Interview de Chakib Khelil par téléphone : El-Khabar dément tout contact avec Réda Bouchefra, ce dernier confirme

Le quotidien arabophone El-Khabar vient de réagir à l’entretien de Réda Bouchefra, journaliste algérien installé aux Etats-Unis, accordé à Algeriepatriotique et dans lequel il affirme avoir donné le numéro de Chakib Khelil aux journaux algériens pour le joindre aux Etats-Unis. El-Khabar dément avoir reçu de ce journaliste le numéro de téléphone qui lui a servi à contacter l’ancien ministre de l’Energie et des Mines et à réaliser une interview «exclusive» avec lui. Ce journal arabophone souligne dans sa mise au point n’avoir jamais eu de «lien ou relation» avec «cette personne qui se vante d’avoir été l’intermédiaire entre l’ex-ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, et notre quotidien». El-Khabar qualifie les propos de Réda Bouchefra d’«assertions mensongères et infondées». Il assure que sa rédaction avait déjà en sa possession le numéro de Chakib Khelil «depuis plusieurs semaines». El-Khabar précise en outre qu’il n’était pas de ses principes «d’entretenir l’amalgame et d’être manipulé par qui que ce soit ou attendre les injonctions de quiconque pour entamer un travail professionnel». Notre confrère compte poursuivre en justice ce journaliste qu’il qualifie d’«inconnu». Dans son droit de réponse, El-Khabar n’explique cependant pas pourquoi il a attendu que d’autres confrères aient le numéro de téléphone de Chakib Khelil pour solliciter l’interview, au point que celle-ci a paru dans quatre quotidiens le même jour. Il n’explique pas non plus pourquoi les questions portent étrangement sur les mêmes sujets. Pourquoi un grand journal comme El-Khabar n’a-t-il pas interviewé Chakib Khelil en exclusivité puisqu’il était le seul à avoir ses coordonnées téléphoniques ? Cette mise au point d’El-Khabar suscite plus d’interrogations qu’elle n’apporte de réponses. L’énigme demeure entière. Contacté par nos soins, le journaliste Réda Bouchefra a confirmé avoir été sollicité par El-Khabar et nous a envoyé l’échange qui a eu lieu sur Facebook entre lui et des journalistes du quotidien arabophone. On apprend ainsi que ses interlocuteurs lui ont demandé, outre le numéro de téléphone de Chakib Khelil, celui de Farid Bedjaoui ainsi que des photos récentes de l’ancien ministre de l’Energie et de son épouse aux Etats-Unis. Ce à quoi Réda Bouchefra a répondu, non sans humour : «Je ne fais pas partie de la bande, je ne suis que journaliste.»
Sonia B.

Comment (2)

    Em'kelah fi bladou
    22 août 2013 - 6 h 41 min

    A la lecture de votre article
    A la lecture de votre article il est maintenant établi que Sonelgaz n’est pas aussi citoyenne que cela.Autre exemple. Les habitants des villages Larbi ben M’hIDI à SKIKDA continuent de payer leur facture électricité à un taux supérieur à la normale et ceci depuis plus de 20 années.A l’époque Sonatrach payait au taux « industriel » la consommation des habitations de cette société.A la suite de la cession des chalets en 1991 et donc changement du statut de la propriété cette société étatique a continué de profiter illégalement de cette position au détriment de la loi et des règles commerciales…La réponse donnée à notre Président Association ABOK est que ces ouvriers de sonatrach sont les plus riches d’Algérie et ont des capacités financières suffisantes…Cela s’appelle évidemment une discrimination sociale et une réponse de la Direction générale à l’endroit de sa clientèle est exigée à moins que tout cet argent indument perçu ne serve à quelque opération frauduleuse ou autre…et les services de sécurité de Skikda sont également invités à s’intéresser sur cette affaire qui pourrait nous valoir une désagréable surprise

    kako
    21 août 2013 - 17 h 37 min

    Les services de sécurité
    Les services de sécurité enquêtent depuis deux mois sur une affaire de fraude à l’agence commerciale (SRC) d’Akbou, relevant de la Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Est (SDE), filiale de la Sonelgaz.
    Des responsables et autres employés de l’agence, ainsi que des abonnés, sont convoqués par les enquêteurs pour élucider une affaire de surfacturation et autres anomalies relevées entre 2006 et 2009. Selon notre source, la surfacturation est estimée à quelque 50 millions de dinars (cinq milliards de centimes). En juin 2009, un cadre de l’agence d’Akbou a présenté un rapport à sa hiérarchie pour l’alerter sur des «estimations excessives» relevées dans cette structure. Des abonnés ont reçu des factures salées dont les montants ont été gonflés pour des consommations imaginaires.
    Les registres de l’agence montrent que certaines de ces factures surévaluées ont contenu des montants exorbitants dont une, à titre d’illustration, a dépassé les 670 000 de dinars. C’est le cas d’un abonné qui, pour une consommation réelle d’à peine 700 DA, a été appelé à payer une facture de plus de 677 000 DA. C’est souvent sous la menace de «PV de fraude et de vol d’électricité» et l’application de l’article 350 du code pénal qui punit «la fraude et rétrocession d’énergie» jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 20 000 dinars d’amende, que des abonnés ont dû honorer leur facture gonflée. Selon notre source, la surfacturation a touché des centaines d’abonnés relevant de cette agence d’Akbou qui coiffe une large zone regroupant les communes de Tazmalt, Boudjellil, Beni Melikeche, Ighram, Ouzellaguen, Ighil Ali et Aït Rzine. Pendant cette période, la Sonelgaz avait compté alors un portefeuille de créances de quelque 320 millions de dinars impayés. Dans l’objectif de se rapprocher des abonnés et, partant, de réduire le volume des créances, la Sonelgaz a créé, en 2006, une sous-caisse à Ighil Ali.
    Plusieurs abonnés résidant dans cette commune et celle d’Aït Rzine ont payé leur facture auprès de cette sous-caisse contre l’établissement de reçus provisoires. Les factures ainsi encaissées n’ont cependant pas été comptabilisées comme telles auprès de l’agence commerciale et de nombreux clients, des habitations et des commerces, de Sonelgaz sont restés redevables. Des coupures et des rétablissements temporaires de courant ont été opérés pendant toute cette période auprès des clients faussement redevables. Au même moment, l’enquête des services de sécurité se poursuivait, une association des Ath Abbès, à Ighil Ali, a placardé, au début de cet été, un avis pour appeler les abonnés détenteurs de reçus provisoires de déposer plainte auprès des services concernés.
    L’enquête, qui suit son cours, pourrait aussi se pencher sur d’autres anomalies signalées dont celles concernant des factures frappées de la mention «index erroné», dont celles destinées à quelques clients supposés «protégés», pour justifier leur non-paiement depuis longtemps. La gestion du dossier des impayés révélerait aussi des factures qui concernent des compteurs non résiliés bien que déposés mais pour lesquels on aurait donc continué à établi

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