Regard sur la première semaine de la campagne électorale

La première semaine de la campagne électorale amène les constats et conclusions suivants :

La première semaine de la campagne électorale amène les constats et conclusions suivants :
I- Constats : on note l’indifférence des citoyens, majoritairement assommés par la candidature immorale d'Abdelaziz Bouteflika, qui termine sur un fauteuil roulant le 3e mandat, obtenu dans les conditions honteuses que l'on sait et qui ne lui a pas porté bonheur, puisqu'il a passé 90% de ce mandat de trop chez lui ou dans les hôpitaux. Cette candidature, imposée par les aventuriers du clan présidentiel, qui pratiquent une fuite en avant suicidaire dans le seul but de ne pas rendre compte de leur gouvernance désastreuse du pays depuis 1999, est vivement critiquée par l'écrasante majorité du peuple algérien qui y voit une humiliation pour le pays, devenu la risée du monde entier. Le peuple algérien sait pertinemment que le président sortant est dans l'incapacité physique et mentale d'assumer ses fonctions depuis son «mini-AVC» du 27 avril 2013, et que le pays sera par conséquent dirigé par procuration, par délégation ou par tutorat par cette poignée d'aventuriers du clan présidentiel et leurs complices, qui vont imposer leur candidat impotent, le 17 avril, par la force et la fraude massive. C'est pour cela, d'ailleurs, que les représentants du fantôme candidat sont, partout où ils vont, hués et lapidés comme des diables.
Emergence de Benflis
Là où il passe, l'ancien chef de gouvernement Ali Benflis fait salle comble, beaucoup mieux que les représentants d'Abdelaziz Bouteflika, malgré les fans permanents qu'ils trimbalent avec eux de wilaya en wilaya, dans des bus, et le fait qu'ils obligent les fonctionnaires et les travailleurs des entreprises publiques à assister à leurs meetings, qui sont souvent interrompus par les populations locales.
II- Conclusions
Benflis apparaît de plus en plus comme le candidat préféré de la majorité du peuple algérien, qui est déterminé à se débarrasser d'Ali Baba et des 40 voleurs qui ont entre leurs mains sales le sésame, les clés de la République et qui sont quotidiennement critiqués par les jeunes, les moins jeunes, les personnalités politiques et de la société civile pour leur œuvre prédatrice et destructive du pays, qui s'est accélérée ces dernières années. Il sera donc impensable et indécent que le 18 avril, le ministre de l'Intérieur, qui est avec le ministre de la Justice, le ministre de la Communication et le président du Conseil constitutionnel, un membre du noyau dur du clan présidentiel, vienne annoncer au peuple algérien, l'incroyable «victoire» d'Abdelaziz Bouteflika. En tout état de cause, ni M. Benflis, ni les autres candidats, ni leurs millions d'électeurs n'accepteront que ces aventuriers leur volent leur rêve, leur droit, leur espoir partagé d'un changement pacifique qu'ils auront réalisé par les urnes.
Vive l'Algérie !
Vive la République !
Rabah Toubal
 

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