Un média franco-marocain financé par Rabat se spécialise dans l’insulte contre l’Algérie et l’ANP

Les médias marocains continuent à s’acharner aveuglément contre l’Algérie et notamment contre ses forces de sécurité. On connaissait l’anti-algérianisme instinctif de Médi1, radio et télévision, aujourd’hui, une nouvelle station radio qui s’appelle France Maghreb 2, dont le siège est à Paris, essaye de la surclasser en matière de diatribes et d’émissions consacrées au dénigrement de l’Algérie. Son principal animateur, un Marocain bien inspiré, déverse sans arrêt et sans motif son fiel contre l’armée algérienne, tout en faisant l’éloge du Maroc et de son roi. Aucun son de cloche différent n’est permis dans ces émissions totalement dédiées au royaume alaouite présenté comme une «monarchie parlementaire exemplaire», avec ses «réformes institutionnelles pionnières» qui, à entendre ces éloges, n’auraient rien à envier aux démocraties occidentales. Pour cet animateur calomniateur, le seul obstacle qui empêche le Maroc de s’affranchir définitivement du sous-développement, c’est l’Algérie qui, selon ses dires, ne cesse de lui mettre des bâtons dans les roues pour retarder sa marche et, qui plus est, ferait preuve d’ingratitude envers le Maroc dont l’aide aux Algériens fut sans égale pendant la guerre de Libération nationale. L’animateur s’empare de la moindre révélation sur des scandales financiers en Algérie ou des cas de corruption touchant une partie des élites algériennes pour tenter de décrire un pays à la merci d’une maffia insatiable et impunie. Il oublie de commenter, bien sûr, l’actualité marocaine qui regorge de scandales à tous les niveaux de décision et de toutes natures. Ce média de droit français, financé par le Maroc, fait table rase, par exemple, des cas de dépravation de la société marocaine qui n’hésite pas à vendre de petits enfants aux pervers occidentaux ? Bien plus perfides sont ses attaques contre l’armée algérienne. Reprenant les rengaines déjà usitées sur l’affaire des moines de Tibhirine, assassinés par le GIA en 1996, à cause, faut-il le rappeler, d’un désaccord entre les services secrets français et le Quai d’Orsay à l’époque, le même animateur n’hésite pas à attribuer les massacres des populations durant la décennie noire à l’armée algérienne, avec, ajoute-t-il pour faire avaler la couleuvre, la «complicité de la France». Le Makhzen, aux abois et faible militairement, a trouvé deux armes palliatives pour tenter de nuire à son voisin de l’est : noyer le territoire algérien de drogues douces et dures et ternir l’image de l’Algérie à travers des médias aux ordres. Mais qui croit encore aux fantaisies du roi et de sa cour ?
R. Mahmoudi

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