Grève des enseignants de l’ENSA d’El-Harrach le 18 mai

Les enseignants de l’Ecole nationale supérieure agronomique (ENSA, ex-INA) s’élèvent contre la détérioration continue des conditions de travail au sein de cet établissement bien coté au niveau national. Dans un communiqué rendu public suite à une assemblée générale tenue le 12 mai dernier, les enseignants de l’ENSA décident de passer à l’action en organisant le 18 mai une journée de protestation contre la situation jugée «catastrophique» qui prévaut dans cet établissement qui a formé depuis son existence de nombreux hauts cadres de l’Etat. «Devant le mutisme de la tutelle, nous décidons d’organiser une journée de protestation le lundi 18 mai 2015 avec arrêt de toutes les activités pédagogiques (cours, TP, TD, réunions, surveillances, etc.), et un rassemblement la matinée devant le siège du MESRS pour les interpeller une dernière fois à trouver une issue à la situation délétère qui prévaut à l’ENSA», écrivent les enseignants qui refusent de se taire devant ce qu’ils qualifient de «situation insoutenable» à tout point de vue. Tout en se réjouissant de l’annulation des classes préparatoires par le biais d’une note officielle de la direction générale des enseignements et de la formation supérieure du MESRS, signée le 17 mars dernier, et le retour du tronc commun au sein de l’école, les protestataires estiment que beaucoup reste à faire pour redonner ses lettres de noblesse à cette école. Le retour au tronc commun est, pour les enseignants, le fruit d’un long combat de sensibilisation mené sans relâche dans l’intérêt de l’établissement. Mobilisés depuis plusieurs mois, ces enseignants réaffirment leur détermination à continuer la mobilisation jusqu’à l’assainissement de la situation au sein de l’établissement. L’ENSA d’El-Harrach fait partie de ces grandes écoles que l’Etat veut renforcer pour former l’élite de demain dans divers domaines. Elle dispose d’un large choix de spécialités, allant de la botanique à l’économie rurale en passant par la foresterie, le génie rural, les productions végétales et animales, les sciences du sol, la zoologie et la technologie alimentaire. Des spécialités qui répondent à des besoins en matière de développement de l’économie nationale.
Sonia Baker
 

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