Le vice-ministre qatari de la Coopération prochainement à Alger

Une importante délégation qatarie sera en Algérie les 15 et 16 février prochains. Conduite par le vice-ministre chargé de la Coopération internationale, Mohammed al-Rumaihi, la délégation aura de nombreux entretiens avec les membres du gouvernement autour de questions économiques, notamment dans les domaines du tourisme, de l’agriculture et de l’industrie. Dans ce cadre, le complexe sidérurgique de Bellara connaîtra une nouvelle étape vers la concrétisation à travers la signature des contrats de réalisation des laminoirs qui devraient être paraphés par les deux parties algérienne et qatarie. Le ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb, avait annoncé, il y a quelques jours, que les contrats portant sur la réalisation des laminoirs du complexe sidérurgique de Bellara (Jijel) devraient être signés avant la fin février 2015 pour un délai de livraison de 20 mois. Le ministre s'était entretenu dans cette optique, à Alger, avec le président du groupe industriel Danieli d’Italie, Gianpietro Benedetti, et s'était dit «satisfait» de voir le projet du complexe sidérurgique de Bellara avancer selon le planning prévisionnel. Les deux parties «ont convenu de déployer les moyens nécessaires pour livrer les laminoirs dans un délai de 20 mois à compter de la date de signature des contrats prévue avant la fin février 2015». Il est à savoir que le groupe italien Danieli avait été sélectionné par la société commune algéro-qatarie Algerian Qatari Solb (AQS) dans le cadre des appels d’offres relatifs à la réalisation du projet du complexe sidérurgique de Bellara. Le projet porte sur la construction d’une aciérie et de trois laminoirs dont deux pour le rond à béton d’une capacité de 1,5 million de tonnes par an et un troisième laminoir pour le fil machine d’une capacité annuelle de 500 000 tonnes, selon la même source. La capacité de production du complexe de Bellara a été fixée à deux millions de tonnes par an dans une première phase. Cette production devrait être doublée dans la seconde phase. Le projet vise la création de 1 500 postes d'emploi directs et 15 000 indirects, selon la même source.
Meriem Sassi
 

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