L’Algérie et l’Italie renforcent leur coopération industrielle

L’Algérie et l’Italie ont décidé de redynamiser la Task Force algéro-italienne. Les deux parties ont ainsi procédé à la désignation de leurs représentants respectifs à l’effet de relancer le travail de ce mécanisme de suivi, d’évaluation et de promotion de nouveaux partenariats à la hauteur de l’ambition et du potentiel des deux pays , indique un communiqué du ministère reçu par Algeriepatriotique. Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, avait reçu le 25 juin 2014, en audience, au siège du ministère de l’Industrie et des Mines, Federica Guidi, ministre du Développement économique d’Italie. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre l’Algérie et l’Italie, défini par le traité d’amitié et de bon voisinage paraphé en 2012. La rencontre élargie aux délégations des deux pays a permis ensuite de faire un point de situation sur l’état des relations économiques bilatérales et d’aborder les opportunités d’investissement existantes dans le secteur industriel pour asseoir le partenariat stratégique algéro-italien. Le ministre de l’Industrie avait assuré son homologue d’Italie de l’engagement de l’Algérie à garantir toutes les conditions nécessaires pour l’implantation d’investisseurs italiens dans notre pays. Il a été rappelé que «les entreprises publiques ont bénéficié d’actions d’assainissement économique et financier qui en font aujourd’hui des partenaires fiables avec lesquels des partenariats mutuellement avantageux peuvent et doivent être envisagés». Sur ce point précis, Abdessalem Bouchouareb a souligné «avoir pris immédiatement toutes les mesures permises par la réglementation en vigueur pour faciliter l’acte d’investir auprès de l’Andi». En ce qui concerne le partenariat algéro-italien, il y a lieu de noter que l’Andi a enregistré durant la période 2002-2014 la réalisation de 26 projets, dont 14 dans l’industrie pour un montant global de 4,5 milliards d’euros. Dans le secteur public, à titre d’exemple, la cimenterie de Hadjar Soud (Skikda), avec un management italien, prévoit un investissement pour une production supplémentaire de 500 000 à 1 000 000 de tonnes/an en différents ciments. Sept autres projets, dont un concerne le recyclage et l’affinage du plomb, sont en cours de maturation.
Meriem Sassi
 

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