Education : une grève lundi pour dénoncer la violence à l’école

Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) a appelé à une journée de grève ce lundi pour dénoncer l’inaction du ministère de l’Education nationale face à la violence à l’école. Le CLA estime que la violence dans les établissements scolaires a atteint des seuils des plus inquiétants. Se référant au dernier rapport qu’il a élaboré, ce syndicat fait état de deux agressions signalées par jour. «Des agressions commises par des lycéens qui profitent du laxisme des responsables pour semer la terreur dans les classes. Ces agressions de plus en plus nombreuses sont jusque-là restées impunies», a affirmé Bachir Hakem, porte-parole de ce syndicat. Le CLA s’élève ainsi contre cette impunité qu’il voit comme une «prime» à la violence. Il considère que la situation est alarmante et nécessite une intervention rapide et rigoureuse des responsables du secteur. «Ces élèves, qui apparemment échappent à l’autorité parentale, constituent un danger à la fois pour les enseignants et pour leurs propres camarades. Il faut que cela cesse», peste le même syndicaliste, professeur de langue française dans un lycée d’Alger. Comme lui, de nombreux autres syndicalistes et enseignants considèrent que le climat régnant actuellement dans les lycées rend leur mission d’enseigner quasi impossible, en tout cas périlleuse. Rien que le 4 février à Alger, deux graves agressions ont été commises par des élèves au lycée Okba de Bab El-Oued sans que les responsables ne daignent prendre des mesures appropriées contre les agresseurs. Le CLA veut profiter des consultations ouvertes sur le système éducatif pour poser ce problème récurrent qui menace sérieusement l’école. Il dit avoir fait le diagnostic et proposé des solutions. Des solutions qui ne semblent pas avoir été retenues par les responsables du secteur.
S. Baker

Commentaires

    Inspektor Tahar
    24 février 2013 - 13 h 45 min

    Éducation : une grève lundi
    Éducation : une grève lundi pour dénoncer la violence à l’école….A l’époque coloniale française il y avait des Ecoles Correctionnelles « . Celui ou celle qui ne veut pas étudier sérieusement, on le place dans ces écoles correctionnelles….a moins qu une enquête par des spécialistes sur ce genre de situation et comportement des élèves dans les écoles algeriennes nous révèlent un phénomène existant dont nous ignorons le processus. Quand je pense que mon pere Allah yarmou se rendait avec son frère a dos d âne pour faire six kilomètres pour se rendre a l’école indigène…dans leur Musetta ils avaient une galette de pain, un oignon et deux tomates pour le midi….

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