Leur misère, notre drame

Par R. Mahmoudi – Début de soulagement pour les milliers de réfugiés subsahariens, livrés à eux-mêmes depuis une année en Algérie : dans certaines villes du pays, les autorités commencent à faire des efforts pour les prendre en charge, enfin. Il a fallu toute une campagne médiatique et des SOS lancés sans cesse par des associations et des citoyens inquiets pour que les institutions daignent enfin réagir. On parle d’instruction «express» venue d’en haut ; autrement, on sait que – c’est le drame de l’Algérie – les autorités subalternes n’ont jamais appris à prendre des initiatives, même à caractère humanitaire. Cela dit, le problème n’est pas encore tout à fait résolu. Car on ne sait pas combien de temps ces «expatriés», disséminés à travers toutes les villes du pays, vont encore rester chez nous et, surtout, si des mesures ont été prises pour arrêter cet afflux vers le territoire algérien. Sur cette question, aucun responsable n’ose rien dire, comme si on cachait quelque chose, ou tout simplement par incompétence. Le ministre de l’Intérieur, dont c’est pourtant la responsabilité, se mure dans un silence qui en dit long sur l’impuissance de son département et ses défaillances dans la gestion d’un dossier aussi sensible, du fait qu’il touche à la sécurité du pays et à sa cohésion sociale. Cela se passe à un moment où le gouvernement – ou du moins le ministre des Affaires étrangères – ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur les multiples périls qui nous guettent le long de nos frontières avec les pays voisins. Le ministre de l’Intérieur doit expliquer aux Algériens par quel biais ces réfugiés maliens, nigériens et syriens se sont introduits en Algérie avec une telle facilité, et répondre à tous les doutes qui pèsent encore sur cette affaire : l’Algérie serait-elle à ce point incapable de surveiller ses frontières ? A-t-elle été «forcée» d’accueillir ces réfugiés de guerre ? Il y va de la crédibilité de l’Etat algérien et de son image.
R. M.

Comment (14)

    Tilili
    9 novembre 2014 - 12 h 22 min

    Je viens d’écouter le journal
    Je viens d’écouter le journal de 13 heures sur l’A3, dans lequel on voit un ministre nigérien aux côtés de notre ministre de l’Intérieur demander officiellement à l’Algérie le rapatriement de ses ressortissants « vulnérables femmes et enfants victimes de filières criminelles  » contre lesquels le gouvernement nigérien lutte déjà t’il précisé. Demande qui a été acceptée par le gouvernement algérien. Le ministre nigérien a beaucoup insisté que c’était une demande de leur part, qu’il n’était pas question d’expulsion mais de retours dans la dignité.
    Et toc pour tous les droits de l’hommistes qui n’ont pas cessé de nous mentir; ce ministre nigérien vient par son parler vrai non seulement lever tous les mensonges au sujet de ces faux réfugiés, mais il vient de rétablir la dignité de son pays.

    Tilili
    9 novembre 2014 - 11 h 52 min

    Regardez comment les
    Regardez comment les Européens dictent leur loi à nos autorités : quand les Italiens s’en mêlent, eux mêmes grandes victimes des déferlantes africaines, mais le projet est cofinancé par la Commission Européenne:

     » Projet du CIR pour réfugiés et migrants en Algérie

    Algérie: Renforcer la protection des migrants et les capacités de gestion des flux migratoires mixtes.
    Parmi les activités du projet figure je cite: » Des activités de sensibilisation adressées à l’opinion publique algérienne, avec la participation des médias et de la société civile. »
    source: http://www.cir-onlus.org/algeria/index.html
    On comprend maintenant de qui nos droits de l’hommistes reçoivent leurs ordres.
    L’Europe nous flique. Tout un document pour apprendre à l’Algérie la meilleure façon de se laisser envahir par toute l’Afrique, et nos dirigeants obtempèrent puisqu’au lieu de renvoyer tout ce beau monde chez leur mère ils les envoient en camps de vacances à Béjaia. Un camp gardé par la police, l’armée et les pompiers ce qui prouve qu’à Bejaia on ne doit pas trop ressentir l’enthousiasme de la population, qui rappelons le, avait déjà pris l’initiative de renvoyer ces gens une première fois vers le Sud, en vain.

    mouradalili
    9 novembre 2014 - 9 h 39 min

    Et le brassage des
    Et le brassage des populations vous y avez pensé! dans une vingtaine d’années il n’y aura plus d’algériens,il y aura des nigéro-algériens

    Anonyme
    9 novembre 2014 - 0 h 34 min

    comme disait un homme
    comme disait un homme politique occidental « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde » de même l’Algérie ne peut accueillir tous les pauvres des pays voisins.
    Les réfugiés doivent être rassemblés près des frontières et les clandestins renvoyés chez eux aux frais de leurs gouvernements.A ceux qui veulent aider ,il y a le croissant rouge Algérien qui s’occupe des vrais réfugiés.A ma connaissance ces pays( Mali,Niger,Nigeria,Tchad,Soudan,Cameroun,Cote d’ivoire,Maroc) ne sont pas en guerre ;donc leurs ressortissants n’ont rien à faire en Algérie.

