Une journaliste américaine dénonce le parti pris flagrant des officiels américains en faveur d’Israël

Face aux mensonges médiatiques concernant le drame palestinien et la situation humanitaire à Ghaza suite aux bombardements israéliens, une journaliste américaine dénonce l’indifférence des médias et le parti pris flagrant des officiels américains en faveur d’Israël malgré l’horreur vécue dans les territoires occupés. La journaliste américaine Abby Martin prend position pour les Palestiniens de Ghaza lors de son émission «Breaking the Set» et déclare : «Deux choix s’offrent aux Palestiniens des territoires occupés : renoncer à tout, ou résister. Et la résistance est ce que nous voyons aujourd’hui.» Abby Martin dénonce aussi la communication partisane des médias occidentaux et estime que «le bilan disproportionné n’est pas relayé par la presse occidentale, car les morts de Palestiniens sont une vérité qui dérange». La journaliste s’indigne ainsi face au parti pris des médias de son pays qui ne mentionnent que des roquettes lancées par le Hamas contre Israël sans faire d’ailleurs de victime, en omettant de parler des dizaines de morts qui sont causés chaque jour par les bombardements israéliens. Elle estime, dans une vidéo largement partagée et visionnée sur le Net, qu’«il n’y a rien à attendre d’un appareil médiatique travaillant main dans la main avec le gouvernement américain» et soulignant que «malgré les horreurs sur le terrain, les médias grand public ne montrent qu’un seul côté de la médaille». Elle dénonce aussi la position de la Maison-Blanche dont un des porte-parole a «condamné les tirs de roquettes contre Israël et le ciblage de civils par les organisations terroristes à Ghaza, estimant qu’aucun pays ne peut accepter des tirs de roquettes visant des civils». Martelant les vérités sur les chiffres des victimes palestiniennes, dont des enfants et des femmes, et les destructions massives d’habitations, images projetées à l’écran à l’appui, la journaliste relève qu’au contraire de la position officielle américaine qui tait sciemment le drame des Palestiniens, il existe «un châtiment collectif infligé à toute une population». Abby Martin rappelle une vérité que les officiels et les médias officiels américains masquent pour continuer à défendre Israël : «L’on ne peut placer les deux cycles de violences sur le même plan, car l’un est le colonisateur oppresseur, et l’autre l’oppressé colonisé.» La journaliste qui défend le droit du peuple palestinien, soumis à la tyrannie israélienne, trouve inacceptable que celui-ci continue à vivre dans une prison à ciel ouvert à Ghaza.
Meriem Sassi
 

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