Le Pacte national économique et social de croissance déposé au BIT

Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines, se déplacera demain à Genève, en Suisse, en vue de déposer au Bureau international du travail (BIT), le Pacte national économique et social de croissance pour «en faire un document de référence international», selon un communiqué du ministère de l’Industrie. Lors de ce déplacement, le ministre sera accompagné d’une importante délégation composée des signataires du pacte, en l’occurrence Abdelmadjid Sidi-Saïd, secrétaire général de l’UGTA, et les présidents des organisations patronales FCE, CAP, UNEP, CGEA, CIPA, CNPA. A Genève, la délégation rencontrera Guy Ryder, directeur général du Bureau international du travail (BIT). Pour rappel, le Pacte national économique et social de croissance, signé le 23 février 2014, lors de la 16e tripartite, est considéré, selon le ministère de l’Industrie, comme «un cadre de concertation, de dialogue et de construction des synergies et de partenariat stratégique autour d’objectifs et d’actions visant à projeter le futur commun de la société dans le domaine économique et social». Le Pacte économique et social de croissance a été signé, dimanche, à Alger, lors des travaux de la tripartite qui regroupe le gouvernement, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et les organisations patronales. Le Pacte a été paraphé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, et un représentant des organisations patronales. Il est à savoir que le Pacte économique et social a pour objectifs essentiels d'accélérer les réformes économiques, de développer des systèmes sociaux, comme celui de la santé, et d'encourager l'accès au travail ainsi que la consolidation du partenariat et la mise à niveau des entreprises. Il s'agit aussi d'instaurer un climat d'affaires sain, de faciliter l'acte d'investir et de réduire le poids de l'informel. Le nouveau pacte intervient après celui conclu en 2006 par le gouvernement, l’UGTA et le patronat.
Meriem Sassi