Arrêtez le massacre de l’Algérie, s’il vous plaît

Plusieurs partis et personnalités politiques et de la société civile ont dit «Non» aux consultations sur le projet de Constitution de la honte, organisées par un pouvoir discrédité, isolé et méprisé sur les plans interne et externe, en raison de la mascarade du 17 avril 2014 et de toutes les tares structurelles et morales dont il souffre. Parce qu'il n'a pas su se retirer dans le respect, la dignité et l'honneur que son prestigieux poste exige, Abdelaziz Bouteflika est aujourd'hui comme le taureau exsangue, transpercé par les harpons plantés sur son dos par un toréador invisible, qui attend le moment décisif pour lui asséner l'estocade finale au grand plaisir des voyeurs sadiques, présents à la corrida ou assis devant leurs téléviseurs, dans le monde entier. Non au rabaissement des institutions de la République par les aventuriers du clan présidentiel, qui ont atteint le summum de l'inconscience et de l'irresponsabilité en imposant au pays et au peuple algérien un homme gravement malade et dans l'incapacité physique, mentale et morale d'assumer ses lourdes fonctions, au moment où l'Algérie – Etat, nation et société – fait face à des défis majeurs sur les plans interne et externe, et qui continuent de l'humilier avec leur fuite en avant suicidaire.
Rabah Toubal
 

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