Vladimir Jankélévitch
    Extrait du La Mort.

    L’URL envoyée tantôt est erronée:

    http://www.youtube.com/watch?v=FerX-4Aj8WE&feature=player_detailpage

    sami
    1 janvier 2013 - 15 h 34 min

    Une ministre qui ne lit
    Une ministre qui ne lit jamais la presse,stop j’arrête là tout est dit.

    Abdekka
    1 janvier 2013 - 12 h 01 min

    Bonjour et Bonne année aux
    Bonjour et Bonne année aux Patriotes de ce pays

    La culture en Algérie longtemps considérée comme la cinquième roue de la charrette, pendant que des opportunistes manipulent les budgets à leur guise à travers des pseudos festivals et soirée du raï, au point qu’un chanteur de raï est plus consideré qu’un chercheur ou un Âlem.
    La dernière sortie du ministre de la culture Mme Khalida Toumi, est une sortie de sa réserve, pour dire qu’il existe une mafia de la culture, qui cherchait à s’accaparer du budget à son profit. La ministre a parlée aussi que le festival du film à Oran a été en quelque sorte une réussite, car il a été supervisé par des femmes. Mais elle n’a pas dit que les oranais ont totalement ignoré ce festival qui est devenu annuellement une rencontre de divertissement de la nouvelle aristocratie, pendant que les oranais couraient derrière les marchés dans l’impossibilité d’acheter un kilo de Sardine qui son prix atteint les 500 da ! Tel le proverbe populaire ‘’Ouach khasset ya l’âriane, Khatem ya moulay’’.
    Avec de tel budget consacré à cette rencontre, on devrait réfectionner les salles de cinéma de la seconde capitale de l’Ouest, abandonnés depuis des années dans l’attente d’éventuelles attributions à certains influents qui les convoitaient depuis de longue date, pendant que les jeunes élèves, lyciens et étudiant ne trouvent des lieux de loisir éducatif, alors que ces salles de cinéma sont en cours de disparition entre les mains des privés qui attendent l’occasion pour les transformer en fonds de commerce à leur profit. Alors que le pays fait défaut de salles de théâtre pour les professionnelles que pour les amateurs et les jeunes en général. Ces jeunes et étudiants Ils sont de plus en plus déconsidérés, oubliés, marginalisés. Nous apprenons tous les jours les problèmes de vie et d’études qu’ils rencontrent, parfois plus gravement dans tous les domaines. Cette jeunesse connue dans le passé comme fer de lance du pays, bien armée culturellement, aujourd’hui relégués dans l’oubliette. Le rôle du ministère de la culture est de faire revivre la culture, l’art authentique, le patrimoine culturel et non pas l’organisation de spectacle désolant tel les festivals de la chanson oranaise mélangé au Rai, le film arabe. Alors que nous sommes tous responsables d’^tre derrière le rejet de nos vrais rencontres annuelles tel ‘’Maoussem Sidi El Houari’’ par exemple et qui a été organisé une seule fois durant l’été 1984, puis une force occulte des éléments sans scrupule ont imposé le festival du pseudo rai en 1985, puis ramené au Zenith de Paris devant une grande placette de juif en 1986, avec la bénédiction de certains journalistes algériens de cette époque, qui avaient joués le jeu des services français.
    Ainsi « Les médiocres sont très utiles, pourvu qu’ils sachent se tenir dans l’ombre, tels des zéros placés derrière les vrais chiffres » selon Masson.

