Cérémonie en l’honneur du nouveau président de la CACI

Une cérémonie a été organisée dans la soirée d’hier par le ministère du Commerce, à l’hôtel El-Aurassi, en l’honneur de Mohamed Laid Benamor, nouveau président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI). Seul en lice, l’industriel avait été élu dans la matinée au suffrage universel à la tête de la Chambre de commerce pour un mandat de quatre ans. Une journée élective pendant laquelle les électeurs ont oscillé entre la tentation de plébisciter Laid Benamor à main levée et le respect de la réglementation qui stipule que le mandat doit passer par un vote à bulletin secret. Une cacophonie avait régné dans la salle Ali-Maâchi de la Safex, aux Pins Maritimes, avant que le calme ne revienne et que les urnes soient utilisées selon la procédure normale pour désigner le successeur du président sortant, Tahar Kellil. En fin de compte, Mohamed Laid Benamor a été élu à la majorité des voix en obtenant 113 sur les 127 votants. Durant la cérémonie solennelle organisée dans la soirée, à laquelle ont assisté plusieurs ministres et hommes d’affaires ainsi que des membres du FCE, le ministre du Commerce, Amara Benyounès, a loué les qualités de Mohamed Laid Benamor, qualifié de «vrai industriel» et d’«enfant de l’indépendance» jouissant de «crédibilité» et faisant partie d’une nouvelle génération d’industriels pouvant réellement impulser l’économie nationale. Le ministre a, en outre, insisté sur la nécessité de «réformer la CACI» et de faire un état des lieux de toutes les chambres régionales pour cibler les insuffisances, et les doter notamment de moyens matériels leur permettant d’assumer pleinement leurs missions et de devenir réellement «le moteur de l’activité industrielle et commerciale du pays». Mohamed Laid Benamor a pris la parole pour souligner qu’il compte faire de la CACI «une véritable force de proposition au service de l’économie nationale». Pour le nouveau président, la CACI doit prendre désormais part aux débats qui agitent la sphère économique : «Je suis déterminé à placer la CACI au cœur du débat économique.» Il a affirmé qu’il mettra en œuvre très prochainement un plan d’action en vue de concrétiser ses ambitions d’ores et déjà affichées pour la CACI. Celle-ci, il est vrai, est restée jusqu'à présent confinée dans un rôle insignifiant au sein du secteur économique.
Meriem Sassi
 

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