El-Djeïch : «L’ANP mène une guerre asymétrique au terrorisme»

L'Armée nationale populaire (ANP) mène une guerre «asymétrique» au terrorisme tant sur le plan de moyens que des méthodes, indique l'éditorial de la revue El-Djeïch dans son numéro du mois d'août 2015, soulignant la nécessité d'une plus grande prudence et mobilisation. «L'ANP mène une guerre asymétrique au terrorisme tant sur le plan de moyens que des méthodes, ce qui impose davantage de prudence et de mobilisation et d'observer les règles édictées en ce domaine», note la revue. «A ce propos, il est nécessaire de rappeler que le crime perpétré dernièrement à Aïn Defla par les groupes criminels ne saurait jeter le voile sur les défaites et les coups reçus par ces groupes terroristes», affirme la publication, rappelant que, durant le dernier semestre, plus de 100 terroriste ont été éliminés et des quantités conséquentes d'armes ont été récupérés. Pour la revue El-Djeïch, l'attentat de Aïn Defla «ne saurait infléchir la détermination de l'ANP ni sa volonté de poursuivre le combat et de pourchasser les terroristes où qu'ils soient, tirant profit, par la même occasion de l'expérience acquise par ses éléments sur le terrain et en prenant toutes les dispositions sécuritaires nécessaires». La publication a salué «l'élan solidaire du peuple algérien et ses sentiments de sympathie à l'égard de ses enfants dans l'ANP, à la suite de cet acte criminel». «Une position qui a conforté la fierté, l'orgueil et le sentiment d'appartenance des éléments de l'ANP à ce valeureux peuple qui porte son pays dans son cœur», note la revue. Dans le même sillage, l'éditorial de la revue a indiqué qu'en dépit des tergiversations de la communauté internationale, l'Algérie «a poursuivi son combat contre le terrorisme, a fini par le vaincre et est sur le point d'éliminer définitivement ce qui reste de ces groupes criminels». «Pour autant, la conjoncture qui a prévalu ces dernières années, a contribué au redéploiement du phénomène tant à l'échelle régionale qu'internationale, favorise la circulation de différents types d'armements dans nombre de régions de la planète et, plus particulièrement à nos frontières, imposant l'ANP de nouveaux défis que traduits son redéploiement aux frontières afin d'en assurer la sécurité, de les protéger et de faire échec à toute tentative d'infiltration ayant un lien avec le terrorisme, le crime organisé, le commerce illicite des armes et autre produits», relève la revue. Par ailleurs, la revue a rappelé les visites de travail et d'inspection effectuées, durant le mois sacré du ramadhan, dans les régions militaires par le vice-ministre de la Défense nationale, Chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée, Ahmed Gaid Salah, où il avait insisté sur le danger représenté par ce phénomène (terrorisme). Il avait appelé les forces armées à la vigilance «afin de ne pas donner l'occasion aux criminels de concrétiser leurs villes besognes». «Il n'est d'autre choix pour nous tous que de relever ces défis, de faire face à ces menaces tant sur le plan interne qu'externe avec la contribution de toutes les forces vives du pays afin de renforcer le front interne et de consolider la cohésion nationale pour préserver le pays, le débarrasser des criminels et des extrémistes et assurer la sécurité et la stabilité», avait souligné le chef d'état major de l'ANP. Par ailleurs, la revue El Djeïchn'a pas manqué d'évoquer le rôle de la presse nationale dans la lutte contre le terrorisme à travers «la nécessité de vérifier l'information, de rechercher la vérité auprès de la source officielle, en veillant à éviter de verser dans l'exagération et la surenchère comme ce fut le cas récemment à propos de ce qui s'est passé à Chaâba, près de Batna». «Une affaire banale, vite circonscrite, que certains organes de presse plus préoccupés par la course au scoop médiatique, en se fiant particulièrement aux informations véhiculées par des supports électroniques sans s'assurer, de leur authenticité, ont transformé en attaque terroriste d'envergure couronnée par l'occupation de positions dans le proche environnement de la caserne», regrette la revue. « Il en fut de même pour ce qui s'est passé à Bouira, un acte isolé n'ayant aucun lien avec le terrorisme et qu'une certaine presse a traité en étant aux antipodes de la vérité, allant jusqu'à parler d'accrochages violents entre les forces de l'ordre et les terroristes, que d'autres organes vont jusqu'à leur accoler le qualificatif d'"éléments armés"», ajoute la publication.
R. N.

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