Investissements : l’Algérie sollicite l’expertise de la Banque mondiale

Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines, et le Représentant Résident de la Banque mondiale (BM) en Algérie, Emmanuel Noubissié Ngankam, ont signé aujourd’hui une convention portant sur une assistance technique remboursable pour la réalisation d’une mission d’accompagnement et de coaching dans le but d’améliorer le climat des affaires en Algérie. La cérémonie de signature qui s’est déroulée en présence des représentants de l’UGTA et des organisations patronales ainsi que des membres du Comité dédié à l’amélioration de l’environnement des affaires (Doing Business) a permis aux différents intervenants d’insister sur la nécessité de voir l’Algérie améliorer enfin son classement dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale qui s’intéresse à l’amélioration de l’environnement des investissements. Notre pays n’a pu, malgré ses efforts, accéder à une note honorable dans les précédents rapports et ce malgré la mise en place d’un comité Doing Business dédié à l’amélioration de la perception de l’environnement des affaires en Algérie. Il a, au contraire, régressé en 2013 en occupant le 153e rang, reculant de deux places par rapport à 2012. La convention, signée aujourd’hui, est censée permettre de tirer profit de l’expérience de la Banque mondiale pour «asseoir un mécanisme d’évaluation et de suivi de la mise en œuvre du plan d’action du Comité dédié à l’amélioration de l’environnement des affaires et de former une élite capable de faire avancer notre pays dans cette compétition», selon le ministre de l’Industrie et des Mines. Dans ce cadre, la Banque mondiale enverra, le 13 décembre prochain, une mission de sis experts en Algérie pour aider le groupe de travail algérien à mieux effectuer ses évaluations et cibler les points négatifs du climat des investissements en Algérie. Au-delà d’une place plus honorable de l’Algérie dans le classement Doing Business, il est attendu, à l’issue du travail qui sera effectué avec les experts de la Banque mondiale, la facilitation des procédures administratives, la réduction des délais et des coûts d’obtention des pièces administratives, une plus grande propension à la création d’entreprise et à l’entreprenariat, à l’investissement et à l’accroissement de l’activité et, par conséquent, de la valeur ajoutée et de l’emploi.
Meriem Sassi
 

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