Les dissidents du FFS rallient le Front El-Moustaqbel

Les dissidents du FFS, regroupés au sein du Forum socialiste (FS) ont finalement opté pour une adhésion collective au parti d’Abdelaziz Belaïd, le Front El-Moustaqbel. La décision a été annoncée par le porte-parole du Forum, le député Khaled Tazaghart, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue à Béjaïa. Ainsi, après avoir longtemps hésité entre trois partis, le PT de Louisa Hanoune, le MPA d’Amara Benyounès et l’UDS de Karim Tabou, les militants du FS ont surpris le microcosme politique local par leur décision d’intégrer une formation politique si peu connue et qui, idéologiquement, ne semble pas porter les mêmes idéaux ni les mêmes revendications. Selon une source proche de ce mouvement, les dirigeants du FS ont conditionné leur adhésion au Front El-Moustaqbel par la préservation de leur «identité politique» et leur «cohésion de groupe». Issu d’un mouvement de dissidence inédit dans l’histoire du FFS, qui a accompagné la démission fracassante de son responsable fédéral de Béjaïa, en janvier 2014, le Forum socialiste pour les libertés et la démocratie, a déjà organisé plusieurs actions depuis son émergence sur la scène, dont plusieurs meetings populaires, des rassemblements devant le siège de la wilaya de Béjaïa et un sit-in devant le siège de l’APN à Alger, le 16 juin 2014, en soutien aux anciens militants du FFS de 1963, pour réclamer un statut et des indemnisations pour tout ce qu’ils avaient subi et perdu durant cette période de l’histoire de l’Algérie. Une cause qui, par la suite, est devenue le cheval de bataille de ce mouvement.
R. Aït Ali

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