Création d’une société algéro-française de réparation navale

Le constructeur naval français Piriou vient d’établir un partenariat avec l’entreprise publique de réparation navale Ecorep sur la base de la formule 51%/49% de l’actionnariat en faveur de la société algérienne, comme l’édicte la législation des investissements algérienne. C’est ce que rapporte le journal électronique économique français Les Echos.

Le constructeur naval français Piriou vient d’établir un partenariat avec l’entreprise publique de réparation navale Ecorep sur la base de la formule 51%/49% de l’actionnariat en faveur de la société algérienne, comme l’édicte la législation des investissements algérienne. C’est ce que rapporte le journal électronique économique français Les Echos.
De ce partenariat algéro-français est donc née la société Ecorep-Piriou qui prend ses quartiers au port de Bouharoun, dans la wilaya de Tipasa. D’après la joint-venture, le marché visé par ce partenariat est celui des bateaux de pêche algériens, un secteur «inaccessible depuis la France», affirme Pascal Piriou, le PDG du groupe éponyme. Des investissements sont prévus chez Ecorep-Piriou pour étoffer les compétences du chantier – 85 salariés à ce jour – afin qu’il puisse entretenir, promet-on, des navires jusqu’à 500 tonnes. Si la société française Piriou s’engage en Algérie auprès d’Ecorep dans l’entretien et la réparation des bateaux de pêche, il est à relever que cette entreprise a aussi pour vocation la construction navale et compte déjà plusieurs chantiers à travers le monde, notamment au Vietnam et en Inde. Elle réalise, en effet, des navires de tous types, y compris les bâtiments militaires. Elle doit d’ailleurs signer dans quelques jours un contrat visant à construire pour le compte de l’armée française trois navires militaires de 65 mètres de long de type BMM (bâtiment multimissions). Pour son partenaire algérien, l’Ecorep, on peut dire qu’il s’agit d’une entreprise rescapée de la restructuration des sociétés publiques qui s’est retrouvée, par la suite, livrée à elle-même faute d’un carnet de commande. Le partenariat en question lui offre l’opportunité de se relancer dans son métier de base, celui de la réparation navale.
A. Sadek
 

Commentaires

    Saad
    22 décembre 2013 - 12 h 22 min

    Qu’ils rentrent chez eux ces
    Qu’ils rentrent chez eux ces francais fachos et nous foutent la paix

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