    SEDDIKI AISSA
    1 janvier 2013 - 11 h 58 min

    Salem à tous et à
    Salem à tous et à toutes,

    l’Expression est un bon journal cependant les journalistes font souvent fausse route. Une fois pour toute, la presse dans tous les grands pays est aussi un département du Ministère de la Culture(bonne ou mauvaise), or quand elle est muette(la presse) où contre c’est qu’on est sous dictaure. Khalida que j’aime bien, khouldett mais n’a pas dépensé grand sou, Ouyahia dans un souci d’économies l’a souvent freiné et elle a toujours craint le qu’en dira-t-on.
    Boumédiène n’avait pas un sou, le budget de la révolution Culturelle explosait voir etait offert gracieusement
    de l’extèrieur, là on atteint le top à la Culture. Les erreurs de Khalida me renvoie au poême « L’image voilée de SAÏS », la vérité finalement « se » dévoile et toujours au bon moment, la Maffia a peur que d’une chose, du mot Maffia, là elle se met au vert et se terre, quand tu parles de « cercles », c’est le contraire elle se montre et bombe le torse, il faut toujours garder son calme, rappelez vous Benflis (http://www.youtube.com/watch v=FerX4Aj8WE&feature=player_detailpage), qui pourrait revenir un jour!!!
    La seule fois où Boumédiène s’est vraiment laché, furax, le jour où ce haut gradé plaignant venant de Batna remonté, franchit le seuil de la présidence de nuit, et qui fut renvoyé à Batna à coups de rugissements sans que pugilat n’eut lieu: « je t’appelle au fajr et là tu remontes à Alger. » C’est la seule fois, pas de panique, jamais. Moi je soutiens Bouteflika et Ouyahia, Bouteflika ne se représentera pas, mais rien ne dit qu’a cause d’un long règne, une mauvaise alternance transitive apparaisse (chadli bis repetita) pour cause de peuple non averti et d’une horde trop au courant des avantages. En tous cas il faut toujours louer la loyauté d’un peuple. Sellal il a un don qu’Ouyahia n’avait pas, il « infiltre »(sans jeu de mot) bien les choses au point de les dévoiler, peut-être est-il Moïse élevé par Pharaon,
    cela fait un bon candidat aux yeux du peuple mais pas un Président. Même Hamel se verrait Président, qui sait?.Le but est louable.
    Enfin reste une chose, les intentions de chacuns, très important. Faut agir pour le bien de la Terre d’Algérie(on peut se passer du peuple) c’est inscrit
    dans le logiciel, la matrice même qui perdure l’entité Algérie, tout autre motif est voué aux gémonies, pour cela il faut avoir un coeur et beaucoup d’Amour. Un jour j’ai fait un rêve, bizarre, me voyant avec des cadeaux pleins les bras que je remettais à une fille, en souvenir d’une poupée que j’avais vu dans mon rêve aux abords d’un crash d’avion, un des passagers me disant, on me l’avait demandé, l’Amour commence ici. Salem.
    SEDDIKI AISSA.
    01/01/13

    Julien casablanca
    1 janvier 2013 - 11 h 53 min

    A propos de madame Moussaoui
    A propos de madame Moussaoui en poste de directrice de la culture à Oran elle est la soeur de M. Bessayeh Bouâlem, ancien ministre de la culture. A bon entendeur

    salim
    1 janvier 2013 - 11 h 11 min

    Madame en tant que citoyen je
    Madame en tant que citoyen je tiens à dire que nos théâtres sont pleins de moisissures et de toiles d’araignées, tellement les spectacles et autres représentations se font rares.
    La culture se meurt madame.
    La musique subit le coup; auparavant on entendait de ci et de là de la musique variée, du chaabi, maintenant, il n’y a que du rai.
    La culture du pays est variée. Il faut en tenir en tenir compte.

    Il y avait de fréquentes soirées, animées, dans diverses villes du pays, maintenant il n’y a rien.

    La Casbah tombe en ruine et les gens sont ensevelis par manque de suivi. Pourtant ce « monument » classé, est en train de partir en morceaux. Depuis Boumedienne, il y avait des projets pour des réparations, et rien n’a été fait pourquoi?. Le fameux COMEDOR, pour réhabiliter la Casbah ou est il avec ses plans et autres projets de réhabilitation.Pourquoi toujours remettre au lendemain, ce qui peut être fait le jour même. Les murs sont en train de tomber ils ne vous attendent pas.

    De l’argent des sommes colossales pour la culture et au retour on ne voit rien venir.Nos théâtres sont toujours fermés.

    En conclusion je peux dire que nos responsables sont incapables de nous remplir le ventre ni même la tête ou le cœur.

    Julien
    1 janvier 2013 - 10 h 58 min

    Il faut d’abbord enquêter sur
    Il faut d’abbord enquêter sur le montant d’argent qu’avaient beneficiés les pseudos organisateurs du festival du film à Oran. Une vraie dilapidation au moment où le citoyen algérien de la majorité n’arrive pas à acheter un kilo de Sardine, des opportunistes se la coulent douce avec l’argent du peuple. Donc même la ministre est responsable elle devrait reflléchir avant d’organiser ce carnaval à Oran.

    TARIK -BAB EL OUED-
    1 janvier 2013 - 10 h 54 min

    BONNE ANNE A TOUTE L’ÉQUIPE
    BONNE ANNE A TOUTE L’ÉQUIPE D’ALGÉRIE PATRIOTIQUE ET LEURS FIDÈLES LECTEURS.

    axelpanzer
    1 janvier 2013 - 10 h 16 min

    l’une des plus grandes
    l’une des plus grandes arnaques de la culture est le theatre et sa cohorte d’acteurs et de realisateurs et directeurs!!!tous nuls !!!et payés rubis sur ongle sans rien produire que d’insipides oeuvres que personne ne va voir!!!

    axelpanzer
    1 janvier 2013 - 9 h 55 min

    quand on met quinze ans à
    quand on met quinze ans à s’en rendre compte ,le mal a déjà pris!!et la solution c’est l’ablation ou la mort!!!!

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