Sommet de la CNLTD : sans Hamrouche, Ghozali, Ali-Yahia et le FFS
S’il se déroule dans une ambiance bon enfant, le second sommet de l’opposition algérienne qui se tient ce mercredi au siège du RCD se déroule sans la participation, pour différentes raisons, de certaines personnalités annoncées pourtant à cette rencontre en grande pompe. En sus du Front des forces socialistes qui a, dans l’après-midi, décliné l’invitation qui lui a été adressée par la Coordination nationale pour les libertés démocratiques et la transition (CNLTD) à se joindre à ce second sommet, les deux anciens chefs de gouvernement Mouloud Hamrouche et Sid-Ahmed Ghozali étaient absents à la rencontre. Le premier, explique-t-on, pour des raisons strictement familiales, alors que le deuxième se trouve actuellement en France. L’ancien président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme Ali-Yahia Abdenour était également absent à cette rencontre pour des raisons de santé. Les trois personnalités n’ont donc pas pris part aux travaux de cette deuxième rencontre de la CNLTD dont l’ordre du jour tourne autour de la mise en place d’une instance de suivi et de concertation visant à unifier les rangs de l’opposition algérienne. Dans son intervention devant les participants à la rencontre, l’ancien chef de gouvernement et candidat à la dernière présidentielle, Ali Benflis, s’est félicité du rassemblement de l’opposition algérienne sous la bannière de la CNLTD et cela constitue, d’après lui, «une avancée importante dictée par le danger qui pèse sur le pays et sur son avenir». Pour l’ancien chef du gouvernement, «la recherche d’une solution à la crise que traverse le pays actuellement ne doit pas concerner uniquement le pouvoir et l’opposition, mais doit aussi englober le peuple algérien». Et c’est pour cela que Benflis a recommandé, dans son intervention, aux membres de la Coordination d’«aller à la rencontre du peuple, le sensibiliser, lui expliquer et l’impliquer dans toutes les actions à décider».
A. Sadek