    elkhayam
    8 novembre 2014 - 20 h 58 min

    Donnez leur des permis de
    Donnez leur des permis de travail pour qu’ils balayent nos rue et ramassent nos ordures qu’on jette par les balcons. Nos villes croulent sous les ordures et sont d’une saleté repoussantes.

    ammmar
    8 novembre 2014 - 19 h 31 min

    merci mr MAHMOUDI, une
    merci mr MAHMOUDI, une question lancinante que vous venez de poser dans votre commentaire,vitale surtout du moment qu’elle engage la securité du pays ,surtout dans ces moments precis ou toutes nos frontieres sont piegées,encerclés voir assiegés ou les terroristes de differents horizons tentent de penetrer dans notre territoire pour frapper et meme a l’ouest de notre pays par les narcotrafiquants de drogues marocains assisté par un roitelet vicieux et lache et ses differents servicesnous declarant une veritable guerre non pas par les armes comme un homme mais nous la fait a l’aide de son poison en masse,donc nous aussi algeriens que nous sommes,soucieux de la securité de notre pays et la santé de notre peuple et pourtant un moment donné nous etions sereins et confiants,mais aujourd’hui nous constatons visiblement une invasion en masse de nos villes et village par des etrangers de couleur et des syriens de visu tous misereux fuiyant leurs differents pays et ce phenomene prend chaque jour de l’ampleur de par le nombre de ces immigrants surement clandestins,alors comment se fait il que ces gens arrivent a faire toutes ces traversées sans qu’ils soient inqiuetté par nos differents services en alerte pourtant et rodés dans les choses securitaires,franchement ça nous remet au point zero cette situation,ça nous incite a nous poser des questions tres serieuses au sujet du controle frontaliers, l’hermetisation de nos frontieres qu’exige pourtant l’heure,mais surtout le controle au niveau des routes et surtout urbain des services concernés,on a peur du relachement pour des raisons qu’on peu imaginer et le laxisme aussi et la reside le veritable danger

    Kahina
    8 novembre 2014 - 19 h 17 min

    Quand je vois le nombre

    Quand je vois le nombre croissant de « CLANDESTINS » de toutes les nationalités qui envahissent toutes les villes Algériennes, je me demande si ce n’est pas le ministre de l’intérieur qui leurs assure le transport à partir des frontières.
    C’est quoi votre rôle ya le minisre de son intérieur, si ce n’est pas d’assurer la sécurité des citoyens en faisant régner l’odre.
    L’Algérie est devenue comme une maison en ruine sans porte. Toute la racaille rentre et sort sans être inquitée.

    Ces clandestins doivent retourner chez-eux. Et les réfugiés aux frontières, comme dans tout les pays qui se respectent

    Anonyme
    8 novembre 2014 - 18 h 59 min

    @Par laiid baiid (non
    @Par laiid baiid (non vérifié) | 8. novembre 2014 – 16:39

    Tout ce qu’il savent faire c’est mendier et agresse. L’Agriculture, vous lavez un peu trop sous-estimée. Il faut tout un savoir faire pour être agriculteur. Il ne suffit pas juste de piocher la terre.
    SVP, ne pas refaire les erreurs des enseignants, pardon, des cordonniers Égyptiens qui ont détruit notre système d’éducation.
    D’autre part, les chômeurs Algériens sont prioritaires.
    La seule solution est de leur montrer le chemin du retour chez eux.

    Anonyme
    8 novembre 2014 - 17 h 59 min

    Il y a une petite solution
    Il y a une petite solution ,c’est d’apprendre aux algériens de ne plus leur donner l’aumône!!!!

    Tilili
    8 novembre 2014 - 17 h 52 min

    @laiid baiid (non vérifié) |
    @laiid baiid (non vérifié) | 8. novembre 2014 – 16:39

    C’est déjà fait:
     » Les migrants subsahariens et syriens pourront désormais travailler en Algérie, mais seulement dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP). C’est ce qu’a indiqué hier le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi. »

    Le problème c’est que les mendiants nigériens et syriens n’ont pas du tout envie de travailler à la sueur de leur front quand il leur suffit simplement de tendre la main pour récolter un million de centimes par jour seul ou en famille je ne saurais dire, si l’on en croit les commerçants chez qui ils vont changer leur monnaie.

    laiid baiid
    8 novembre 2014 - 15 h 39 min

    Donnez-leurs des permis de
    Donnez-leurs des permis de travail!!!!!
    On a besoin d’eux…les chantiers manquent de manoeuvres.
    L’agriculture manque de main d’oeuvre….etc!!

