Initiative de l’association internationale soufie Alawiyya : une Journée mondiale du vivre ensemble

L’association internationale soufie Alawiyya (Aisa), une ONG internationale présidée par Cheikh Khaled Bentounes, poursuit sa campagne de mobilisation mondiale pour que les Nations unies décrètent la «Journée mondiale du vivre ensemble». Une pétition a été lancée, via le site de l’association, pour recueillir le maximum d’adhésions à cette initiative internationale. Il est à rappeler que l’idée de la journée mondiale a été lancée dans le cadre du Congrès international féminin pour une culture de paix intitulé «Parole aux femmes» organisé à Oran du 27 octobre au 2 novembre 2014, par l’association. «La première étape de ce projet est de sensibiliser l’ONU à décréter officiellement une journée mondiale du vivre ensemble qui sera l’occasion d’organiser, partout dans le monde, des événements pour célébrer la culture de paix, en développant notre capacité à mieux vivre ensemble», soulignent les organisateurs», ajoutant : «Nous demanderons aussi de souligner cette journée en organisant des événements porteurs. Toutes ces activités représenteront le contrepoids à la culture de violence et un levier d’espoir et de changement pour la culture de paix.» A l’action des jeunes et à l’engagement citoyen, déjà amorcés, devrait s’ajouter, espère l’association, «le soutien politique et diplomatique des gouvernements». Lors de la 59e session de la commission «Condition de la femme» du Conseil économique et social des Nations unies (Ecosoc) qui s'est tenue du 9 au 20 mars 2015 au siège de l'ONU, à New York, la délégation d'Aisa a participé́, sous la direction du Cheikh Khaled Bentounes, à l'ouverture de la plénière à laquelle ont pris part le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et de nombreuses délégations. Durant toute la session, la mission d’Aisa a été de porter au sein de l'Ecosoc le projet de la journée mondiale du vivre ensemble pour la promotion de la culture de paix. Aisa poursuit par ailleurs les contacts et les déplacements au niveau international pour rassembler le maximum d’adhésions à ce projet. «La peur de l’autre alimente l’intolérance. La culture du chacun pour soi mène à des conflits politiques, sociaux et environnementaux nuisibles à l’ensemble de l’humanité. Il est essentiel pour le monde que de nouvelles visions émergent. A travers l’art, la culture, l’éducation, la science, la communication, la spiritualité, nous devons ouvrir un nouveau chemin pour une culture de paix», souligne Cheikh Bentounes. Il estime que «les événements récents nous ont démontré que nous avons besoin de créer cette culture de paix, que nous devons apprendre à mieux vivre ensemble. Une journée mondiale du vivre ensemble ne réglera pas tout, mais c’est, croyons-nous, un jalon utile et important pour nous connaître et nous reconnaître dans le cercle de la fraternité humaine (…) Je ne sais pas si je verrai un jour de mes yeux ce projet se réaliser. Je vous le confie à tous comme une graine d’espoir à transmettre et à faire germer dans l’esprit des êtres humains», conclut Cheikh Khaled Bentounes.
Meriem Sassi
 

Pas de commentaires! Soyez le premier.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.