CARE ouvre le débat sur l’intégration de l’économie algérienne

Le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (CARE) organise prochainement une rencontre intitulée «L'intégration dans les chaînes de valeur mondiales et régionales, un facteur de développement économique et de croissance pérenne». La rencontre prévue le 2 décembre se penchera sur l'intérêt de l'intégration progressive des différents secteurs économiques nationaux et régionaux dans les chaînes de valeur mondiales (CVM). Une telle stratégie, propre à chaque pays, conduirait à court et moyen terme, selon CARE, à une augmentation de la valeur ajoutée locale et régionale basée sur l'exploitation des avantages comparatifs et stratégiques pérennes. Une plus grande intégration régionale des acteurs économiques permettrait un développement des ressources humaines qualifiées, une mise à niveau technologique, la création de facteurs d'échelle et des externalités positives conduisant à l'émergence de véritables «champions nationaux et/ou régionaux», intégrés dans les CVM et capable de servir de locomotive au développement des économies des pays concernés. La rencontre sera animée par Hakim Belarbi, directeur général de Prodiphal Production, un des leaders algériens de la production de médicaments, et Nadhir Laggoune, directeur général de Eurapharma Distribution, entreprise de distribution de produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques, ancien consultant en stratégie d'entreprises ; elle verra aussi la participation d’Ali Harbi, consultant en gouvernance et stratégie d'entreprises et expert auprès de divers organismes internationaux. Il s’agit pour les participants de s’intéresser au fait que l'économie algérienne soit fortement orientée vers l'importation de biens et de services tout en étant tributaire des revenus des exportations des hydrocarbures. Alors que les flux import-export de l'Algérie sont importants, ils sont très peu orientés vers les échanges régionaux. Le volume des échanges commerciaux intermaghrébins ne représente que 3% du total des échanges commerciaux avec l'extérieur, alors qu'il est de 60% pour les pays de l'Union européenne, 56% pour l'ALENA (Accord de libre-échange nord-américain) ou 23% pour les pays de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est).
Meriem Sassi
 

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