Attentat contre Charlie Hebdo : «false flag» ou revanche ?

Les attaques menées, récemment, en France contre l’hebdomadaire Charlie Hebdo et le magasin cacher ont fait réagir, avec suspicion, beaucoup d’observateurs au vu des incohérences relevées et les objectifs supposés visés. La question posée, dans toutes les actions de ce genre, est à qui profite le crime et qui dessert-il ? La réponse naturelle est qu’il n’est pas dans l’intérêt des musulmans, dans la mesure où il les stigmatise bien qu’ils soient, dans leur majorité, contre cet hebdomadaire qui ne cesse de s’attaquer, sournoisement, à leur religion en synchronisation avec des milieux sionistes – hostiles à l’islam et aux musulmans – qui ont «récupéré» ce journal dont la satire, auparavant «gauchiste», était crainte par tous les milieux politiques, surtout de France. Sa métamorphose en un instrument «anti-islam» par sa soumission inconditionnelle à ces milieux «sionisés» fait de lui une cible «potentielle» de la communauté musulmane, d’autant que l’ingérence de la France et son engagement actif dans ce que l’on appelle le «printemps arabe» est un autre motif «indiscutable» d’une attaque «terroriste», par revanche ! D’autres, par contre, y voient précisément, une occasion inespérée des milieux antimusulmans, qui veulent faire payer à la France sa reconnaissance de l’Etat palestinien d’une part, et le moment favorable de susciter la haine et le divorce entre les musulmans et les chrétiens de France et d’Europe et ce, en conformité avec la stratégie qui consiste à affaiblir le monde arabomusulman en le divisant et en lui coupant les soutiens pour mieux le dominer, d'autre part. Que trouver mieux que des «islamistes» pour faire, à leur place, le «sale boulot», comme c’est le cas dans ces guerres contre l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie et bien d’autres programmées dans le cadre de la stratégie dite Grand Moyen-Orient, dans laquelle est intégré le plan «Yinon», projet stratégique israélien destiné à assurer la supériorité d’Israël. Il stipule qu’Israël doit reconfigurer son environnement géopolitique grâce à la «balkanisation» des Etats du Moyen-Orient et des pays arabes pour former des Etats plus petits et moins puissants, sur des bases religieuses, sectaires et ethniques. Le stratagème est de leur faire, désormais, la guerre sur leur terrain avec leurs propres hommes, leur argent, en utilisant leur religion et leurs médias ! L’historien américain Webster Tarpley avait qualifié Al-Qaïda, et tout ce qui s’y apparente, de «légion arabe de la CIA», par référence à la légion arabe de 1920, des mercenaires arabes, mise en place par l’occupant britannique pour combattre les Ottomans. De là, il n’est pas faux d’y voir dans cette offensive, sur le sol français, la main de commanditaires américano-sionistes, théorie que partagent plusieurs analystes que semble avoir saisie la France lucide, lorsqu’elle a provoqué la grande manifestation qui appelle à «l’union de la France et des Français» contre le terrorisme. Le slogan «Je suis Charlie», apparu bizarrement dès les premières heures de l’attentat, nous semble une sorte de «diversion» et «récupération» de ces milieux manipulateurs sionistes qui dominent les médias et des pans de la politique française. Thierry Meyssan souligne que «la mission de ce commando n’a pas de lien avec l’idéologie djihadiste. C’est la stratégie du "choc des civilisations" conçue à Tel-Aviv et à Washington. Plutôt que de considérer cet attentat comme une vengeance islamiste contre le journal qui multiplia les Unes antimusulmanes, il serait plus logique d’envisager qu’il soit le premier épisode d’un processus visant à créer une situation de guerre civile». Il est ainsi aisé de considérer cet attentat comme étant un «false flag», des techniques d’action très utilisées par la CIA et le Mossad qui sont «des opérations secrètes destinées à tromper le public de telle manière que les opérations apparaissent comme si elles sont menées par d’autres entités». Ce sont des mensonges, une altération délibérée de la vérité utilisée comme tactique de propagande. Il y a donc de fortes présomptions que dans cette offensive terroriste, sur le sol français, que les services secrets, américains et/ou israéliens, avec des complicités sionistes françaises, aient manipulé les frères Kouachi à commettre ce crime contre Charlie Hebdo. Le saurons-nous un jour ?
Amar Djerrad
 

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