    Tilili
    8 novembre 2014 - 13 h 38 min

    Les  » réfugiés  » subsahariens
    Les  » réfugiés  » subsahariens ne sont pas abandonnés par l’État, si l’on en croit les organismes concernés. Lire ce qu’en dit Mme Benhabyles, à l’occasion d’un forum d’  » El Moudjahid » où elle les qualifie de  » Maliens » au lieu de Nigériens alors que les Maliens n’ont pas envahi les villes du nord de l’Algérie mais sont restés à la frontière:http://www.lexpressiondz.com/actualite/204237-ils-refusent-la-prise-en-charge.html
    Et encore, le 25 septembre 2014:
    http://www.reporters.dz/saida-benhabyles-presidente-du-croissant-rouge-algerien-les-refugies-maliens-fuient-les-centres-dhebergement/22277.
    La Présidente du Croissant Rouge Algérien a fini par le reconnaitre: ils préfèrent mendier, ils demandent de l’argent et refusent toute assistance. Évidement, ça rapporte plus de mendier que de se faire simplement nourrir loger comme un vulgaire réfugié de guerre à la frontière.
    Nos lois ont beau interdire la mendicité et les clandestins sans papiers, ces mendiants de profession et non des réfugiés réduits à la mendicité sont laissés libres de circuler chez nous comme chez leur mère sous prétexte que ce sont des nomades. Et donc, c’est à nous les Algériens sédentaires de nous adapter à leur mode de vie!
    Maintenant il reste à savoir pourquoi ces mendiants nigériens sans papiers, sans identité pourtant réclamés par leur propre gouvernement ne sont pas raccompagnés poliment chez eux dans la dignité qui sied à leur rang et que Dieu les bénisse grands et petits chacun par son nom. Voici l’explication:
    « Benhabylès: « Bouteflika refuse l’expulsion des réfugiés syriens et subsahariens » quelle que soit leur nationalité »
    http://www.echoroukonline.com/ara/articles/216094.html
    Autrement dit ni la police ni les walis ne sont autorisés à dégager nos villes et nos villages de cette population de prédateurs – je veux parler des mendiants nigériens, les autres subsahariens venus à la recherche de travail ou en transit vers l’Europe, c’est une autre histoire- et nous
    devons cette situation intolérable à la volonté d’un seul homme.

    RACHEKIKOU
    8 novembre 2014 - 12 h 34 min

    l’image de détresse des
    l’image de détresse des refugiés subsahariens servent le pouvoir de transmettre un message aux algériens de leur bien c’est la seule raison de leur séjour en Algérie quant aux refugiés syriens c’est de dessuader les Algériens d’un soulèvement contre le pouvoir

    Tilili
    8 novembre 2014 - 10 h 10 min

    Ces gens qui mendient dans
    Ces gens qui mendient dans toutes les villes et villages d’Algérie ne sont pas des réfugiés de guerre maliens. La preuve par le HCR-Algérie lui même:
    « La situation au Mali n’a pas provoqué de mouvements massifs de population vers l’Algérie. Cependant, quelques centaines de Maliens se seraient installés dans un camp à la frontière géré par le Croissant-Rouge algérien, tandis que d’autres ont trouvé refuge dans des familles d’accueil. Le HCR se tient prêt à offrir une assistance, si nécessaire, selon l’évolution de la situation au nord du Mali en 2014. »
    http://www.unhcr.fr/pages/4aae621d59b.html
    Ce sont des mendiants venus du Niger, réclamés par leur propre gouvernement. La preuve:
     » Madou Marou, ministre de la Justice et porte-parole du gouvernement, voit dans la présence de ses migrants un «déshonneur» pour son pays.
    Le Niger envisage de rapatrier ses citoyens installés illégalement en Algérie dans le cadre d’une opération du gouvernement de lutte contre la migration de ses populations vers les pays voisins. C’est ce qu’a fait savoir le ministre de la Justice nigérien dans une déclaration à la Radio nationale.
    «Le gouvernement a décidé de rapatrier tous les ressortissants du Niger qui sont entrés chez notre voisin l’Algérie notamment ceux installés dans des camps», a annoncé, ce mardi à Niamey, Amadou Marou, ministre de la Justice et porte-parole du gouvernement. » Déclaration datant de juin suite à la mort de Nigériens dans le désert en route pour l’Eldordo algérien.
    Cependant, on ne sait pourquoi le gouvernement algérien refuse de lâcher ces gens au nom d’une « solidarité africaine » que les Nigériens n’ont même pas réclamée!
    Les Subsahariens ne sont pas quelques milliers mais plusieurs centaines de milliers. La preuve, et il s’agit de chiffres livrés en…2008 :
     » Près de 300.000 clandestins subsahariens séjournent en Algérie. Tel est le constat d´une étude faite par le sociologue et géographe Ali Bensaâd, qui s´est exprimé, lundi, en marge de la table ronde organisée au Centre culturel français (CCF) »http://www.lexpressiondz.com/actualite/51507-300.000-Subsahariens-en-Alg%C3%A9rie.html
    Voilà, j’arrête là, la suite au prochain numéro.

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