Les étrangers regagnent leurs lieux de travail au sud algérien
Après la désertion provoquée par l’attaque spectaculaire du site gazier d’In Amenas, les travailleurs étrangers commencent à regagner leurs lieux de travail dans les bases gazières et pétrolières du Sud. Selon une source sûre, quelque 200 travailleurs étrangers, qui ont fui la semaine dernière un site gazier d’In Salah, au nord de Tamanrasset, ont regagné leurs postes de travail en début de semaine. «Ils auraient été convaincus et rassurés par le large déploiement des forces de sécurité autour de l’ensemble des sites pétroliers et gaziers du Sud», ajoute notre source. Ces travailleurs, dont des Européens et des Asiatiques, se plaignaient du manque de sécurité dans leur zone d’activités qui s’étale sur plusieurs kilomètres. La crainte des travailleurs a été aggravée par une récente agression, non loin du site des équipes d’exploration, par des inconnus qui se sont vite volatilisés dans l’immensité du désert. Pour eux, cet incident était une preuve du manque de sécurisation de ce site exploité par un consortium de multinationales (Petrofac, BP, Statoil Hydro) en association avec la société nationale Sonatrach. Maintenant que le choc est passé, les affaires semblent reprendre dans le grand sud algérien. Les sociétés étrangères exploitant des gisements pétroliers et gaziers au Sahara étaient unanimes à afficher au lendemain de l’attaque d’In Amenas leur intention de rester et continuer à travailler en Algérie.
S. B.
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