Hamid Grine veut s’acheter une virginité qu’il a depuis longtemps perdue au Maroc

Il est maintenant établi que celui qui se cachait derrière la rubrique de Ghani Gedoui n’est autre que l’actuel ministre de la Communication, Hamid Grine. Il n’a mis fin à sa chronique que lorsqu’il s’est vu démasqué par plusieurs journaux et articles dénonçant sa fourberie et son manque de déontologie. Triste déontologie que veut défendre aujourd’hui, et à tours de bras, ce ministre. Il a été le premier à bafouer cette déontologie et à la fouler aux pieds en attaquant et en insultant. Rompu à cette sournoise hypocrisie, il s’adonne aujourd’hui à des harangues à tout va, le seul but pour lui étant de s’acheter une virginité qu’il a depuis longtemps perdue dans ce monde dépravé du soleil couchant. Acharnement, dirait-on, que de s’en prendre à ce «pauvre» ministre de la Communication qui ne fait que mettre de l’ordre dans la presse ? Nous aurions, assurément, applaudi des deux mains si cela était le cas. Or, d’emblée, il a ouvert le feu sans sommation et a montré la couleur. Ce feu, il l’a ouvert d’abord sur des personnes au-dessus de tout soupçon qu’il croit, à tort, qu’elles sont dans l’opposition et que cela ferait plaisir à ses employeurs. Instruit, en outre, qu’il avait affaire à des «tayabat el-hammam», il a cru qu’il pouvait faire taire toute voix discordante tout en mettant les journaux au pas, pensant ainsi obtenir leur docilité. Hamid Grine confond critiques positives qui incombent à toute presse libre et alignement en tout temps et en toute circonstance aux gouvernants pour qui toute critique serait dérangeante. A y regarder de près, cet acharnement est de son propre crû, sinon pourquoi s’en prendrait-il à un journal électronique – le nôtre – qui, s’il est critique envers le pouvoir en place, comme il le dit, se fait un point d’honneur de ne jamais tomber dans l’invective. Dénoncer et dévoiler oui, insulter non ! C’est la devise du journal depuis que l’élection présidentielle a abouti à la réélection du président sortant. Nous avions dû mettre fin à une chronique – bien qu’elle ne fût pas de nous – uniquement parce que nous avions considéré qu’elle était devenue insultante pour le chef de l’Etat. Il se trouve aussi que notre journal venait de dénoncer, une semaine auparavant, les manipulations marocaines à l’endroit de l’Algérie à travers ses gesticulations guerrières, les appelant à cesser d’empoisonner nos enfants en inondant notre pays de drogue et que si cela continuait, cela s’apparenterait à un cas de casus belli. Mais pourquoi ce ministre s’en est-il pris à notre journal ? Avons-nous lésé «Sa Majesté» chez qui notre glorieux ministre fut pendant longtemps l’hôte, ou dispose-t-il d’un fil d’attache ou, comme on dit communément, a-t-il «un fil à la patte» ? Sinon, pourquoi prendrait-il la mouche à la simple évocation de son pays d’adoption ? Ou est-il tenu de respecter le deal pour lequel il se serait engagé pendant son séjour au Maroc ? Notre journal qui cause autant de soucis à M. Hamid Grine au point de chercher à qui il appartient a été le premier à agir dans l’intérêt du pays, en dénonçant Chakib Khelil et ses malversations ; Amar Saïdani et ses appartements parisiens mais qui jouit encore de l’impunité en contrepartie de manipulations politiques sordides et inavouables ; l’Anep et les pratiques indignes du colonel Fawzi et tant d’autres affaires. Si cela devait continuer, nous le ferons pour Djezzy dont un dossier accablant est en notre possession. Quant au ministre de l’Habitat, non content de s’être mouillé jusqu’au cou dans l’affaire Khalifa et qui profite de l’impunité, il a couru au secours de son compère et, s’oubliant, suprême paradoxe, soit par une ignorance crasse, soit par malveillance, cite Israël en y mêlant une association d’idées qui n’honore pas un ministre de la République. Que M. Tebboune sache qu’en faisant dans cette plaisanterie de mauvais goût, il se trouve malheureusement mal placé pour s’adonner à ce jeu car, d’un côté, il y a les plaisantins et, de l’autre, ceux qui ont eu l’honneur de combattre les armes à la main ce pays qu’il cite ; c’est une insulte à ceux qui sont morts et qui n’ont même pas eu la chance d’être enterrés en Algérie. Honte à toi, sinistre individu, ministre de la République algérienne !
Karim Bouali
 

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