L’Algérie va célébrer la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat

En faisant le choix de centrer le débat cette année sur la culture entrepreneuriale à l’occasion de la célébration, en novembre prochain, de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de la création d’entreprises (Global Entrepreneurship Week), le gouvernement algérien voudrait peut-être convaincre l’opinion de sa prise de conscience quant à l’importance de la question de l’amélioration du climat d’affaires pour une relance effective de l’économie. L’événement, qui se déroule du 17 au 23 novembre prochain a, en effet, été placé sous le thème de «L’écosystème entrepreneurial algérien dans sa globalité», selon l’antenne de la North Africa Partnership for Economic Opportunity, NAPEO Algérie en l’occurrence, l’organisateur des festivités, sous le haut patronage du ministère de l’Industrie et des Mines. Dans un communiqué rendu public, NAPEO Algérie ne manque pas d’insister sur la nécessité d’approfondir les réformes économiques pour ce qui touche les questions de l’entreprise, de l’investissement et du climat des affaires. «Si l’approche habituelle est centrée sur les entraves bureaucratiques, les problèmes de financement et de foncier, l’édition 2014 choisit d’explorer d’autres aspects de la problématique, tels que le développement de l’entrepreneuriat et son impact sur la croissance économique, les conditions de création d’entreprises à fort potentiel, la relation université-industrie, les outils de mesure des politiques publiques, les différents programmes et outils de promotion de la culture entrepreneuriale, le développement de la compétitivité des entreprises aux niveaux local et régional, et l’accès aux réseaux régionaux, nationaux et internationaux», assurent, en effet, les organisateurs. Le réseau ne manque pas de rappeler à cette occasion les principales mesures prises par le gouvernement algérien et allant dans le sens d’une meilleure prise en charge des préoccupations des chefs d’entreprise. Le réseau retient, notamment, le projet lié à la création de quelque 200 000 nouvelles entreprises à court terme grâce, entre autres, aux nombreux dispositifs d’aide à la création d’entreprises et l’implication de l’université dans la formation d’une main-d’œuvre et d’un encadrement à la hauteur des attentes du monde de l’entreprise.
Amine Sadek
 

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